Reportage

Reportage (1382)

En ces temps des fêtes de fin d’année, les ménages ont des difficultés financières. La cause : les prix des denrées alimentaires et produits de premières nécessités passent du simple au double dans les marchés de la ville de Moundou. Et pourtant les autorités de transition ont pris quelques batteries de mesures afin  de réguler cette flambée. Reportage.

L’augmentation drastique des prix de céréales et autres produits de premières nécessités suscite des craintes chez les consommateurs en cette période de fête de fin d’année. Une flambée des prix dans tous les marchés de Moundou, le prix de détail de blé, de la farine a connu une augmentation sans précèdent, bien que la province du Logone soit productrice de l’arachide les ménages font des mains et des pieds pour se procurer 1 litre d’huile. L’année dernière en cette période 1 litre se vendait 1000 F CFA. Il est aujourd’hui à 1500 F CFA. Un sac de sorgho coûte 23 000 F CFA, le sac de riz est à  40 000, le 50 kg de farine de blé à 32500, une boule de savon gros modèle coûte 450, un « coro » de sucre 2 750 francs, un sac de charbon à 5 500.  Les consommateurs moundoulais n’ont que cette question en bouche : comment fêter ?

Une mère de famille se lamente après son retour du marché chercher les cadeaux de noël, « avec 10 000 francs il est difficile d’acheter un habillement complet pour mon enfant de 8 mois. Les habits des petits enfants qui étaient à un prix abordable sont en ce moment plus cher », dit-elle.  Elle rajoute que cette situation vient torde le coût de vie des Tchadiens dont la plupart n’arrivent pas à se procurer un repas par jour. « La fête est une occasion de partages, de joie, de se faire des cadeaux, bref une réjouissance, mais au regard des raisons sociales, elle risque de laisser un goût amer ». Un père de famille affirme que chaque jour est une fête pourvue d’avoir les moyens, dit-il. Mais il se plaint de ne pas avoir la capacité d’offrir de moment de réjouissance à sa famille le jour de la fête. À Moundou, il n’est le seul à cause de la montée des prix, même les salariés ont de la misère.

La vieille des fêtes est une occasion pour les commerçants véreux de monter leurs chiffres d’affaires. Le consommateur, lui, a le choix entre payer ou s’abstenir de fêter en attendant que le gouvernement puisse réguler le prix des marchandises. Mais ça c’est une autre paire de manche selon les moundoulais.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Les travaux techniques  de la 4e édition du festival des arts et de la culture tchadienne, dénommé «Festival Dary» avancent à grands pas au palais du 15 janvier dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena. À 3 jours, tout semble prêt, mais des participants dénoncent des malversations des organisateurs. Reportage.

Contrairement aux éditions antérieures, le festival Dary pour sa 4e édition a été délocalisé de la place de la nation au palais du 15 janvier. Aucune explication n'a été donnée par les autorités à ce sujet. Certaines sources avancent des raisons sécuritaires.

 À 72h de son ouverture, dans toutes les entrées principales du palais des géants hangars en plafond sont placés, des stands d'exposition et des cases toutes faites ou presque sont construits à base de plafond embelli. Chaque case dispose d'une identification provinciale où toutes les provinces du  pays sont représentées par leur particularité. À l'entrée nord-ouest, un ornement de jeux de lumière et des parapluies à la couleur d'arc-en-ciel sont installés. De l'autre côté, en face de la porte d'entrée du bâtiment, une piste de concert est en phase de montage par des ouvriers certains en tenue de protection, d'autres non. Les installations ne finissent pas là. Les ouvriers sont éparpillés un peu partout pour les dernières retouches dans le stand pour l'électrification, la peinture, construction des escaliers en bois, etc.

Israël Olkoumou, ouvrier dit que les travaux sont en bonne marche. « Comme vous pouvez le constater, certains sont en train d'attacher les lumières, d’autres posent les pieds des hangars, etc.», a-t-il confié. Il poursuit que tout rentrera dans l'ordre d'ici deux jours. Le Chef de chantier du lieu qui va abriter cette grande messe culturelle, Khalil Moussa affirme que les travaux sont à 95% et d'ici demain le lieu sera livré au comité d'organisation du festival.

