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05 octobre, une journée pour célébrer l’Enseignant

Oct 06, 2021

Le monde célèbre ce 05 octobre 2021, la 28e édition de la Journée mondiale des Enseignants. Cette commémoration est placée sous le thème « un esprit de cohésion pour une éducation de qualité ». Les enseignants tchadiens, à travers leur centrale syndicale, étaient en fête ce matin au ministère des Affaires étrangères. Reportage.

« L’enseignant a tout donné jusqu’au fond de son savoir », c’est l’hymne des enseignants par l’ensemble du corps présent dans la salle des Affaires Etrangères. Le secrétaire national du SET, Ngartoïdé Blaise informe que le thème national est, « hommages aux éducatrices et éducateurs disparus ». Selon lui, les enseignants tchadiens par cette célébration dire leur hommage à leurs collègues qui ne sont plus de ce monde. « La pandémie du coronavirus a emporté beaucoup des enseignants. Leur disparition a eu un impact négatif sur les élèves et sur la société ». dit-il. Aussi, de rendre hommage à tous les enseignants qui transmettent le savoir dans des conditions difficiles. L’occasion est ainsi offerte au porte-parole des diplômés en instance d’intégration Nanga Thierry de réitérer leurs vœux d’être intégrés à la fonction publique. Car selon lui, l’État les a formés pour le besoin de la cause.

Comme à l’accoutumée, les enseignants ont formulé quelques recommandations au gouvernement. Ces recommandations sont entre autres : la mise à disposition des enseignants des gels Hydro alcoolique et masques répondants aux normes sanitaires ; la désinfection des salles de classe et l’assainissement de l’enceinte des établissements ; l’augmentation du nombre des structures d’accueil ; l’affectation des enseignants arabophones selon les critères techniques dans les établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire national et la répartition équitable des ressources humaines matérielles et financières en tenant compte de la carte scolaire.

Pour le représentant du ministre de l’Éducation nationale Mahamat Seïd Farah, en tant qu’éducateur, les enseignants doivent se rappeler de la déontologie, ligne directrice de tout enseignant pour accomplir normalement leur tâche. Il ajoute par ailleurs que l’enseignant est la clé de l’éducation, il doit continuer à apprendre pour être digne d’enseigner. Pour que l’enseignant accomplisse sa tâche, l’État doit mettre les moyens à sa disposition reconnaît-il. « Ce droit à l’éducation et à la formation suppose également une bonne gestion des ressources humaines, et matérielles, car un enseignant mal formé et mal géré ne peut donner un bon rendement ». Mahamat Seïd Farah appelle à une prise de conscience pour relever les multiples défis qui pèsent sur le système éducatif tchadien que sont l’accès, l’équité, la qualité et l’efficacité.  Car selon lui, avec les absences répétées ou les grèves de longue durée, ne peuvent assurer la bonne gouvernance des enseignements par apprentissages. Il souhaite enfin le respect du pacte social signé ce 4 octobre par le gouvernement et ses partenaires sociaux. La cérémonie s’est terminée par la remise de 24 attestations de reconnaissance aux militants de quelques centrales syndicales pour service rendu. Un match de football se joue ce soir au stade de Paris-Congo. Il  oppose le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) au Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS).

Kouladoum Mireille Modestine

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