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Journal (969)

Au cours d'une cérémonie présidée par Dr Gotoum Nadjinangar présidente du Jury ce vendredi 28 juillet à l'Office National des examens et concours du supérieur a annoncé les résultats du Baccalauréat session de juin 2023.

Dr Gotoum Nadjinangar affirme que pour la série A4 sont admis au 2e série sont 13393 soit un pourcentage 23,76 pour un effectif de 34115 par contre la série AA est 17 14 admis avec un pourcentage de 21,80. Elle ajoute que pour AB, C et CA respectivement 29 admis avec 27, 36 %, 154 admis avec 14,03 %et 9 admis avec 14, 75%. Elle soutient D, D arabe et E avec 5045 admis avec 22,79 %, et E 39 admis avec 39,39 %.

En ce qui concerne G1, G1arabe, G2 et G2 arabe puis G3 elle affirme que respectivement 274 avec 22,72 %, 11 admis avec 23, 91 %, et G2, G2 arabe 219 admis avec 24, 89 %, 1 admis avec 3,70 %enfin G3 avec 36 admis avec 35,29 %. Elle rappelle que le total des Admis de la 2e série est de 57546 avec 61,26%.

Il faut noter que l'effectif total de toutes les séries est de 93944, un pourcentage total de 61,26 %

Ousmane Bello Daoudou

Les Tchadiens donnent de moins en moins de sang. Les responsables du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) alerte de la situation en cette journée de célébration mondiale du Donneur de Sang sous le thème, « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent! ». La cérémonie a eu lieu à l'agora du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS). Le Secrétaire général (SG) du ministère de la Santé et de prévention M. Dabsou Guidaoussou. Plusieurs ONG, médecins et autorités politiques ont brillé par leur présence dans cette cérémonie qui a commencé par un sketch sur l’importance du don volontaire du sang.

Pour le SG, la journée mondiale du donneur de sang est significative. C’est le moment d’exprimer la reconnaissance solennelle du mérite des citoyens qui se sont engagés à sauver volontairement des vies par le don de leur sang, a-t-il dit. « La demande de sang est plus pressante pour les femmes du fait des complications à l’accouchement, pour les enfants à cause du paludisme, mais aussi à cause des maladies génétiques ».

Le Directeur Général du CNTS Dr. Mbanga Djimadoum a expliqué que le centre fait face à une baisse de don de sang ces dernières années. Il a interpellé les citoyens à faire plus de dons de sang pour sauver des vies. « C’est un précieux liquide, vital qui coule dans vos veines, vous en êtes les propriétaires exclusifs, personne d’autre que vous ne peut décider de le faire ce don, à part vous-même, dans un élan de générosité, d’altruisme et de compassion pour sauver la vie de nos semblables. Le don de sang devient pour nous, citoyens, un devoir national » a-t-il affirmé.

Le représentant de l’OMS, Dr Mamoudou Thierno a abordé les facteurs qui empêchent les citoyens de s’approcher du CNTS pour le don de sang. Il affirme que les Tchadiens sont réticents à donner du sang. On constate une couverture insuffisante des besoins dans le pays.  Il ajoute, « selon l’OMS pour qu’il ait une couverture suffisante, il faut 1 à 2% de la population à participer au don de sang. Les croyances religieuses et culturelles sont les principales causes de ce refus de don ».

Il n'a pas manqué de souligner la répercussion de la crise soudanaise sur le Tchad. « Le Tchad accueille les victimes de la crise soudanaise parmi lesquelles plus de 2 000 blessés ont besoin de sang. Tous ces aspects doivent interpeller les citoyens à faire plus de dons afin de couvrir ces besoins », a-t-il laissé entendre.

Selon lui, le ministère de la Santé a constaté une baisse progressive de donneurs bénévoles de sang à cause de la pandémie COVID-19, à la crise économique due à la chute du prix de pétrole qui a entraîné la baisse de la sensibilisation en faveur du don de sang. « La célébration de cette journée est une occasion pour conscientiser, informer et sensibiliser les populations sur l’utilité du don volontaire de sang ».

La cérémonie de la journée mondiale des donneurs de sang a été clôturée par des remises des attestations d'honneurs aux donneurs de sang.

