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La Covid-19 vaincue ?

D’après le communique de ce vendredi 26 juin 2020, le Tchad ne compte plus que 13 malades sous traitement.

Il n’y a plus que 13 malades sous traitements en cette date du 26 juin. Depuis le 19 mars jour où le Tchad a été enregistré son premier cas de la pandémie de Covid-19. Est-ce la fin de cette pandémie au Tchad ? Au moment de publier cette nouvelle, la situation épidémiologique se présente comme suit : 2 cas confirmés, 4 guéris, 0 décès et 13 malades sous traitements.

Sur l’ensemble du pays, 16 provinces ont été touchées. Il s’agit de N’Djamena avec 761 cas, Batha 6, Chari Baguirmi 1, Ennedi-Est 1, Guera 19, Kanem 18, Lac 5, Logon Occidental 13 etc. Les mesures barrières ont été dans la plupart du temps respectées par la population : port de masques, distanciation sociale de 1 m, ne pas se serrer les mains.

Rappelons que la pandémie a frappé le pays le 19 mars passé. Depuis quelques jours les autorités ont pris quelques décisions, encore timides, de déconfinement du pays. Notamment en autorisant la reprise des cours et en ouvrant les lieux des cultes avec des conditions, le respect des mesures barrières.

Le chef de l’Etat Idriss Déby Itno, a reçu la distinction de Maréchal du Tchad. C’est suite au vote d’une proposition de résolution à l’Assemblée nationale, le vendredi passé.

« Le Général Idriss Déby Itno est élevé à la dignité de Maréchal du Tchad pour service rendu à la Nation et les nombreuses victoires militaires remportées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », souligne l’article 1er de la proposition de résolution votée par les députés. C’est par 146 voix pour, 00 contre 00 abstention.

Il faut préciser que le député Saleh Kebzabo présent lors de la plénière a quitté la salle avant le vote. Il n’a pas apprécié la procédure adoptée. Pour lui, cette récompense est contestée dans sa méthode mais pas dans le fond.

Cette distinction a été saluée par le ministre délégué à la présidence de la République, chargé de la Défense nationale, Mahamat Abali Salah, présent aux assises. Selon lui, cette idée était déjà en réflexion dans les grandes formations des armées, avant l’initiative des parlementaires.

C’est la reprise officielle des cours ce jeudi 25 juin 2020 dans quelques écoles.

Ce jeudi, les cours ont repris dans les collèges et lycées arabophones et francophones de la ville de N’Djamena. Aux lycées et collèges Félix, Éboué, technique commerciale, Assemblée Chrétienne, les salles de classe étaient remplies des élèves.

Les mesures barrières édictées par le gouvernement ont été dans la plupart des établissements respectées. Devant le portail, lavoirs et savonnettes sont bien en place pour que les élevés se lavent les mains avant d’entrer en classe. Pas d’accolade, pas de salutations main en main. Chaque élevé a un masque et la distanciation d’un mètre est de rigueur dans les salles de cours où il n’y a qu’un élevé par table banc.

D’après les élevés, la reprise est vraiment différente à cause de la pandémie de covid-19. « La reprise n’est plus comme avant, chacun son table banc, les caches nez sont obligatoires », dit Viviane Nanta Barbara élève de TD au Lycée Assemble Chrétienne. « Malgré la difficulté de s’adapter aux gestes barrières, je suis contente de reprendre les cours après 3 mois à la maison. Surtout que je suis en classe d’examen », ajoute-t-elle.

Toutefois, certains élèves se plaignent du port obligatoire de masque. « Avec le masque, on a du mal à respirer et là on doit supporter toute la journée, ce n’est pas facile », dit N’gabataroum Gloria, élevé de 3e au collège Assemblée Chrétienne. Les chefs des établissements veillent sur le respect strict des mesures barrière.

Rappelons que le gouvernement avait annoncé il y a quelques jours cette reprise des cours vu que la pandémie COVID-19 est moins virulente qu’à son début à la mi-mars.

Le calendrier scolaire de l’année académique 2019-2020 est modifié. C’est par un arrêté signé du ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma que la nouvelle est tombée.

Comme annoncée, la reprise des cours pour les classes d’examen le jeudi 25 juin est maintenue, selon le nouveau calendrier. La fin d’exécution des programmes scolaires pour les niveaux concernés est prévue pour le vendredi 31 Juillet 2020 à la dernière heure.

