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Dans un point de presse animé ce 21 octobre 2023, le président du parti union des démocrates pour le développement et ne progrès (UDP), Max Kemkoye sur les douloureux événements du 20 octobre, il exige une enquête internationale et une justice internationale. Le président de l'UDP a aussi dressé le bilan de la gestion embrassante de l'an 1 de la seconde phase de transition. 

Pour Max Kemkoye, président de l'UDP, l'effroyable a été atteint le 20 octobre 2022 à la suite de la manifestation réprimée dans le sang à N'Djamena, Moundou, Koumra et Doba. « Ce jour-là, des jeunes tchadiens tombaient par centaines sous les balles assassines de l'ensemble des forces de défense et de sécurité », dit-il. Il relève que le gouvernement, pour se justifier à l'effet de se donner bonne conscience, a qualifié cette manifestation réprimée d'atteinte à la sûreté de l'État et insurrection populaire, affirme M. Kemkoye. S'agissant de responsabilité de cette sanglante répression, le président de l'UDP indique que « les faits sont là, les éléments de forces de défense et de sécurité de façon générale et l'armée en particulier ne répondent qu'à un ordre...en pareille circonstance, tirer à vue ou tirer pour tuer dans une armée ne peut relever de la compétence exclusive de celui qui a le pouvoir de réquisitionner l'armée pour le maintien de l'ordre. Et cette réquisition ne peut se faire que par décret », a-t-il confié à la presse. Face au silence et au manque de crédibilité de la CEEAC dans la facilitation de cette tragédie, selon le Président de l'UDP, son parti promet de se battre aux côtés des victimes pour sauver le Tchad de la junte aux intérêts étrangers en contre partie du pouvoir. « Nous appelons ces gens qui croient qu'ils vont continuer à bénéficier de l'impunité ou qu'il n'y aura pas justice à sortir de leur tanière pour demander pardon car, aucun régime n'est éternel. Et ça sera un Tribunal criminel qui statuera sur leur sort », a affirmé, Max Kemkoye, président de l'UDP. Il poursuit, « le bon sens politique et l'humanisme nous condamnent à s'interdire toute exploitation politicienne de ce drame...nous exigeons l'enquête internationale et la justice pour les victimes...ces morts ne doivent pas servir à rien ou être rangées dans l'oubliettes comme de nombreux événements connus et restés impunis », a-t-il laissé entendre.

M. Max Kemkoye s'est aussi appesanti sur l'an 1 de la seconde phase de transition. Pour le président de l'UDP, les tchadiens vivent les pires situations socioéconomiques et politiques depuis plus de 24 mois dont 12 mois de malheur excessif qu'il résume en 17 points qu'il dénomme « les 17 plaies béantes difficiles à cicatrisées occasionnées par le gouvernement de transition dite phase 2 ». Il souligne l'indifférence et l'irresponsabilité des autorités de transition, l'incapacité à répondre aux urgences économiques et sociales, aux détournements massifs et la destruction de l'économie, l'absence de justice, cherté de vie, des nominations et élévations népotistes, etc.

Enfin, face à ce qu'il qualifie de l'échec total et du pilotage automatique de l'État par des immatures, le président de l'UDP promet que la junte militaire aura le peuple en face. « Partout où règnent ces genres de pouvoir, le peuple a fini toujours par renverser la vapeur car, nous en avions vu et revu les sinistres, célèbres et tout puissants dictateurs finir droit en prison, lynchés par la rue, chassés par les populations, emprisonnés à vie ou tués et exposés. Quelle que soit la puissance d'un dictateur, sa fin a toujours été triste et ils sont légion », conclut, M. Kemkoye, président de l'UDP.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Syndicat National des professionnels de l'Administration du Territoire dénonce lors d’un point de presse la gestion de l'administration territoriale, la revalorisation et l'harmonisation de leur traitement salarial.

Mme Ndeingar Sonia la Secrétaire Générale (SG) dénonce les dérives de certains chefs des unités administratives. « Les nominations par le décret présidentiel sont remplacée par des nominations verbales ou par messages », dit la SG.

Elle affirme que la suspension du gouverneur de Wadi Fira par le président de la transition pour cause la nomination par un arrêté des maires de communes et le sultan du Dar Zakhawa est en violation des textes qui régissent les unités administratives, les collectivités autonomes et les chefferies traditionnelles.

Pour elle, le SYNPAT déplore la militarisation et la politisation de l'administration publique. Pourtant, dit-elle, le ministère dispose des cadres formés à École Nationale de l’Administration (ENA) du pays, de l’étranger. Et qui traînent dans les couloirs du ministère. « La plupart des gouverneurs, des préfets et des sous-préfets sont des militaires sans aucune notion et références de la fonction Publique ». Selon le syndicat, ces pratiques sont perpétrés par les tout-puissants gouverneurs sont la plupart des généraux qui ont fait de la mauvaise gouvernance des unités administratives une règle. Conséquence : les populations sont arnaquées.

