vendredi 29 mars 2024

Littérature : Azor Mbailassem Dingamnayal présente ses deux livres

Mai 28, 2022

Azor Mbailassem Dingamnayal a présenté ce 28 mai au Centre d’Étude et de Formation pour le Développement (CEFOD) ses deux livres. L’un intitulé « Passation du pouvoir, quels modèles pour les leaders ? » composé de cent (100) pages et repartie en deux (2) chapitres avec huit (8) points et l’autre « Aliments locaux à valeurs nutritives » de deux cents (200) pages et repartie en vingt (20) parties. Reportage. 

Le premier ouvrage « Passation du pouvoir, quels modèles pour les leaders ? » est un ouvrage paru aux éditions Toumaï (Tchad) qui décrit un des problèmes épineux que font face les leaders politiques actuels. De l’analyse de l’auteur se dégage deux catégories de modèle de leaders auxquels le choix s’impose : ceux qui se laissent conduire par la sagesse et ceux qui se considèrent tout puissants, omniprésents, omnipotents.

Pour l’auteur, les premiers des cas cité haut, ce sont des leaders aptes à produire des nouveaux leaders à travers leur attitude, leur conduite et sont prêts à laisser leur place le moment venu sans crainte. Par contre, les seconds sont des leaders qui agissent de façon démoniaque et leur ombre empêche les autres de s’épanouir. Tous les moyens sont utilisables et permis, même le plus défendu, lorsque leur intérêt est en jeu. Azor Mbailassem Dingamnayal souligne également que pour être un bon leader de référence et impacter positivement sa génération il faut impérativement avoir cinq (5) choses : un bon caractère, être compétent, avoir l’art de parler et de convaincre, être cohérent et enfin être courageux.

Le second livre intitulé « Aliments locaux à valeurs nutritives », paru aux éditions le Monage (Cameroun), l’auteur raconte que le Tchad regorge de produits alimentaires naturels aux valeurs nutritives avérées, mais des milliers de Tchadiens meurent de malnutrition ou de faim. Selon lui, pour lutter contre la malnutrition des milliards sont injectés par l’État et ses partenaires, mais le résultat demeure le même, inefficient. Pour l’auteur, il faut informer, éclairer et éduquer la population à la bonne hygiène de vie à partir de nos alimentations locales pour une meilleure santé que de se focaliser sur les produits industriels venant de l’extérieur dont on ignore très souvent ses compositions et les conséquences qui vont en découler à court et long terme. Pour assurer son bien-être, le Tchadien doit se nourrir à base des aliments locaux assure Azor Mbailassem Dingamnayal. L’auteur estime que la consommation des aliments locaux permet de combattre la malnutrition. « Un peuple en bonne santé est un gage pour le développement », conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye
Ousman Bello Daoudou

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