Si tout semble parfait de l'extérieur, les exposants rencontrés sur place se plaignent. Une femme d'une soixante révolue qui a parlé sous anonymat décrit un scandale orchestré par le comité d'organisation. Selon elle, un stand de 3m sur 15 est octroyé à 400.000 FCFA. « Malgré ce prix, il faut passer par un réseau et donner entre 100 et 200 milles de plus », a-t-elle dit. Elle soutient que le prix du stand actuel est injuste. «Quand nous étions à la place de la nation l'année dernière, le stand VIP a été loué à 400 milles FCFA et ici c'est à 1.000.000 ou plus», dit-elle.

Signalons que festival  Dary est une messe culturelle et patrimoniale qui va regrouper toutes les provinces du pays à N'Djamena du 24 décembre 2022 au 21 janvier 2023. Il consiste à promouvoir l'unité nationale, le vivre-ensemble et la cohabitation pacifique à travers des danses traditionnelles, urbaines, des expositions culturelles.

Abderamane Moussa Amadaye

Comme à l'accoutumée tous les chrétiens du monde célèbrent la fête de la nativité (naissance de Jésus-Christ) le 25 décembre prochain. Durant ces moments de réjouissances, les adultes offrent des cadeaux aux enfants et partagent de bons moments dans la joie qui est celle d'accueillir le Christ (nouveau-né, le divin enfant). La rédaction d'Ialtchad a passé le micro au pasteur de l'église évangélique de Melfi Job Miskine, lors de son séjour à Ndjamena. Reportage.

Noël vient du mot Natalis, en latin, qui signifie « Naissance ». A l'époque, Il existe déjà une fête appelée «Natalis Dominis» c'est à dire la fête du seigneur. C'est au IVème siècle qu'il y a eu un évènement majeur dans l'histoire de l'église à travers l'empire Romaine. C'était l'empereur Constantin qui a décrété que tout le monde doit être chrétien et la religion officielle de l'Empire sera le Christianisme. C'est à cette époque que l'empereur Constantin avait imposé que le 25 décembre sera la date de naissance de Jésus-Christ. Mais bien avant le règne de l'empereur Constantin, le 23 au 24 décembre c'était une date où Rome rendait un culte au dieu «Mithra», un dieu, une idole qui à ses origines depuis le Perse. Et le 25 décembre les Romains rendaient un hommage au dieu «Sol Invictus», c'est à dire le «Soleil Invaincu».

Pour le pasteur de l'église évangélique de Melfi Job Miskine, la fête de Noël est beaucoup plus ancienne car certains disent qu'elle appartient au siècle passé il y a des païens qui célèbrent «la nouvelle lune». Quant aux chrétiens, dans la Bible, les références Mathieu et Luc ne précisent pas la date de la fête mais c'est la naissance de Jésus-Christ qui est venu éclairer la date de 25 décembre. Raison pour laquelle la fête est devenue la célébration de la lumière dans le monde qui éclaire tout le monde. Et cette date a été acceptée au IV siècle. Selon lui, la date de naissance de Jésus-Christ est une nouvelle ère qui commence avec la lumière dans le monde. Pour la communauté chrétienne, cette fête est la nouvelle naissance du sauveur Jésus qui va apporter un changement dans le monde car à l'époque de roi Hérode, Jésus était déjà né et considéré comme un nouveau roi qui vient changer les cœurs et éclairer la lumière pour une vie nouvelle qui va délivrer les gens de leurs péchés après sa mort sur la croix. Il ajoute que quiconque croit en lui sera sauvé. Il souhaite joyeux Noël à tous les chrétiens du monde et particulièrement ceux du Tchad, pour que les gens la fête dans la joie et dans la paix et dans la concorde, ensemble que les gens voient cette naissance de Jésus. Il appelle les Tchadiens de toutes religions à fêter ensemble dans la joie et l'esprit de vivre-ensemble.

