Journal

Journal (974)

Aujourd’hui 2 octobre c’est la date fixée pour la rentrée scolaire. La rédaction est allée dans quelques établissements constater l'effectivité de cette rentrée. Du Lycée Félix Éboué en passant par le Lycée de paix, le Lycée de la liberté et le Lycée Fort Lamy, c’est bien la rentrée.

Au Lycée de la Paix, un silence y règne en revanche au Lycée de la liberté, il y a un peu de l’affluence mais au Lycée Fort Lamy (LFL), une forte affluence des élèves. Et les cours ont démarré sur le chapeau de roue, « tout se déroule normalement dès le jour 1 », dit un surveillant.

Pour Ibrahim Mahamat le proviseur du LFL, la rentrée des classes est effective dans son établissement. Il la justifie en montrant la présence des élèves et des enseignants dans les salles de classes. Il confirme que dans chaque classe l'enseignant du jour a commencé par le premier chapitre. Il soutient « au LFL, c’est la rigueur, les élèves ont un suivi régulier des enseignants ».

M. e proviseur est fier de rappeler que l'année dernière le LFL a présenté 114 candidats au baccalauréat, 113 sont admis d'office et 1 était admissible. Il invite les parents à apporter leur contribution, « c'est grâce à la contribution de tous que le Lycée Fort était 5ème meilleur établissement national », dit-il.

Selon Mahamat Saleh Hassan proviseur du lycée de la paix, la rentrée est timide, quelques rares élèves sont venus pour les inscriptions. L’administration est prête, les emplois du temps sont calés, les enseignants sont disponibles. Il affirme que pour cette année l’inscription est « à 6000f par tranche contrairement aux écoles privées, l'écart est grand ». Il pense que le prix est acceptable. Selon lui, beaucoup des compatriotes ont tendance à négliger les écoles publiques. Pourtant celles-ci font de leur mieux pour la réussite des enfants Tchadiens.

Pour le proviseur du Lycée de la Liberté M. Idriss Hassan Kabba, le ministre de l’Éducation nationale a donné le coup d'envoi le 15 septembre « la rentrée est fixée le 21 pour les classes d'examens et le 2 pour les restes de classes ».

Ce lundi 2 octobre, les inscriptions ont commencé. Ces inscriptions et réinscriptions se font en présence de parents d'élèves. M. Kabba invite les parents à pousser leurs enfants à venir à l'école et aux élèves d'être disciplinés.

Ousmane Bello Daoudou

Lors d’une déclaration hier samedi 30 septembre à la Maison des Médias, l'Association des jeunes pour la paix, la sensibilisation et la citoyenneté (AJPSC) dénonce l'annulation des ordonnance 08, 09, 010 et 011 relatives à l'État d'urgence, aux attroupements, aux réunions publiques et aux manifestations sur la voie publique.

Son président Moussa Djibrine Ramtallah Hassan demande au président de transition que les ordonnances qui restreignent la liberté et enlèvent aux citoyens tous les droits prévus par les textes internationaux que le Tchad a ratifié soient annulés.

L'AJPSC avertit si ces ordonnances ne sont pas annulées et que le Conseil national de transition (CNT) à la reprise adopte ces ordonnances, l’association appellera les citoyens à l'exercice à reprendre les manifestations pacifiques.

Pour lui, si d’aventure les agents de force de l'ordre s'abstient à les empêcher, l’AJPSC portera plainte devant les instances internationales.

Ousmane Bello Daoudou

Le président de la Ligue Tchadienne de Lutte Contre le Cancer (LTCC) Dr. Manikassé Palouma Jean a animé un point de presse hier samedi 30 septembre relatif à la célébration d'octobre rose dédié à la prévention contre le cancer.

M. Palouma affirme que ce mois permet de mener des campagnes d'information et de sensibilisation et d'affiner les stratégies d'actions de lutte contre ce fléau afin de faire le dépistage de cancer du sein. Les recherches ont démontré que le cancer du sein est très répandu dans le monde.

Au Tchad, selon lui, les données sont parcellaires par manque de registre du cancer. En 2020, l'Unité d'anatomie et cytologie pathologique du Centre Hospitalier Universitaire de Référence Nationale a recensé, « sur 367 cas de diagnostics histopathologiques, 108 étaient des cancers, tout organe et tous âges confondus, soit une proportion de 29,42%. Le cancer du sein vient en tête avec 10,18% ». Le manque de sensibilisation pour le dépistage et le manque du plateau technique pour la prise en charge des victimes de cancer sont autant d'écueils à la mise en place du registre, un élément fondamental pour le profil épidémiologique. Ces chiffres montrent l'ampleur que prend cette maladie et la nécessité de s'unir pour lutter efficacement, a-t-il déclaré.

