DNI : débat sur les conflits intercommunautaires

Jui 28, 2022

Le Centre d’Étude pour le Développement  et la Prévention de l’Extrémisme a organisé une conférence-débat sous le thème « prévention  des conflits intercommunautaires et la promotion du dialogue ainsi  que le rôle de chefs traditionnels, religieux, la société civile et la classe politique ». Plusieurs intervenants ont débattu du thème du jour qui a attiré l’attention de plusieurs participants. Cette conférence-débat entre dans le cadre de la préparation du prochain dialogue national inclusif (DNI). Reportage

Au cours de ce débat, les panellistes ont diagnostiqué les sources de conflits intercommunautaires et ils ont présenté un plan de résolutions. Pour M.  Tamita Djidingar, Président des associations des chefs traditionnels du Tchad, pour mieux lutter contre ce phénomène il faut la mise en place d’un comité de gestion de crise, impliquer et sensibiliser les chefs coutumiers et éviter la stigmatisation de certaines communautés. « La faiblesse de l’autorité judiciaire est l’une de cause, qui empêche la résolution de ces conflits intercommunautaires. L’agriculteur et éleveur sont condamnés à vivre ensemble, qu’ils ne soient pas la proie de chefs politiques. On ne peut pas aller au dialogue national inclusif (DNI) sans résoudre ce problème. Pour une raison inconnue, certains individus véreux  ne veulent pas que ces conflits cessent.  On doit apprendre aux populations de gérer et résoudre leur conflit sans ingérence », ajoute-t-il.

Selon M. Kebir Mahamat Abdoulaye, la promotion de la gouvernance légitime, la culture de la paix et le partage de richesse sont à privilégier. « Nous devons nous investir dans la culture de paix durable, promouvoir la lutte contre la pauvreté, la corruption et le détournement des derniers publics, promouvoir la bonne éducation dès le jeune âge et développer les voies de communication sur l’ensemble du territoire. Une personne bien instruite, quel que soit le problème dans lequel  il se retrouvera, il fera tout pour éviter le conflit. La majorité des Tchadiens sont de jeunes on est dans l’obligation de leur laisser un pays qui a une culture de paix. C’est une ambition difficile, mais pas impossible », affirme-t-il.

Aussi, les participants ont évoqué plusieurs différents sujets lors des échanges avec les panéllistes comme : le chômage de jeunes, l’octroi illégal de titre foncier, etc. Enfin, les recommandations ont clos les échanges.

Rappelons que cette conférence-débat est organisée dans le but de contribuer  positivement à la lutte contre les conflits intercommunautaires.

Maryam Mahamat Abakar

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