Noël Adoum

L'association Nouvelles initiatives pour le Développement agropastoral a organisé un point de presse ce jeudi 27 juillet 2023 au siège national dans le quartier Ndjari du 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Pour Mahamat Gada Haroun président de l'association nouvelle initiative pour le développement agropastoral explique avec désolation et pincement malgré les énormes potentialités naturelles et halieutiques, le gisement d'or que regorge le Batha sa population vie dans une pauvreté indescriptible, le mépris et la discrimination totale. Elles ne bénéficient de rien en matière d'œuvre social.

Pour lui, ces souffrances des sédentaires et des nomades poussent l’association NIPAD à se fixer comme objectif de servir de courroies de transmission entre les populations locales abandonnées afin d'atténuer sa souffrance en demandant aux entreprises exploitant l'or d'agir dans les œuvres sociales en venant en aide à la population.

Il souligne que l'urgence n'est pas le désenclavement de Yao, vu sa situation géographique dans la cuvette du Lac Fitri, « il est urgent d'investir dans la construction des infrastructures scolaires, sanitaires, des points d'eau, des aires de stationnement des bétails et demander la délocalisation du chef-lieu du département de Fitri dans la commune d'Ambassatna ».

Pour finir, M. Gada demande à la Société Nationale d’exploitation Minière et de contrôle (SONAMIC) de respecter leur plan de gestion environnementale et être vigilants sur l'utilisation des produits chimiques à la pollution de l'environnement et les us et coutumes de la population locale.

Ousmane Bello Daoudou

Après 30 ans de service, de anciens douaniers de 23 régions demandent au président de transition de les intégrer à la fonction publique. Leur porte-parole M. Youssouf Hassan fait cette annonce lors d'un point de presse organisé ce mercredi 26 juillet à la maison des médias du Tchad.

M. Youssouf Hassan a déclaré qu'ils sont au total 368 anciens douaniers, « nous avons travaillé depuis plus de 30 ans sans être intégrés à la fonction publique. Certains sont handicapés, d’autres sont morts, d'autres sont devenus aveugles, d'autres sont tourmentés pour avoir travaillé dans les zones très dangereuses, etc. ».

Selon le porte-parole, certains de ses collègues ont laissé des veuves et des orphelins. Il ajoute que compte tenu de leur expérience de plus de 20 ans de service, « nous espérons être utiles pour servir notre pays ». Il a rappelé aussi le leur passé en soutenant que la brigade mobile a participé à la défense de la patrie dans plusieurs guerres notamment à Tanoua, Wadi Ara, Bardaï, Zouarké, Amdjiremé et la guerre de 2 février 2008.

Enfin, les anciens douaniers sollicitent l'implication personnelle du ministre des Finances, du Budget et des Comptes publics ainsi que celui du président de transition pour leur intégration à la fonction publique.

Noël Adoum

Le Projet d’Appui à la Réinsertion socio-économique des groupes vulnérables dans le bassin du Lac Tchad (PARSEBALT) a annoncé la réception des vaccins et du matériel technique pour la mise en œuvre de la campagne de vaccination. 

Pour le Secrétaire Exécutif de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), financier du projet, l’exécution de cette opération dans deux provinces le Lac et le Hadjer Lamis prévoit l’acquisition de matériels composés de 201 000 doses de Symptovac, 301 000 doses d’Anthravac, 54 000 comprimés de Distozem, 34 Seringues automatiques, etc. Ces matériels sont destinés à lutter contre le charbon bactéridien et le charbon symptomatique dans les deux provinces de la zone d’intervention du Projet et de déparasiter 5% des animaux vaccinés.

La Directrice générale Adjointe des Services Vétérinaires Dr. Dingambaye Ghislaine Mbernodji rappelle que cet appui à la campagne de vaccination ciblée dans les deux provinces vient compléter les efforts du ministère pour améliorer la santé du bétail et augmenter leur productivité.

Il faut rappeler que le Tchad est inscrit sur la liste des pays sahéliens pour l'éradication de la peste de petits ruminants (PPR) à l'horizon 2030 et le contrôle de la péripneumonie contagieuse des bovidés (PPCB), deux principales maladies à l'origine des pertes importantes de cheptels.

Noël Adoum

Le coordonnateur de la cellule technique de la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Référendum constitutionnel (CONOREC), Issa Adjideï a animé un point de presse ce mardi 25 juillet relatif sur les mécontentements des agents de révision du fichier électoral.