Noël Adoum

Le Réseau des Femmes africaines ministres et Parlementaires (REFAMP) du Tchad ont organisé ce lundi 19 décembre une conférence sur la rentrée solennelle des femmes ministres et parlementaires dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena. Des femmes venues de différents coins et recoins de la ville de N'Djamena ont pris part à cette conférence. La cérémonie était lancée en présence de la ministre de Genre et de la Solidarité Nationale Mme Amina Priscille Longoh. Reportage.

La rencontre a réuni plusieurs femmes avec pour objectif d’outiller les femmes à assurer leur rentrée solennelle au REFAMP. Elles se réjouissent de cette conférence qui leur permet de développer la politique féminine dans les institutions de l'État. Selon Mme Achta Saleh Damane, au Tchad, le réseau des femmes ministres et Parlementaires a été créé en 1999. Cette conférence est dédiée aux femmes ministres et conseillères. Depuis il y avait eu un certain nombre des femmes nommées ministres et conseillères, pour leur donner des informations sur les instruments juridiques nationaux et internationaux principalement pour les nouvelles parlementaires et les nouvelles ministres pour qu'elles puissent défendre valablement les textes et des lois qui les concernent, car le réseau est là pour elles. Elle affirme que les femmes sont bien organisées dans cette période.

Pour la ministre de genre, Amina Pricille Longoh, ministre de Genre, la femme tchadienne a assuré un franc leadership. A la deuxième phase de la transition, il est nécessaire pour les femmes ministres parlementaires de faire l'internalisation des instruments internationaux et nationaux afin d'en tirer le meilleur profit au bénéfice de toutes les femmes tchadiennes. Les rôles des réseaux africains et parlementaires section du Tchad est de mesurer l'importance de la responsabilité qui incombe les femmes en tant que membre de ce réseau qui n'est pas un réseau ordinaire, mais un réseau au service de la population. Il réunit uniquement les femmes qui ont le pouvoir de décision, celles qui sont au parlement et au gouvernement afin de mutualiser les travaux et de choisir le message afin de mieux contextualiser. Aujourd'hui à travers ce dynamisme, les femmes se trouvent au Conseil National de Transition (CNT), les femmes doivent aller de 50 à 60%. La ministre du Genre pense que c'est aussi l'un des objectifs de cette conférence. Elle affirme que les politiques publiques et les partenaires sont au côté des femmes pour organiser l'assemblée générale du réseau. Les femmes ont contribué à la promotion et à l'émancipation de la femme tchadienne. Dans son allocution, Mme Amina Priscille Longoh a rendu hommage aux femmes tchadiennes, dont l'ex-première dame Hinda Deby Itno qui a laissé des emprunts positifs sur la femme tchadienne. Elle appelle les femmes à être solidaires et s'unir.

Noël Adoum

Le Ministère de la Prospective Économique et des Partenariats Internationaux (MPEPI) est plongé dans un état d’insalubrité à faire pleurer. Ce ministère transversal, poumon de tous les projets gouvernementaux voire de l'économie tchadienne, carrefour de tous les partenaires internationaux est abandonné dans la saleté qui frise la santé publique. Reportage.

Lors de notre visite au ministère de la PEPI, nous avons constaté plusieurs choses en désordre. La première surprise pas agréable nous attendait à l’entrée du ministère avec une panne de robinet occasionnant une mini inondation. Notre surprise n’allait malheureusement pas s’arrêter à ce désagrément. Plus on avançait, plus on y rencontre de mauvaises surprises dans ce ministère poumon de la machine gouvernementale. Toujours appelé Ministère de Plan malgré les multiple changement de nom, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Le bâtiment en lui-même ressemble à un édifice abandonné ou simplement en chantier, du moins il ressemble à un chantier abandonné. C’est vrai que c’est un ministère abandonné à son personnel qui vit une sorte de désespoir sans nom. Si vous constatez des fils électriques accrochés partout sur le bâtiment, ne vous croyez pas à la Société Nationale d’Électricité (SNE). Vous êtes bien au ministère de PEPI.

