Le Bloc Fédéral fête son 2e anniversaire

Nov 06, 2023

Suite à la journée du fédéralisme au Tchad, le Bloc Fédéral (BF) a organisé une conférence-débat ce samedi 4 novembre sur le thème, « deuxième anniversaire de la conférence internationale sur la forme de l'État au Tchad: Rétrospective et perspectives pour le fédéralisme à l'aube du référendum constitutionnel. La rencontre a eu lieu dans la salle multimédia du Centre d'Étude de la Formation pour le Développement ( CEFOD). Reportage.

Le panel de cette conférence-débat est composé de Banyara Yoyana, Bédaou Caman et Dr. Évariste Ngarlem Toldé,  le modérateur de ce débat passionné dans un contexte préréférendaire. Le porte-parole du Bloc Fédéral Banyara Yoyana, après avoir souligné l'historique, affirme que le bloc Fédéral est composé d’une quinzaine de partis politiques, des organisations de la société civile et des personnes ressources. « Tout le Sahel tant vers le fédéralisme », a-t-il dit. Pour apporter le changement au Tchad, il faut le fédéralisme, disent les tenants de l’option fédérale.

Dr.Koulsy Lamko a fait la présentation du livre, en soutenant que l'État tchadien est un État failli, la violence systémique et la carence structurelle gagnent du terrain.

M. Bedaou Caman souligne que le Tchad souffre de plusieurs problèmes parmi lesquels la justice, l'armée, les finances publiques, l'énergie, l'éducation, la santé etc. Mais ces problèmes se regroupent en deux plus grands problèmes notamment un problème structurel et un problème de gouvernance.

Sur le premier problème, il affirme que le Tchad est divisé en 23 provinces, 115 départements, 422 sous-préfectures dont le seul lubrifiant capable de remettre la machine du pays en marche est la fédération, a-t-il dit. Il ajoute, « le gouvernement actuel est incapable de gérer la capitale. Nous avons plusieurs crises parmi lesquelles la crise énergétique, l'incivisme, les violences tous azimuts et l'injustice ».

Au sujet de la gouvernance, M. Caman dit que le régime au pouvoir et son parti depuis plus de 30 ans ne laisseront qu’un héritage d'abus fondé sur l'injustice, le népotisme, la corruption, la médiocrité, l'incompétence et le mépris. « Le pays n’a aujourd'hui que des responsables analphabètes, des corrompus vieillissant à leurs postes. Le fonctionnaire tchadien travaille 2h par jour avec un niveau de la classe de 5e. Le pays aujourd'hui est devenu une plaque tournante des trafics d'armes et de véhicules cambriolés. Exposé à la misère, le tchadien lambda est étranger dans son propre pays », a-t-il conclu.

Noël Adoum

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