Le Synpat condamne ces dérives et propose au président de transition de procéder à des nominations sur la base des critères définis par les textes de la République. Il doit aussi s’investir dans le dossier de la revalorisation et de l'harmonisation salariale des agents de commandement du ministère.

Ousmane Bello Daoudou

Dans une déclaration faite ce samedi 21 octobre, l'association des jeunes pour la paix et la sensibilisation et la citoyenneté déplore la situation socio-économique, politique et sécuritaire du pays.

Moussa Djibrine Ramtallah Hassan, président de l'AJPSC dit constater les agissements des autorités de la transition qui tentent d’instaurer une pensée unique par l'asservissement des Tchadiens. Il affirme que les partis politiques et la société civile favorable à la transition font leur activité alors que ceux de l'opposition démocratique sont empêchés, dit-il.

Pour lui, l'insécurité, la cherté de vie, le recul de la démocratie, le manque de politique d'emploi pour les jeunes, l'injustice sont quotidien, dit-il. Face à la situation, il soutient que la transition dirigé a échoué parce qu’elle est incapable de répondre aux besoins urgents des Tchadiens. Il exige la dissolution du gouvernement afin de constitution une nouvelle équipe Républicaine soucieuse de la vie politique du pays.

Ousmane Bello Daoudou

Par une déclaration officielle diffusée sur le site de l'ambassade des États-Unis au Tchad, le porte-parole du département Américain, Matthew Miller exhorte le gouvernement tchadien à faire la transparence sur les violences du 20 octobre où plusieurs manifestants ont été tués par les forces de l'ordre, selon le porte-parole.

Une année après la tragique et douloureuse répression sanglante du 20 octobre 2022, le département Américain a rehaussé à nouveau le ton sur les autorités de transition. Il affirme dans sa déclaration que « les forces de sécurité du gouvernement du Tchad ont abattu quatre (4) manifestants devant l'ambassade de États-Unis », au cours d'une manifestation du 20 octobre. Il a relevé que lors de multiples réunions avec de hauts cadres tchadiens, les États-Unis ont insisté pour que les responsables de ces meurtres répondent de leurs actes. « Malgré les assurances selon lesquelles l'affaire a été transmise au procureur général, nous n'avons vu aucun signe indiquant que le gouvernement du Tchad prend des mesures pour enquêter ou traduire les auteurs en justice », dit-il. M. Matthew Miller affirme que son pays ne dispose d'aucune information concernant une enquête gouvernementale sur le recours à la force meurtrière par les forces de sécurité contre d'autres manifestants pendant et après les manifestations du 20 octobre, a-t-il indiqué. « Nous n'avons pas non plus connaissance d'une quelconque mesure gouvernementale visant à enquêter sur l'arrestation et la mort de manifestants en détention survenus ultérieurement », a-t-il confié.

Le porte-parole du département d'État américain estime que la transition au Tchad ne peut réussir vers des élections démocratiques que si le gouvernement créé les conditions permettant à l'opposition non-armée et aux groupes de la société civile la pleine participation au processus politique. « Les États-Unis renouvellent leur appel pour que des enquêtes exhaustives soient menées sur ces événements et que toute personne responsable de violations et d'atteintes aux droits humains soit amenée à rendre des comptes », conclut le porte-parole du département d'État américain.

Abderamane Moussa Amadaye

Jour après jour, la manifestation du 20 octobre réprimée a une année. Par un point de presse animé ce jour 20 octobre 2023, la coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l'homme (CASCIDHO) a commémorer cette journée sous le signe de deuil et d'indignation.

Pour Mahamat Digadimbaye, coordonnateur du CASCIDHO, le jeudi noir 20 octobre est un triste souvenir qui rappel une tragédie macabre dont les plaies sont encore béantes, dit-il. Il estime que ce jour les tchadiens se sont entretués, le sang a coulé et les larmes ne pas toujours encore séchés. « Un an après, le CASCIDHO s'indigne de cette barbarie humaine qui visait l'explosion du Tchad en tant que nation, une et indivisible », a-t-il confié. Pour lui, ces événements allaient remettre en cause les efforts de paix, de l'unité nationale et un retour à l'ordre constitutionnel. « Mais les tchadiens dans un sursaut national ont pu préserver les valeurs de l'unité nationale et du vivre-ensemble, sérieusement menacées », a-t-il laissé entendre.

