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La plateforme le « Tchad d'abord » a organisé un point de presse ce samedi 22 juillet relatif au processus de l'organisation du référendum constitutionnel à son siège national au quartier Mardjandaffack dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Djadodde Békoutou Isidore se réjouit de la déclaration du ministre de l'Administration et de la Bonne Gouvernance pour l'organisation du référendum constitutionnel. Selon cette plateforme, « c'est une étape franchie qui prend en compte toutes les sensibilités. Et qui a la volonté de respecter le cahier de charges de la transition, adopté au Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) ».

Toutefois, la coordination de la plateforme appelle la CONOREC au respect des libertés citoyennes en favorisant l'inclusion de toutes les parties dans ce processus pour que chacune joue son rôle.

Elle invite les citoyens qui ne se sont pas inscrits sur les listes à le faire afin de faire valoir leur droit de vote prévu pour le 17 décembre 2023. Compte tenu de la fragilité de l'état sociopolitique du pays, la plateforme invite la CONOREC à la transparence dans la publication des résultats.

Ousmane Bello Daoudou

Après la rencontre avec le facilitateur de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi en visite au Tchad, des acteurs politiques et de la société civile réagissent ce vendredi 21 juillet. Vox pop.

Gilbert Morba, représentant de Groupe de Concertation des Acteurs Politique (GCAP). « Le facilitateur a fait semblant de nous écouter. En l’entendant, on croirait être en face du porte-parole du gouvernement de transition. Une confusion lourde planait sur la qualité du débat. Il a rencontré différemment les acteurs. D'abord les partis politiques, ensuite la société civile et les religieux. Nous avons souligné les évènements de 20 octobre, mais M. Tshisekedi n'a pas été clair sur ce sujet.  Il a affirmé que cette question ne regarde pas le facilitateur, mais ça relève des Tchadiens entre eux-mêmes. Il a esquivé les problèmes liés à la réconciliation nationale. Quel est le rôle et l'utilité d’un facilitateur qui ne se prononce pas sur les morts du 20 octobre ? Pire, il était incapable de réaffirmer ce que l'Union Africaine (UA) a exprimé dans sa décision de non-éligibilité de ceux qui gèrent la transition. Nous exigeons une enquête internationale sur l'assassinat du président Idriss Deby Itno pour que les Tchadiens soient tous éclairés. Pareil sur les évènements de 20 octobre ».

Gam Robert, secrétaire général du PSF. « Nous avons tous été surpris par le virage que cette visite a pris. Le facilitateur dit simplement venez accompagner la transition. Toutes les propositions qui ont été faites ont été balayés. Nous avons compris qu’il ne faut rien attendre de facilitateur. Il a commencé à faire l'éloge du président de transition. Ensuite, il a dit que si les partis d'opposition rentrent dans la CONOREC, le processus sera bloqué. C'est pourquoi il faut que ça soit le gouvernement qui gère. Et devienne juge et partie. Nous n'allons pas accompagner ces gens-là tant que les conditions d'une élection transparente ne soient pas réunies. Le PSF ne prendra pas part à cette mascarade ».

Soumaïne Adoum, porte-parole de Wakit Tamma. « Premièrement, un facilitateur doit être neutre et à équidistance par de tous les acteurs. Deuxièmement, il lui faut du recul pour ne pas donner une opinion sur le sujet auquel il est facilitateur. Nous les membres de Wakit Tamma ont protesté dans la salle parce qu'on n’a pas eu droit à la parole. Sur la forme de l'État, le facilitateur prodigue des conseils pour attirer notre attention en soulignant les risques de l'État fédéral. Il est venu pour trouver aux Tchadiens la forme de l'État qui les arrange, mais pas pour choisir. Il fait un choix pour les déguiser en conseils. La seule enquête de la CEEAC acceptée par le président de transition n'a toujours pas été rendue publique. Nous avons fait face à un mur. Il nous a quittés sans aucune perspective. Ce n'est pas responsable. Il doit démissionner ».

Banyara Yoyana porte-parole du Bloc fédéral. « Le Bloc fédéral dérange le système, c’est pourquoi il a été écarté. Nous avons essayé de lui poser des questions, mais il les a étouffés. Tshisekedi est venu pour autre chose. Pas pour écouter les Tchadiens et les sortir de la crise. C'est un héritier qui est venu apporter son soutien à un autre héritier ».

Propos recueillis par Noël Adoum

Les examens de la 2e session du baccalauréat de l'Enseignement du Second degré 2023 commencent jeudi à 8h sur l’ensemble du pays. Les candidats se sont réunis en masse pour les préparatifs de plusieurs matières.

Ils sont au moins 23 975 candidats de différentes séries à composer la 2e série des épreuves. Au lycée Félix Éboué, les candidats sont venus de différents quartiers de la capitale, N'Djamena, pour préparer les épreuves. Certains sont encadrés par les enseignants, d'autres ont occupé la cour pour réviser leurs leçons.

M. Adoum Attom Djibrine, candidat de la série en D, explique, « les préparatifs évoluent bien. Je demande à Dieu de m'aider pour demain. Il n’y a plus du temps. Le jour J reste toujours crucial, Dieu agira inchallah ».