La LTCC invite les Tchadiens à mener une forte campagne de sensibilisation sur les signes et les facteurs de risque du cancer du sein et à faire comprendre l'importance d'un dépistage précoce pour un traitement efficace.

Les activités de la 5eme édition d'Octobre rose se dérouleront à N'Djamena et dans les provinces. Elles seront axées sur l'information su sujet de certains facteurs de risque et le dépistage en fonction des moyens. La LTCC mènera également des séances de sensibilisation dans les institutions publiques, puis des débats radiophoniques et télévisuels. La LTCC estime que la consommation abusive des matières grasses comme la viande, l'alcoolisme, le tabagisme, la sédentarité, l'utilisation des hormones après la ménopause sont autant des facteurs de risques de cancers.

Noël Adoum

La Fédération Tchadienne de mini-football a procédé ce 30 septembre au lancement officiel de ses activités dans la salle multimédia de Centre d'Études pour la Formation et le Développement (CEFOD). Cette cérémonie a été lancée en présence du Secrétaire Général de la confédération africaine de mini-football Sami Bouzid.

Le 1er vice-président de la fédération tchadienne de mini-football Nadjilem Reouteloum affirme que la création de cette discipline sportive est aussi l'œuvre inlassable d'une équipe dynamique et chevronnée dans le seul but de « rendre notre discipline praticable à tous et compétitif au-delà de nos frontières », a-t-il dit.  Il a exhorté les dirigeants des équipes à la pratique de cette discipline, à la bonne gestion, au respect des autorités et toutes les parties prenantes. Leur objectif, c'est d'œuvrer pour une vision commune, a-t-il dit.

Pour le secrétaire général de la confédération africaine de mini-football Sami Bouzid, ce sport est régi par la fédération de confédération africaine de mini-football et par la fédération internationale de mini-football. Un football qui se joue à 5 contre 5 ouvert aux joueurs amateurs. « C’est le sport le plus répandu dans le monde », a-t-il affirmé.

Le Secrétaire Général (SG) du ministère de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs et du Leadership Entrepreneurial Passalet Lazaki soutient que le développement du sport passe par l'implication de tous les acteurs : publics, privés ou associatifs pour proposer des solutions aux problèmes liées à la gouvernance, aux infrastructures, à la formation, au financement, etc.

Le ministère des Sports est instruit pour organiser les états généraux des sports qui se tiendront en novembre prochain.

Noël Adoum

Dans un communiqué de presse rendu public le 28 septembre demandé intitulé « Débout, ensemble pour notre souveraineté, nous le pouvons! », plusieurs leaders de partis politiques, d’associations et d’intellectuels Tchadiens de l’intérieur et de la diaspora exigent le départ des troupes françaises du Tchad.

Ils sont au total 21 signataires à demander le départ de l'armée française du Tchad. Ils soutiennent avoir fait une analyse du contexte actuel marqué par le recul des forces néo-impérialistes face à la volonté des patriotes nigériens, burkinabé, maliens et d’autres contrées africaines. Ces leaders appellent les Tchadiens de tout horizon à se lever dans un élan patriotique pour exiger le départ des troupes françaises. « Nous notons que les puissances impérialistes, fidèles à leur logique de survie et de recherche effrénée d’intérêt égoïste n’ont pas cédé à la tentation de poursuivre leur domination de l’Afrique au lieu de s’engager sur la voie des intérêts communs », ont-ils souligné.

Loin de tirer les enseignements de leurs contradictions internes, les valeurs, les lois et la part de perfidie de l’élite politique et économique, la France semble décidée à s’accrocher à l’Afrique, telle une sangsue, contre la volonté populaire et contre le maintien contre vents et marrées des pouvoirs servant ses intérêts, ont-ils écrit.

Ils accusent la France d’être l’autrice de multiples coups d’État, des grands bouleversements, de génocides en Afrique, allant du renversement des autorités traditionnelles durant la période coloniale jusqu’aux coups d’État militaires, constitutionnels, ainsi qu’à des révolutions de palais comme on l’a observé récemment en Afrique centrale.

Les signataires appellent à la vigilance afin de faire obstacle à toutes manœuvres qui viseraient à prolonger cette domination et demandent au peuple tchadien de poursuivre son engagement pour une rupture totale avec le passé de domination, de misère, de division des peuples.

Ces leaders clament le droit à l’autodétermination. Ils s’opposent catégoriquement à la relocalisation au Tchad des forces françaises chassées du Niger et appellent les forces de défense et de sécurité à un élan patriotique afin de refuser que leur sol soit utilisé pour agresser les peuples frères en lutte pour leur dignité et pour loger des forces colonialistes.