Toujours dans sa déclaration en cette sombre journée du 20 octobre, le coordonnateur de CASCIDHO a tenu à féliciter l'engagement de la CEEAC pour la médiation dans cette affaire et dit attendre avec impatience la publication du rapport, qui selon lui, garantira la paix et la stabilité au Tchad en vue d'un retour apaisé à l'ordre constitutionnel. « De même nous saluons également les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de l'apaisement et la décrispation de la situation politique. Nous faisons référence ici, aux manifestants libérés et ayant bénéficiés de la grâce présidentielle », a-t-il déclaré.

Pour finir, la CASCIDHO dit condamner avec force et fermeté toute exploitation de ces événements tragiques à des dessins politiques inavoués. « Le Tchad, il faut le dire à trop souffert des affres de la guerre et de la division. Le 20 octobre 2022 est le summum. Il est temps que le sang tchadien cesse de couler. En marche vers le retour à l'ordre constitutionnel en lieu et place de nos pleures et larmes, prônons le dialogue et la réconciliation. Nous disons plus jamais les manifestations meurtrières dans notre pays », conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Tchad a célébré le 18 octobre dernier la 16ème édition de la Journée Mondiale de Lavage des mains sous le thème, « lavage des mains, un geste simple qui sauve des vies ». C'est le secrétaire général (SG) du ministère de la Santé publique et de la prévention Dabsou Guidaoussou qui a donné le coup d'envoi de cette activité au centre de santé la léproserie.

 Ousman Doumbouya, représentant de l’Unicef au pays soutient que le lavage des mains est un geste simple si pratiqué régulièrement, il réduit les risques des maladies.  Selon lui, la journée vise à faire passer le message et le répéter. Malheureusement cette journée est négligée mais la célébration plaide pour le changement de comportement afin d’être à l’abris des maladies. Des défis restent à révéler pour promouvoir l’hygiène et l’assainissement.

Selon le SG du ministère, cette journée créée dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé vise également à encourager la culture de lavage des mains est une opportunité pour sensibiliser sur les bienfaits des mains propres et ses bénéfices. « Chaque année des milliers d’enfants dans le monde ne vont pas à l’école à cause des maladies liées aux mains sales. Au Tchad, 9.000 décès d’enfants par an sont dus à la diarrhée.  1 enfant sur 5 en soufre au quotidien, se laver les mains est la meilleure façon d'éviter la propagation de nombreuses maladies »

Noël Adoum

Dans un point de presse hier jeudi 18 octobre à la Maison des médias du Tchad, les organisations de la presse privée ont fait le compte rendu de la réunion avec les autorités de la transition. Et ont formulé une liste de doléances pour dénouer la crise entre eux et la direction générale de la communication de la présidence de la République.

Les responsables des médias privés ont fait des propositions pour une sortie de crise qu’ils qualifient de constructive et durable opposant les médias privés à la direction de la communication présidentielle (DGCOM). Ils réclament entre autres chose, la nomination d'un point focal fiable, capable de transmettre leurs préoccupations directement au président de transition sans passer par l'actuel DGCOM qu'il juge hostile à leur regard. « Nous suggérons le ministre de la communication, et le conseiller aux médias du président de transition à condition qu’ils agissent de manière Indépendante sans l'influence de la DGCOM », disent-ils.

Les responsables des médias privés appellent le gouvernement à la révision des textes législatifs et application des recommandations du DNIS parmi lesquelles, la révision des textes de loi qui régissent la presse. Selon eux, cette révision contribuera à créer un environnement juridique plus favorable à la liberté de la presse, la nécessité de garantir la sécurité des journalistes, un accès libre à l'information à la présidence, à la primature et dans tous les ministères. Il faut signaler cette suggestion innovante pour la création d'une commission permanente nationale et indépendante d'accès à l'Information (CNPAI), gérée par les journalistes et prise en charge par l'État.

Ces organisations demandent le renforcement des capacités professionnelles des journalistes ainsi que la mise à disposition d'équipements adéquats pour leur travail qui selon eux, contribuera à améliorer la qualité du journalisme au Tchad. Ils lancent un cri d'alarme au président de transition d’intervenir pour résoudre les problèmes financiers de la Maison des médias menacée d'expulsion pour non-paiement de loyer.

Enfin, ils demandent aux autorités de la transition de rappeler à l'ordre la Haute Autorité des Médias et de l'Audiovisuel (HAMA) afin qu'elle demeure dans son rôle. Et qu'elle cesse avec ses menaces et intimidations, ni ses tentatives d'influencer les médias de manière partisane.

Abderamane Moussa Amadaye

A l'issue d'une Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 15 octobre à la Maison des médias sur le thème, « Tous ensemble soutenons la Transition et l'UDS derrière le parti de la masse le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) », l'Union des démocrates et socialistes (UDS) a reconduit son président Idriss Moursal et décide de s'aligner derrière le mouvement patriotique du salut en cette phase importante de transition.