Après avoir déposé le document objet de notre visite, il nous est venu à l’esprit de se balader un peu partout et en profondeur. Le constat est sans appel : escalier salles, peinture et murs dégradés portes rouillées et sans clés. Le secrétariat où nous sommes entrés pour déposer le document nous a laissés sans mot. Pas d’ordinateur, fenêtres avec des vitres brisées, tables dans des états lamentables, à jeter à la poubelle. Climatiseurs d’un autre siècle posés au sol, odeur insupportable. L’une des choses les plus incompréhensibles et inacceptables, c’est le tas d’ordures dans les escaliers du dernier niveau (voir photo). Comment admettre que le ministère qui est le centre de signature de tous les accords et partenariat économiques soit dans cet état? 

C’est le cœur brisé et dans la pitié que nous avions demandé si le ministre y avait encore son bureau dans le bâtiment. Et s’il recevait ses invités au ministère. « Oui, bien sûr, nous a-t-on répondu ». L’aventure n’est pas finie. Et oh!, la surprise d’un autre monde nous attendait dans les toilettes. Les photos parlent d’elles-mêmes. Les toilettes du ministère sont dignes d’un dépotoir à ordure à la seule différence qu’ici les fonctionnaire déposent leurs…. . Pour être gentils, nous dirons que qu'elles  sont dignes de l'âge de la pierre. Il s’y dégage une odeur nauséabonde. Constatant le désordre, nous avons interrogé un des anciens employés du ministère qui nous a informé que les femmes de ménage ont arrêté l’entretien des locaux pour défaut de paiement. Et que chaque personnel paie de sa propre poche le nettoyage de son bureau. Face à ce désordre, nous avons décidé d’investiguer un peu plus en profondeur.

Nous y reviendrons pour la suite de notre investigation dans ce fameux ministère. 

Noël Adoum

Dans un communiqué publié le 15 décembre dernier, l'Alliance tchadienne universelle pour la Défense de Droit de l'Homme (ATUDDH) s'est indignée par l'arrestation de ses militants et la fermeture de son bureau ainsi que la cessation de ses activités dans le département de Loug-Chari (Bousso) par le préfet. La rédaction a contacté les Secrétaires généraux de l'ATUDDH Cheikh Ben Saïd (section N'Djamena) et Abakar Abakar Saleh Guiscara (Bousso) ainsi que le préfet de la ville de Bousso. Reportage.

Le Secrétaire Général de ATUDDH Cheikh Ben Saïd affirme que le préfet de la ville de Bousso a arrêté 6 membres et militants du bureau de son association de Bousso pour la simple raison qu'ils ont dénoncé les raquettes des agents forestiers et les intimidations sur les paisibles de la ville. Selon M. Ben Saïd, les agents forestiers impliqués dans la raquette et extorsion des fonds sont entre autres l'inspecteur et le commandant du secteur. Ces derniers ont reconnu les faits devant le Directeur de renseignement de l'environnement et le garde forestier, a-t-il martelé. M. Saïd exige la libération immédiate et sans condition de ses 6 militants arrêtés injustement dont deux sont déférés à la maison d'arrêt de Bousso.

Le Secrétaire général de l'ATUDDH, section Laboma, Abakar Saleh Guiscara quant à lui, affirme qu'ils sont escroqués par les agents forestiers. Toujours selon lui, ces derniers leur reprochent d'avoir coupé quelques arbustes pour leur champ. Il déplore le comportement de ces agents qui ont mis le chef de canton en prison sans connaître la cause du problème. Il poursuit qu'ils ont réussi des menaces de ces agents qui crient, «Tu n'es rien du tout, combien des boulamas (chefs de canton) on a tué». Dans son témoignage, il ajoute que les agents forestiers ont réclamé une somme de 750 000 F CFA. Pour lui, c’est trop parce qu'ils sont souvent escroqués par ces agents forestiers qui imposent des grosses sommes à payer. Il affirme que ces agents ont arrêté 2 de leurs frères sans motif alors qu'ils ont nettoyé leurs champs. Ensuite, ils ont arrêté 4 personnes. C'est pourquoi ils ont décidé de se réfugier à N’Djamena pour échapper à l'arrestation du préfet qui a décidé que leur association est illégale malgré la présentation de l’autorisation de fonctionnement de l'association, a-t-il affirmé.