Cependant, la suspension des cours le 19 mars dernier à cause de la crise sanitaire a un impact sur les activités pédagogique de l’année 2020-2021. Le 1er septembre 2020 va marquer la rentrée administrative pour l’année scolaire prochaine. Contrairement aux années précédentes où les élèves regagnent les salles de classe en octobre, cette année les cours reprennent le mardi 15 septembre 2020. Un mois sera consacré pour les classes intermédiaires en vue d’achever les heures de cours restantes de l’année scolaire 2019-2020. Les grandes vacances pour la prochaine année scolaire sont fixées au mercredi 16 juin au Samedi 31 août 2021.

A la sortie d’une réunion avec les secrétaires généraux ce 22 juin, le bureau de l’Union National des Étudiants Tchadiens (UNET) appelle les étudiants de ne pas reprendre les cours à la date fixée par le gouvernement.

Le président de l’UNET Aserpé Dickréo Amos a déclaré « le ministre de l’Enseignement supérieur, à travers une note circulaire le 9 juin, a annoncé que les étudiants reprendront les cours le 25 juin. Au niveau du bureau national, nous avons trouvé cette décision salutaire ».

Malheureusement, il a déploré qu’aucune mesure d’accompagnement n’a été prise pour faciliter cette reprise des cours. Première difficulté a souligné le président de l’UNET c’est le problème de déplacement des étudiants. Eux pour qui le gouvernement a exceptionnellement autorisé le voyage du 21 au 25 juin.

« On a trouvé que le délai est très court. On est allé vers le ministre de l’Enseignement supérieur afin de plaider pour qu’il puisse plaider auprès du comité de gestion de la crise afin que cette date soit un peu prolongée. Il nous a répondu sèchement que cela n’est pas possible », s’est plaint Aserpé Dickréo Amos. En plus du délai court, il informe que depuis le 21 juin, les agences de voyages refusent de sortir les bus. Les propriétaires attendent une note écrite de la part des autorités pour les autoriser à circuler.

Le bureau de l’UNET précise que les masques n’ont pas été remis aux étudiants pour leur protection. « Les gels hydro alcooliques, les savons et la désinfection de nos amphithéâtres, rien n’a été fait » a regretté le président.

Pour ces manquements, le bureau de l’UNET demande au gouvernement de mettre à la disposition des étudiants, des bus pour regagner leurs lieux d’études. En attendant de trouver des solutions, le président du bureau national de l’UNET demande aux étudiants de garder leurs positions jusqu’à l’appel du bureau national. « La reprise des cours ne va pas avoir lieu. Nous nous opposons actuellement parce que les conditions ne sont pas réunies », conclut-il.  

Le ministre de l’Enseignement supérieur, M. David Houdeigar et le président de l’université de N’Djamena Mahamat Saleh Haggar, ont effectué ce mardi 23 juin une visite dans les établissements d’enseignement supérieur.

Ils se sont rendus dans 4 universités, la faculté de Toukra, Ardepdjoumal, Farcha, la Faculté de science et la santé et l’Université roi Fayçal.

« Partout où nous sommes passés, nous avons constaté que les dispositifs nécessaires ont été prises. Les salles sont pulvérisées, la sécurité est assurée », a dit le ministre Houdeigar.

Aussi, les bus des étudiants ont été désinfectés, tandis que d’autres sont attendus pour renforcer le parc actuel. Le ministre précise, « les bus transporteront désormais 40 étudiants maximum ». Pour la restauration, les aménagements ont été pris pour se confirmer aux mesures barrières.

Enfin, le ministre assure que toutes les dispositions ont été prises pour que les mesures sanitaires soient respectées. Il ajoute que les masques sont en train d’être distribués. 

Le monde de la culture n’a pas échappé à la pandémie du coronavirus. Elle est passée par là, toutes les activités culturelles sont suspendues. Le 21 juin, la fête de la musique a été virtuelle.

Au Tchad aussi les activités de l’édition 2020 se sont déroulées virtuellement, à travers les réseaux sociaux.  A l’Institut Français du Tchad (IFT) en passant par la Maison du Quartier Chagoua, quelques artistes ont donné de spectacles diffusés en direct sur les réseaux sociaux. Même son de cloche à la télévision Électron TV. Les mélomanes se sont connectés pour suivre les différents web-concerts.

