SOJEDEV oriente les nouveaux bacheliers

Aoû 05, 2023

L'association Socle des jeunes pour le développement (SOJEDEV) a organisé une soirée d'orientation aux nouveaux bacheliers le 3 août au centre catholique universitaire à Sabangali dans le 3e arrondissement de N'Djaména. Elle est placée sous le thème, « s’informer pour mieux s’orienter ».

Démarré à 15h passé, cette soirée d'échange a vu la présence des plusieurs bacheliers et des élèves venus de différents coins de la ville de N'Djaména.

Pour l'intervenant Annourh Oumar Affandy, journaliste et attaché de presse à l'ambassade de France au Tchad, le choix de filière après le baccalauréat devient complexe du fait que le système éducatif tchadien ne dispose pas d'un centre d'orientation qui peut permettre au bachelier d'opérer facilement son choix, s'ajoute aussi l’environnement.

Le panel était composé de Annourh Oumar Affandy, attaché de presse à l'ambassade de France, Mbairibar Serge, enseignant chercheur à l'École Nationale Supérieure des TIC (ENSATIC) dans un débat modéré par madame Zenaba Adoum. Pour l'intervenant Serge, les nouveaux lauréats doivent faire le choix en fonction leur ambition et passion. Selon lui, le suivisme dans le choix de filière est très dangereux pour tout nouveau bachelier. Il invite les bacheliers à réfléchir minutieusement avant de faire un choix pour les études supérieures. Car, selon lui, le choix d'une filière fait par suivisme ou par imposition d'un membre de famille sans aucune ambition pourra entraîner l'échec du futur étudiant. Il invite les candidats à d'auto-évaluer, à savoir ce qu’ils veulent et à consulter ceux qui sont passés par le même chemin pour les guider.

M. Annourh Oumar Affandy a soutenu qu’il y a une défaillance du côté du gouvernement. « Le système éducatif tchadien ne dispose pas d'un centre d'orientation qui pourra orienter les élèves », dit-il. Pour lui, c’est un système qui ne permet pas aux bacheliers de choisir leurs options lors des études supérieures. Pour remédier à cette absence, M. Annourh propose que les bacheliers consultent leur entourage, réfléchissent minutieusement sur le choix de chaque filière avant de s’engager. Aujourd'hui la plupart des jeunes font leur choix par suivisme. Il s'est appuyé sur des faits pour illustrer ses propos. « Lorsque Moussa Faki a été élu président de la commission de l'Union africaine (UA), beaucoup de bacheliers ont voulu faire la diplomatie. Tout en ignorant les réalités », dit-il. Il a invité les bacheliers à s'interroger sur leurs capacités financières, les langues apprises et les réalités. « Sans aucune étude au préalable de l'environnement, tout choix fait n'est qu'une peine perdue d'avance. Il faut choisir de manière objective et lucide. Le choix d'une filière c'est comme un voyage, il faut savoir où vous partez et le but recherché pour réussir », a-t-il expliqué.

Abderamane Moussa Amadaye

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