Contacté par la rédaction d'Ialtchad au téléphone, le Préfet de Bousso, M. Ibrahim Adam Ali affirme  qu'il n'a aucun problème qui l'oppose à des citoyens dans sa localité. Il soutient qu'il y a des personnes qui se réclament de l’Association de Droits Humains alors que leur association est suspendue par le ministère de la Justice. Il affirme que les membres de l’association extorquent à la population locale 20.000 FCFA par féerique. Ignorant complètement les raisons de ce faux entretenu par ces citoyens, la justice a été saisie et une enquête judiciaire est ouverte à ce sujet, dit le préfet à la rédaction. Toujours selon lui, après l'ouverture de cette enquête judiciaire, certains membres de cette organisation ont disparu et sont introuvables. Toutefois, le préfet affirme que la justice fera en toute liberté son travail pour que le droit soit dit.

Noël Adoum

Après la mise en circulation de la nouvelle gamme de billets « type 2020» ce jeudi 15 décembre 2022, dans les six États membres de la CEMAC par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).  Ce vendredi 16 décembre, une  conférence de presse a été animée par  le directeur national de la Beac, Idriss Ahmed Idriss en présence de différents responsables de la banque dans la salle de conférence de la Beac. Reportage.

La mise en circulation de la nouvelle gamme de billets de banque ce jeudi 15 décembre 2022, à l'occasion du cinquantenaire de la banque marque ainsi une nouvelle étape dans l'histoire monétaire de l'Afrique centrale. Le directeur national de la Beac Idriss Ahmed Idriss a animé une conférence de presse pour présenter la nouvelle gamme de billets qui est mise en circulation hier. Les nouveaux billets présentent, sur leur face principale, de nombreuses images emblématiques de l'Afrique et plus particulièrement de la sous-région. Notamment des cartes du continent et de l'Afrique centrale stylisées, apparentes ou au contraire disséminés dans les détails de fond sécurisé, des fleurs de tulipier formées de six pétales à l'image des six États membres, de façon figurative ou au contraire très épurée, le logotype de la CEMAC, le bâtiment des services centraux de la Beac, des élans de Derby emblèmes premiers de la Beac.

Dans une  projection d'une courte vidéo de quelques minutes, il a expliqué la nouvelle gamme de billets composée de cinq coupures de: 500, 1000 (petites coupures), 2000 (moyenne coupure), 5000 et 10000 FCFA (grande coupure) et répartie en quatre thématiques : agriculture moderne, santé, éducation, protection de l'environnement, de sa végétation et de sa faune. Les principes de base de l’authentification des nouveaux billets, à travers les signes de sécurité sont: toucher, regarder, incliner et vérifier, a-t-il affirmé.

Pour la première fois en revanche, les textes sont écrits dans les quatre langues officielles de la zone démission, française, anglais, espagnol et arabe. Les billets portent désormais en entier le nom de la monnaie commune, le franc CFA. Ensuite, il rassure que ces billets sont plus compacts, plus modernes et mieux sécurisés. Il conclut que les  nouveaux billets vont circuler ensemble avec la gamme des billets de 2002, avant que ces derniers ne soient progressivement retirés du circuit. la Beac met en circulation uniquement la nouvelle gamme des billets.

Noël Adoum

Le président de l'organisation de la société civile House of Africa Abdeldjelil Bachar Bong et Mahamat Haroun le président de l'Association Culturel pour le Développement social (ACDS) ont animé une conférence de presse ce vendredi 16 décembre à 11h sous le thème « accréditations et désignations de deux (2) représentants du Tchad au Conseil économique et social de l'Union africaine (ECOSOCC) ». La rencontre a eu lieu au siège de House of Africa situé dans la commune de 2e arrondissement de la ville de N'Djamena. Reportage.