Rappelons que dans les années passées, les salles de spectacles étaient remplies de spectateurs. Les artistes communiaient directement avec leurs fans, mais cette année le coronavirus a rendu la fête différente.

A l’occasion de la célébration du 30eme anniversaire de la journée de l’enfant africain, madame la ministre de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale, Djalal Ardjoun Khalil a fait une déclaration.

« La journée de l’enfant africain célèbre les actions courageuses pour défendre les droits des enfants en Afrique et appelle à une sérieuse introspection et à un engagement à travers les nombreux défis auxquels ils sont confrontés », déclare la ministre.

Depuis son instauration en 2002, elle a été commémorée avec plusieurs différents conformément à la pratique et sur la base de la recommandation du Comité Africain d’Expert sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (CAEDBE). Pour cette édition, le thème choisi est : « l’accès à un système de justice adapté aux enfants en Afrique ».

Selon madame Djalal Arjoun Khalil, « une analyse exhaustive des facteurs socioculturels, économiques, politiques, structurelles et conjoncturelles explicatives des violences, abus, exploitations et négligences faites aux enfants a été faite et a permis d’identifier les principaux goulots d’étranglement liés à la pauvreté des familles ».

« Plusieurs réalisations ont été entreprises », d’après la ministre.  

Rappelons que la journée de l’enfant africain est une journée internationale organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 par l’organisation de l’unité africaine. C’est en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976.

Le Chef de l’Etat Idriss Déby Itno a annoncé à travers un tweet, la réouverture des lieux de culte, pour le 25 juin 2020. Annonce faite ce mercredi 17 juin 2020. Les leaders religieux s’y prononcent.

« Cette nouvelle est tant attendu par les fidèles. La réouverture des lieux de cultes est très salutaire et remercions le gouvernement pour cela. Face à cette situation de pandémie, l’organisation du culte sera particulière et tiendra compte des mesures barrières », dit le Pasteur Batein Kaligué, Secrétaire Général de l’Entente des Églises et Missions Évangéliques au Tchad (EEMET). Pour lui, les Kits de lavage de mains et les masques sont une obligation dans les églises. La situation nous oblige à organiser plusieurs cultes chaque dimanche, afin d’éviter les attroupements.

Pour le Secrétaire Général du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques (CSAI), Abdeldahim Abdoulaye « ce n’est pas toutes les mosquées qui sont concernées par réouverture, mais juste les grandes mosquées. Une forte sensibilisation des fidèles sur les gestes barrières est nécessaire avant la réouverture des mosquées ».

Selon M. Abdeldahim, les mesures barrières instituées par le gouvernement sont prises en compte et complétée par d’autres mesures. La désinfection des mosquées, l’accès aux salles de prière est fixé à 12h45 et le serment est limité à 15minutes.

Il faut le rappeler, les lieux de culte ont été fermés depuis 3 mois, suite à la confirmation du premier cas de la Covid-19 au Tchad.  

 

Dans un point de presse que le Secrétaire Général de l’Entente des Eglises et des Missions Evangéliques du Tchad (EEMET), le pasteur Batein Kaligué tenu a fait une mise au point sur conditions d’accès dans les lieux de culte. C’est ce vendredi 19 juin 2020 au siège de ladite organisation.

Dès l’entame de son intervention, le Secrétaire Général a remercié le gouvernement pour sa collaboration avec les responsables religieux. Il a ensuite souligné que la Covid-19 oblige à changer désormais de comportement. « Le port obligatoire de masque, le respect de la distanciation sociale dans les églises et l’interdiction de se serrer les mains en se saluant », sont une obligation dit-il. Aussi, les églises ont pris la décision de s’équiper des kits de lavage des mains et de désinfecter les lieux de culte.

La congrégation propose à ses fidèles, un thème unique pour l’ensemble du territoire national : « le secours de Dieu ne manque jamais ». Elle fixe annonce 3 jours de jeun et de prière, à compter du 25 au 27 juin 2020, dans toutes les églises.

Pour rappel, ce point de presse intervient suite à l’annonce de la réouverture des lieux de culte par les autorités du pays. L’EEMET appelle ses fidèles à plus responsabilité pour éviter la contamination de la Covid-19 dans les lieux de culte.   

 

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