Cette assemblée générale extraordinaire a vu la présence de plus d'une cinquantaine de membres et sympathisants réunis à la maison des médias. A l'issue des échanges, son président Idriss Moursal a été reconduit. Pour Mahamat Adam Hissein, Secrétaire Général du parti UDS, leur formation politique soutient la transition qui selon lui reste toujours inclusive et exemplaire de toutes les transitions enclenchées en Afrique francophone. « Après plus de deux ans de transition, des efforts et des sacrifices ont été consentis par le Président Mahamat Idriss Deby Itno », dit-il. Le SG estime aussi que le gouvernement d'union national dirigé par Saleh Kebzabo va bon train et au service du développement du pays et du bien- être de la population, a-t-il confié. Pour clore sa déclaration, le SG affiche et apporte le soutien sans faille de sa formation politique à l’ancien parti au pouvoir, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) pour au mieux affronter les échéances électorales avenirs, a-t-il affirmé.

Abderamane Moussa Amadaye

La Fédération de l'Opposition Crédible (FOC) a organisé une conférence de presse hier samedi 14, octobre au siège du parti socialiste sans frontière (PSF). Cet échange avec la presse est axé sur le lancement d'une pétition contre le facilitateur de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) Félix Tshisekedi sur le processus de transition au Tchad.

Gam Robert, secrétaire général de PSF représentant le président de la FOC Yaya Dilo Djerou, explique que la CEEAC sous la conduite du président Tshisekedi a eu comme mission de faciliter le dialogue sous le principe de subsidiarité. Il soutient que la CEEAC avait fermé les yeux sur toutes les dérives de la junte, notamment la violation des conditions fixées par l'Union Africaine (UA) pendant la première phase de transition. À la suite des événements de 20 octobre 2022, la FOC estime que la CEEAC avait mis en place une parodie de Commission d'enquête qui n'avait jamais rendu publiques ses conclusions. « Les émissaires du facilitateur nous avaient promis que la restitution de leur enquête serait faite lors de la visite du Président Tshisekedi à N'Djamena. Ce qui n'a pas fait », a dit M. Gam Robert.

Selon la FOC, la récente visite de l'envoyé spécial du président Tshisekedi ressemblait à une opération de lobbying et d'achat de consciences en faveur de la junte. L'essentiel des échanges avaient tourné autour de la participation des acteurs de l'opposition dans le gouvernement de la junte sans aucune considération pour 14 propositions présentées au facilitateur, a-t-il indiqué.

Les membres de la FOC dénoncent l'absence de neutralité, d'impartialité et de perspectives de la part du facilitateur de la CEEAC. La FOC demande à la Conférence des Chefs d'État des pays membres de la CEEAC de procéder au remplacement immédiat de M. Félix Tshisekedi comme Facilitateur sur le processus de la transition au Tchad. Ils demandent également le respect des dernières décisions du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, relatives à l'inéligibilité des dirigeants de la transition. « Nous reviendront pour exiger que l'Union Africaine dessaisisse la CEEAC du dossier tchadien en mettant en veilleuse le fameux principe de subsidiarité ».

Enfin, la FOC demande à tous les panafricains, à tous les citoyens des pays membres de la CEEAC et à tous les démocrates tchadiens de signer la pétition afin de mettre la CEEAC devant ses responsabilités.

Noël Adoum

Lors d’une assemblée organisée hier samedi 14 octobre, Le Centre de santé Sainte Mère Térésa de Calcutta évalue ses performances en matière de santé publique.

 Birwé Kaïtouamou responsable dit son centre couvre plusieurs quartiers divisés en zone A, B, hors zone et les personnes nomades. Pour lui, ce centre est une œuvre confessionnelle dirigée par les professionnels. Pour l'année, 3357 personnes de toutes âges ont été consulté, 28 référés dans le centre hospitalier, 186 naissances. « Les maladies récurrentes sont le paludisme et la fièvre typhoïde ».

Le curé Abbé Madou remercie Dieu pour cette œuvre, il affirme que ce centre a ouvert ses portes, il y a à peine deux ans,

Pour lui, après la COVID 19, il y a des questions de survie des populations, c'était urgent de mettre un centre de santé à proximité pour venir en aide à la population en répondant à ses besoins sanitaires. Il soutient que pendant les inondations, le centre a répondu en prenant en charge les sinistrés majoritairement des enfants, des femmes et des personnes âgées.

Abbé Madou, curé de la paroisse Saint Isidore de Babanja de Walia affirme que ce centre a pour mission de redonner le sourire à ceux qui souffrent. Il plaide auprès de ses partenaires et du gouvernement de doter le centre des matériels surtout en appareils de dialyse pour soulager les patients.

Ousmane Bello Daoudou

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