C’est en présence de plusieurs participants et des journalistes que la conférence a démarré à 11h00 dans le siège de l'organisation de la société civile House of Africa. Au début, le conférencier affirme que c’est pour informer la communauté nationale et internationale sur l'accréditation de leurs organisations au Conseil économique à la quatrième assemblée générale et permanente que cette rencontre a lieu. Les deux associations sont désignées membres pour un mandat de 4 ans et ont ensuite prêté serment. Le Conseil économique et social de l’Union africaine (ECOSOCC) a été créé en juillet 2004.

L' ECOSOCC est un mécanisme qui permet de former un partenariat solide entre les gouvernements et tous les segments de la société civile africaine. Sa création a permis aux organisations de la société civile d'apporter leurs contributions aux différents programmes de l'Union africaine (UA) afin de faire des plaidoyers et de faire des pressions sur les gouvernements pour les questions prioritaires de l'Afrique au niveau de l'agenda de l'UA.                                      

Pour pouvoir être désigné, il faut postuler près un appel à la candidature via le lien électronique sur leur site. Il dure maximum 6 mois afin que les organisations de la société civile voient l'éligibilité. Il faut fournir des documents et des rapports d'activités. Il y a une commission qui saisit avec la commission de l'UA pour étudier les dossiers. Il affirme qu'au Tchad, il y avait 8 organisations qui ont postulé depuis le février dernier. Deux ont été sélectionnés dont House of Africa et l'ACDS pour un mandat renouvelable une seule fois. Le siège de l'ECOSOCC est  à Lusaka (Zambie).

Pour M. Abdeldjelil Bachar Bong, il faut que les jeunes tchadiens aillent de l'avant parce qu'il ne faut jamais rater de telles opportunités. Les problèmes qui impactent la jeunesse tchadienne et africaine sont nombreux : le problème de la santé, la question de chômage, le problème de l'immigration et de l'éducation. Tous ces éléments, ils peuvent les implémenter à travers les claustres qui s'alignent avec les 10 départements. Il affirme qu'ils vont organiser une séance de consultation et examiner les problèmes de la jeunesse afin de les soumettre aux chefs d'État. Car Mahamat occupe l'une des postes stratégiques de claustre à savoir science et technologie des ressources humaines.

Mahamat Haroun, il se dit fier de représenter le Tchad. Il exhorte la jeunesse tchadienne à oser afin de représenter le Tchad sur le continental et à l’internationale.

Noël Adoum

La 9e édition du festival international Souffle de l'Harmattan placée sous le thème « Témoin de l'histoire, souffle de victoire » est lancée hier mercredi 14 décembre, au Centre culturel Afrotopia (ex ACAMOD) dans le 7e arrondissement de la ville capitale tchadienne, N'Djamena. C'était en présence de l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne Gordon Kriché et du représentant du ministre de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme.  Reportage.

L’édition est lancée mercredi après-midi à 16h. Il a réuni plusieurs écrivains et lecteurs de toutes les provenances, le fondateur agence littéraire Soshène Mbernodji  littéraire, l'ambassadeur de la République d'Allemagne Gordon Kriché et le Directeur de Cabinet, représentant ministre de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme Allamine Mahamat Mbodou. L' ambiance était conviviale et chaleureuse avec la prestation des slameurs.

Soshène Mbernodji affirme que ce festival a pour ambition d'inscrire le Tchad au cœur de l'activité littéraire africaine et internationale. Le souffle de l'Harmattan a accueilli à Ndjamena des grandes personnalités du monde. Pour lui, ce festival est ouvert pour accueillir les écrivains, les étudiants et les hommes de lettres. Dans son allocution, il n'a pas manqué de remercier les partenaires et les participants. Le thème choisi «Témoins de l'histoire, souffle de victoire» est en hommage à ceux qui baptisent le Tchad dans tous les domaines et à ceux qui contribuent de montrer le chemin à des nations futures. C'est aussi le moment de rappeler la mémoire de nos grands artistes, nos grands leaders culturels et de ceux qui suivent aujourd'hui, a-t-il dit. « Ils ont voulu afin de donner de l'espoir et du courage aux personnes qui mènent la lutte au quotidien notamment la liberté par la plume ». Pour lui, chaque édition est un défi qu'il faut relever, car il est de leur engagement ferme de contribuer à l'histoire littéraire, artistique et culturelle. Il appelle les participants à soutenir ce projet, le souffle de l'Harmattan.