Enfin, les signataires de ce pamphlet exigent le démantèlement des bases militaires françaises au Tchad dans un délai de 3 mois, l’annulation de tous les accords coloniaux et l’arrêt immédiat de toutes les manœuvres et intimidations de la diplomatie française à l’égard des membres de l’opposition libre.

Noël Adoum

Une soi-disant association informé le président des Moto-taximen de Pala interdit aux « filles et femmes de sa communauté de prendre la moto taxi ». Et menace tout conducteur de mototaxi qui ira à l'encontre de cette décision. La justice tchadienne a réagi.

Le procureur de tribunal de la grande instance de Pala Mahamat Abdou Issa dans une sortie médiatique estime que,« la lettre est irréfléchie, incongrue, divisionniste, nulle et de nul effet». Il ajoute, qu’il serait sage et responsable pour les signataires de cette correspondance d'avoir une emprise sur leurs enfants, que de menacer les jeunes qui offrent leurs services, en toute responsabilité, à toutes et à tous de façon indistincte, a-t-il indiqué. Après avoir appelé les membres de différentes associations de moto-taxis de vaquer sereinement à leurs activités, le parquet a mis en garde les auteurs de cette correspondance qu'en cas d'agression d'un seul clando-man par un de leurs, ils seront tous arrêtés et jugés sans complaisance.

Le parquet a procédé à l'arrestation de certains signataires dont Rozi Adoum, Mahamat Hamid, Younous Hamid, et les autres le seront instamment.  Le président de l'association Outo-Kiki des motos-taxis de Pala Kenda M'brao Djaffri et le président de l'association de motos-taxis du département de Mayo- Dallah Toula Luc rappellent que, l'activité de moto taxi est réglementée comme toute les autres activités commerciales, elle n'établit aucune distinction entre ses clients sur la base de leur appartenance ethnique, culturelle, religieuse, sociale, politique, sexuelle ou autres. « Nos associations continueront avec professionnalisme.

Enfin, le parquet rappelle que nul n'est au-dessus de la loi et force est à la loi.

Noël Adoum

Le ministère des Transports et de la Sécurité routière à travers l'Office national de la sécurité routière(ONASER)a commencé a vulgariser le nouveau code de la route du Tchad ce 29 septembre lors d'une cérémonie solennelle organisée dans un hôtel de la capitale, N'Djamena.

Pour Fatimé Goukouny Weddeye, ministre des Transports et de la Sécurité routière, l'entrée en vigueur du nouveau code est une priorité absolue. « Nous étions convaincus que la sécurité routière en 2023 passe par l’adaptation de nos instruments juridiques vieux de plus de 50 ans aux mutât », dit-elle. Dans son allocution, la ministre a relevé que les textes instituant le nouveau code ont introduit de grandes innovations qui tiennent compte à la fois de l’augmentation sans cesse du parc automobile du Tchad, de l’accroissement de villes et populations, des causes récurrentes des accidents de la route. Elle indique 10 innovations sur la nouvelle réglementation routière. «Les nouvelles dispositions du permis de conduire, le sens giratoire au niveau des ronds-points , l'interdiction du téléphone au volant et au guidon, l'interdiction de conduire sous l'emprise de l'alcool, de stupéfiants et de médicaments, le port obligatoire de la ceinture de sécurité, le port obligatoire du casque de sécurité, la limitation de vitesse en agglomérations et hors agglomérations, les arrêts obligatoires aux aires de repos, la protection du domaine public routier et de l'environnement, les infractions et enfin sanctions (amendes)», explique-t-elle. Elle invite la population au respect du nouveau code. « Comme vous le savez, la lutte contre l’insécurité routière est une lutte multisectorielle et plurifactorielle qui appelle à votre constante mobilisation. Je sais pouvoir compter sur vous pour relever ensemble ce défi qui ne nous laisse pas le choix », a-t-elle déclaré à la masse.

Le premier ministre de transition a déclaré que le gouvernement est résolu à jouer pleinement son rôle dans cette lutte, en mobilisant au profit des ministères sectoriels impliqués dans le processus, des ressources nécessaires en vue de la réforme du permis de conduire, la construction des centres de contrôle technique automobile modernes et progressivement installer des radars sur les principales routes afin de limiter les accidents. Il a aussi invité la population à une prise de conscience collective.

Pour rappel le nouveau code de la route vulgarisé ce 29 septembre va entrer en vigueur dès le 20 octobre prochain.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Fond National d'Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) en partenariat avec le centre d'apprentissage Oxford ont procédé ce 28 septembre 2023 à la remise des attestations à 233 jeunes vacanciers formés en électricité, bâtiments, bureautique, conduite automobile et installation solaire.