Lundi 24 juillet, ces agents mécontents affirment avoir été écartés des équipes d'enrôlement malgré avoir réussi les tests. Ils réclament justice. La CONOREC, indique que sur 1700 agents. 1400 ont passé le deuxième, « nous avons recruté uniquement les meilleurs qui sont les 1400 agents », dit la commission. Certains agents qui n'avaient pas été retenus ont fait une déclaration et d'autres ont utilisé leur carte pour monter à bord des bus à destination des provinces. Une fois sur place, leurs noms n'apparaissaient pas sur la liste, provoquant ainsi leur mécontentement, a justifié le coordonnateur.

M. Issa Adjideï dit avoir lancé un processus de recrutement des agents pour l'opération d'enrôlement des électeurs dans la zone méridionale du pays. Cette opération s'est déroulée de 27 au 9 juillet 2023. « 5 postes sont créés. Il y a des administrateurs, des superviseurs, des maintenanciers, des opérateurs d'enrôlement et des agents de distribution des cartes ».

Selon la commission, les recrutements des superviseurs et des agents de distribution des cartes se feront par la commission locale dans chaque province. Au sujet de la statistique, M. Issa Adjideï affirme qu’un comité ad hoc a été mis en place et a donné les chiffres suivants :  1617 dossiers ont été réceptionnés dont 1323 dossiers présélectionnés, ensuite 6899 agents ont effectivement passés le texte de recrutement.

Selon lui, plusieurs ont déposé leurs dossiers sans passer le texte de recrutement. Il y a 23 administrateurs de concentration admissibles, 115 maintenanciers et 1700 agents d'enrôlement. Pour chaque poste, «il y a une liste d'attente qui est composée de 10 administrateurs, 50 pour les maintenanciers et 100 pour les agents d’enrôlement », a-t-il précisé.

M. Issa Adjideï a expliqué que présentement il y a 1 620 formés et évalués sur le terrain, parmi eux, il y a 7 administrateurs de concentration, 34 maintenanciers et 1 424 agents d'enrôlement officiellement déployés dans la zone méridionale du pays.

Noël Adoum

Le Collectif d’Action des Jeunes pour la Paix, le Développement et l'Émergence du Tchad (CAJPDET) dit se réjouir de la mission du facilitateur de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). Le CAJPDET invite la jeunesse à faire bon usage des réseaux sociaux et félicite le processus d'organisation du référendum constitutionnel. Le Président du CAJPDET, Mahamat El-Mahdi Abdramane a parlé dans son point de presse de trois points essentiels.

Tout d'abord, a félicité le facilitateur pour sa visite de travail, la semaine dernière au pays. Pour lui, la deuxième phase de la transition sous le président de transition, Mahamat Idriss Deby est sur de bons rails, « cela sert même d'exemple unique dans la région. J’encourage les autorités de la Transition pour la conduite des affaires pour faire du Tchad un havre de paix », dit-il.

Ensuite, pour M. El Mahdi les réseaux sociaux sont mal utilisés. Il invite la jeunesse à en faire bon usage. « Les réseaux sociaux sont devenus un instrument de propagation de haine, de division, voire de calomnie », affirme-t-il. Il insiste pour dire que le bon usage consolide la paix, le vivre-ensemble et l'unité prônée par le Président de transition et le gouvernement.

Pour finir, le CAJPDET dit féliciter le processus démocratique du recensement électoral. « Nous exhortons tous les jeunes qui ont atteint l'âge de la majorité, s’ils ne sont pas encore inscrits sur la liste électorale de le faire rapidement », a-t-il indiqué. De même, il exhorte la Commission Nationale Chargée du Référendum constitutionnel (CONOREC) à travailler avec professionnalisme. « Le CAJPDET entreprendra une vaste campagne de sensibilisation dans les 10 arrondissements de la capitale ainsi que dans le Tchad profond pour inciter les jeunes à s’inscrire », conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Mariamou Boukar Adji a annoncé la parution de son livre, une pièce de théâtre intitulé « Le destin d'Amira », parue aux Éditions du printemps à Cotonou dans la capitale béninoise. Ce livre compte plus de 200 pages et subdivisé en 11 tableaux dont chaque tableau comporte plusieurs scènes.