L'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne Gordon Kriché pense que l'organisation de ce festival est une excellente idée. Car la littérature et la poésie sont très importantes, ce n’est pas seulement un moyen d'échapper au quotidien, c'est aussi un moyen d'exprimer ses sentiments, son expérience et de communiquer ses opinions et ses rêves pour le futur. C'est important ici au Tchad que dans n'importe quel pays du monde. Il ajoute qu'il y a un grand potentiel dans la littérature tchadienne et les possibilités sont loin d'être épuisées. Cela nécessite un accompagnement et un appui des partenaires internationaux. Il affirme que l'ambassade d’Allemagne est disposée à continuer son appui à la culture non seulement à N’Djamena, mais aussi dans les provinces pour que ce potentiel, très grand, soit mieux utilisé.

Enfin, le représentant du  ministre de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme M. Allamine Mahamat Mbodou, la littérature tchadienne d'expression française est une réalité. Elle a un pas qui s'agrandit dans le genre et en nombre, car les écrivains et les auteurs tchadiens jouent un rôle important dans notre pays pour la construction de l'art. Il se réjouit de ce festival et affirme que toutes les réflexions seront orientées autour du livre. Il se réjouit que certains des auteurs tchadiens soient inscrits dans tous les ordres de l'enseignement. Il demande aux écrivains de faire en sorte que leurs romans, pièces de théâtre, nouvelles et contes soient le reflet de notre identité, de notre vivre-ensemble et du pays où il fait bon vivre. À travers cette rencontre, notre littérature est vivante puisqu'elle symbolise notre identité. Il a motivé les écrivains et les éditeurs à déployer des efforts pour atteindre le sommet de la littérature.

Noël Adoum

Le Comité international de la Croix rouge (CICR) et la Maison des médias du Tchad ont organisé un concours national de reportage humanitaire. La cérémonie de remise des prix aux lauréats à eu lieu ce 14 décembre  à N’Djamena. Reportage.

L’objectif de ce concours est de réfléchir sur le problème des personnes disparues pour que des mesures préventives et des corrections soient prises par les autorités gouvernementales pour prévenir les disparitions. Le thème choisi pour cette première édition est : les personnes disparues lors des conflits armés dans le bassin du lac Tchad : les familles entre espoir et désespoir.

La compétition est ouverte aux journalistes francophones et arabophones, quatre types de prix ont été mis en jeux notamment les meilleures productions des différentes catégories à savoir la presse écrite, la presse en ligne, la télévision et la radio. 14 dossiers toutes catégories confondues étaient enregistrés  conformément à l’avis d’appel à candidatures lancé le 30 octobre 2022.

Les lauréats primés pour cette première édition sont en catégories. Radios, c’est la journaliste Ronel Gloria avec son reportage, « humanitaire, condition de vie des déplacés et préjugés du camp de Darsalam » avec une 12,3/20,  le prix de la catégorie télévision est à attribué à Frida Angeline avec « Les familles victimes des conflits en détresse » , noté 11,5/20, le prix presse en ligne est allé à Adam Ramadan Ibrahim « Lac Tchad , les violences armées séparent plusieurs familles », avec une note de 10,7/20, et enfin le prix de presse en ligne est  attribué à Zibaire N’djérabete avec  « Depuis 8 ans, je suis resté sans nouvelle » 11,2/20.

Pour le chef de support du CICR Elhadji Ibrahima Diouf, le thème choisi tombe bien, car il y a d’innombrables familles victimes des conflits armés ou autres situations violentes vivent dans la dure réalité de l’incertitude sur le sort de leurs proches. Et dans l’impossibilité de tirer un trait sur les évènements violents qui ont bouleversé leur vie. En application du mandat, qui lui a été confié par la communauté internationale de la Croix rouge s’emploie à empêcher que des personnes disparaissent lors des conflits. Il ajoute que d’autres initiatives suivront l’année prochaine pour permettre de mieux juger les connaissances et compétences journalistiques.

Donatienne Rakindang

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