Cette cérémonie a vu la présence des autorités administratives et cadres des institutions étatiques. Elle a démarré par une démonstration extraordinaire des initiés en électricité et installation de panneau solaire.

 Pour Hamid Yamouda Djorbo, Directeur Général du FONAP, cette formation vise à outiller les jeunes des techniques appropriées dans des métiers porteurs et actifs qui leur permettront facilement d'intégrer le marché de l'emploi ou de monter leur propre entreprise. Il estime que ce programme de formation par apprentissage de 3 mois initié par le FONAP traduit la volonté du gouvernement et en premier du président de transition à lutter directement ou de façon indirecte contre le chômage et créer de l'emploi. Quand à Adam Charfadine, DG du centre Oxford, cette formation par apprentissage de plus de 200 vacanciers n'a été plausible que grâce au FONAP qui a financé, suivi et appuyé sans faille le centre ainsi que les apprenants, dit-il. Il a rappelé aussi aux apprenants de mettre en pratique les connaissances acquises lors de formation.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans une correspondance adressée ce 25 septembre 2023 au gouverneur de la province du Chari-Baguirmi et président provincial de la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Referendum Constitutionnel (CONOREC) de cette province démissionnent de cette commission.

Ils sont au total 14 personnes à signer cette correspondance de leur démission à. Raison : l'attitude et au comportement de leur président départemental M. Ibrahim Adam Ali, écrivent-ils. Selon les démissionnaires, c’est depuis leur installation le 7 avril qu’il n'y avait pas eu de rencontre des membres du bureau pour donner des orientations sur les activités. Ils affirment que, « le travail de la CONOREC est un travail d'équipe et non le travail d'un seul individu. Car nous avons travaillé dans les conditions très difficiles et considérés par leur président départemental comme ses subordonnés et non ses collaborateurs ».

Ils soutiennent que certaines difficultés financières n'ont pas permis aux membres du bureau départemental de suivre leurs activités dans les différentes sous-préfectures. « Le bureau n'avait pas un fonds de fonctionnement au début, mais il s'était débattu pour la saisie et la photocopie des listes des membres des différentes commissions sous préfectorales ».

Selon les 14 agents, lorsque les moyens financiers sont mis à la disposition de la CONOREC départementale, ses membres ne sont pas impliqués dans la gestion de ce fonds ils ne s'occupent que des papiers et matériels ». Ils dénoncent l'implication de certains commerçants dans la gestion. Malgré tous ces problèmes, les membres de la CONOREC ont finalisé les opérations d'enrôlement biométrique électoral. « Nous avons décidé de nous retirer de cette commission afin de laisser la place à une nouvelle équipe qui pourrait mieux faire », ont-ils exprimé dans leur lettre de démission collective.

Noël Adoum

Le Directeur du Musée National du Tchad, Adoum Gariam Phillipe a démissionné de son poste après 6 ans de service, selon une lettre de démission dont Ialtchad Presse a obtenu copie. Dans cette lettre, le démissionnaire affirme avoir été confronté à des actes d'intimidation, de blocages et de mépris de la part du ministre des Affaires Culturelles, du Patrimoine Historique, du Tourisme et de l'Artisanat, M. Abakar Rozzi Teguil.

Dans sa lettre, M. Gariam Philippe dit avoir pris cette décision après une profonde réflexion et a considéré que c’est la meilleure option. Il la justifie en évoquant le comportement peu orthodoxe du ministre à son égard. Il soutient aussi que depuis la nomination du ministre Teguil, « il est difficile de travailler de la même manière qu'avec ses 8 prédécesseurs, avec qui il a travaillé sans obstacle », écrit-il. Dans la lettre de démission il a été aussi question de l'attitude hautaine et méprisante du ministre à l’égard de M. Gariam Philippe.

Cette démission représente un coup dur pour le gouvernement tchadien, qui cherche à rapatrier les objets tchadiens spoliés pendant la période coloniale, alors que des actions sont en cours pour inventorier ces objets dans les musées français. Le Directeur démissionnaire, que nous avons contacté, a confirmé sa démission tout en refusant de donner plus de détails tout en soutenant rester une personne ressource et prête à aider à l'identification de ces objets.

Le Coordonnateur Général de la Maison des Patrimoines Culturels Culturel du Tchad (MPCT), que nous avons également contacté, a préféré ne pas commenter cette démission. Il affirme que malgré qu'il soit l'autorité hiérarchique qui chapeaute le musée national et la bibliothèque nationale, il n'a pas reçu le sois-transmis de cette démission. Il dit avoir lui aussi appris cette nouvelle de ses supérieurs au ministère, « j’ignore le contenu et les raisons de la démission du directeur du musée national ».

Abderamane Moussa Amadaye

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays

Votre Publicité sur Ialtchad Presse