Dans « Le destin d'Amira », Mariamou Boukar Adji dénonce une société où les filles sont chosifiées, maltraitées et aliénées. « L’histoire se concentre sur Amira, une jeune fille brillante et innocente qui subit les épreuves de la vie », dit l’auteure. Amira, mariée de force à un homme bien plus âgé doit supporter trois coépouses.

L’auteure dit explore, dans cet ouvrage, les maux socioculturels qui gangrènent la société tchadienne. C’est le destin tragique d’Amira, une adolescente privée de sa jeunesse et qui aspire à une vie normale qui est retracée de manière mélancolique. « Ses droits sont violés par des parents insouciants et cruels. Une victime d’un destin fatal », a-t-elle déclaré. 

Mariamou Boukar Adji soutient que la raison qui l’a motivé à écrire ce livre est son amour pour la littérature. Elle ajoute, « quand je lisais des livres tout mon rêve était d'avoir un livre propre à moi, écrit par mes propres mains ». Elle déclare que le manque d'écrivains dans sa province le Mayo-Kebbi Est l'a poussé à écrire un livre pour dénoncer les phénomènes des mariages précoces et forcés, la polygamie, la non-scolarisation de la fille et son non-maintien dans le système éducatif, etc.

Selon elle, la couleur rouge de la couverture du livre accompagné de l’image d'une jeune fille voilée très triste adossée à un arbre exprime la mélancolie et l'anxiété des jeunes filles mariées de force. « Dans la pièce de théâtre, à chaque fois que le tableau se termine, on fait tomber le rideau qui symbolise la page de garde ». Les recherches et la rédaction du livre lui ont pris trois longues années.

Noël Adoum

L'association pour la sensibilisation et la scolarisation des jeunes tchadiens (ASJT) a lancé ce 22 juillet à la Maison de la Femme dans la commune municipale du 8e arrondissement de N'Djaména le projet d'appui à la scolarisation des enfants issus des couches vulnérables au Tchad (PASECOV).

Pour Halima Souleymane, coordonnatrice du projet, le PASECOV couvre 4 provinces au pays (le Ouaddaï, le Batha, le Chari-Baguirmi et le Moyen-Chari). « Le projet s'étend sur 3 ans et vise à prendre en charge 100 filles reparties en vague de 25 dans ces 4 provinces », a-t-elle expliqué. Elle soutient que le projet est un défi pour faire avancer la cause des femmes par l'éducation. Elle invite les personnes de bonnes volontés, les décideurs politiques, etc. à œuvrer dans ce sens pour que l'éducation de la jeune fille soit une priorité et l'égalité une réalité. Toujours selon elle, la femme est une actrice importante et clé du développement d'un pays et du progrès de l'humanité.

Pour Ahmat Tanguir, les 4 provinces ciblées par le projet ne sont pas fortuites. « Nous les avons choisis parce que nous sommes présents dans ces provinces. On ne peut essayer que là où on est depuis 2019 avant d'étendre à d'autres provinces d'ici 2030 », a-t-il dit. Il a également affirmé qu'à travers ce projet, les filles et les parents seront formés en entrepreneuriat. Ils seront soutenus financièrement pour être autonomes.

Abderamane Moussa Amadaye

La plateforme Nouveau citoyen a organisé un point de presse ce samedi 22 juillet 2023 relatif à l'évolution des travaux de la CONOREC sur sa publication du chronogramme officiel du processus électoral référendaire à la maison de Médias du Tchad au quartier Moursal dans le 6e arrondissement de la ville de N’Djamena.

M. Adoum Inoua dit qu’au-delà des aspects procéduraux et techniques soulevés lors de la mise en œuvre de la CONOREC, l 'adoption du projet de constitution et du processus référendaire envisagé, la plateforme « Nouveau citoyen » prend acte du chronogramme officiel relatif au processus électoral référendaire adopté en date de 14 juillet ».

La plateforme « Nouveau citoyen » s'engage à mener des activités de sensibilisation, de formation et d'observation pour une participation active des citoyens afin qu'ils puissent exercer leur droit civique, disent ses dirigeants. Ils ajoutent que ces actions contribueront à un vote utile en toute conscience et toute indépendance pour un retour à l'ordre constitutionnel.

Enfin, la plateforme appelle à la transparence et à la crédibilité des urnes, « c’est un principe de base de la démocratie que le choix de la majorité soit respecté et accepté de tous ».

Ousmane Bello Daoudou

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