Mahdi Ali Mbodou Langa est enseignant de terminale D. Il est venu aider les candidats, « comme d'habitude, j'organise des cours de soutien pour aider les candidats. J'ai déjà aidé une dizaine d'élèves, candidats au baccalauréat série D. Ils vont réussir ».

Zeïnab Hangata est candidate en série A4, « les préparatifs avancent bien. Je me suis mis au travail aussitôt après la proclamation des résultats du premier tour. Une semaine, c’est suffisant pour me préparer. Je donnerai le meilleur de moi-même demain et Dieu agira par sa grâce ».

Noël Adoum

Le coordonnateur national de la Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l'Homme (CASCIDHO) a fait un point de presse ce mercredi 19 juillet pour dire qu’elle va organiser des campagnes de sensibilisation pour le futur référendum constitutionnel.

Son coordonnateur Mahamat Dingadimbaye affirme que le référendum constitutionnel se pointe à l'horizon avec la communication du président de la Commission Nationale Chargée du Référendum constitutionnel (CONOREC). « La CASCIDHO prend acte et s'engage à suivre et observer tout le déroulement du processus pour veiller à la transparence et à la crédibilité du scrutin référendaire à venir ».

Pour la CASCIDHO, le référendum est un acte fondamental et déterminant pour le retour à l'ordre constitutionnel. Cette phase est importante, il y a nécessité d'une véritable sensibilisation. Déjà, la CASCIDHO appelle à une véritable participation des électeurs à l’âge de voter de s’enrôler. « Nous serons sur le terrain pour sensibiliser, suivre et observer le déroulement de l'enrôlement des électeurs. Et produire à la fin de cette phase, un rapport sur la révision du fichier électoral ».

Le coordonnateur de CASCIDHO estime que cette mission de suivi et d'observation de l'enrôlement des électeurs apportera un plus à la CONOREC et de garantie de transparence à la révision du fichier électoral. Il souligne que «la réussite du référendum constitutionnel est un devoir citoyen et une exigence cependant son échec sera un faux départ vers la refondation d'un Tchad démocratique et du vivre ensemble que nous rêvons tous ». La CASCIDHO appelle les citoyens à œuvrer dès maintenant, pour un scrutin référendaire le 17 décembre.

Enfin, la CASCIDHO salue la mission de paix du facilitateur de la CEEAC le président de la République Démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi.

Noël Adoum

Ce mardi 18 juillet, le curé de la paroisse Saint-Isidore Bankandja de Walia Goré Abbé Madou a animé un point de presse dans son église dans la commune municipale de 9e arrondissement de la ville de N'Djamena. Sa déclaration est relative à l'organisation de café des admis aux nouveaux bacheliers.

L’Abbé Madou accompagne chaque année des jeunes aux examens du baccalauréat en organisant le café des candidats. Et après la réussite au bac il prépare le gâteau spécial des admis pour célébrer les candidats qui ont réussi baccalauréat.

« Le café des admis de cette année aura une particularité avec 500 nouveaux bacheliers des jeunes de Walia issus des différentes confessions qui seront présents à cette fête le 20 août prochain », précise-t-il. La communauté paroissiale va célébrer la messe d'action de grâce avec certains jeunes chrétiens le matin, et le soir à partir de 16h, tous les jeunes bacheliers seront dans un hôtel de la place pour couper ensemble le gâteau.

L’Abbé souligne que la cérémonie a pour objectif de féliciter les admis au bac avec un gâteau d'encouragement, présenter aux futurs étudiants leurs aînés qui ont reçu dans différents domaines notamment l'entrepreneuriat, d'éclaircir et orienter les jeunes. « C’est une manière d'inculquer la motion du patriotisme et la fierté d'être Tchadien et d'étudier aux universités du Tchad », a-t-il expliqué.

Selon le curé, orienter les jeunes par rapport aux besoins de développement du pays. L'agriculture, l'élevage, la pêche, l'environnement et la technologie sont des domaines qui ont besoin des jeunes formés. « Ce sont les fondamentaux où il faut aider les jeunes à choisir ces filières bénéfiques qui vont les aider et aider le pays dans les années à venir ».

Toujours selon Abbé Madou, le thème de gâteau des admis est intitulé, « le baccalauréat tchadien, un avenir universel ». Plusieurs personnalités viendront encourager les heureux bacheliers. La liste des invités, dit-il, comprend les membres du gouvernement, des partenaires, etc. Ils viendront remettre le cadeau des admis et déclarer des bourses qui seront octroyées aux bacheliers.

Adoum Noël

Le championnat national se poursuit dans les trois stades de la capitale tchadienne avec les 12 équipes. La rédaction s'est entretenue avec les organisateurs de la phase finale du championnat national.

La poule A qui compte 6 équipes : Aiglons FC de N’Djamena, As PSi de N’Djamena, Foullah Édifice, Université de Moundou, AS Draib et Élect sport de Bongor. Les organisateurs expliquent que dans cette poule, AS PSI premier avec 12 points. Il est suivi d'Aiglons FC  9 points, vient après Foullah Édifice avec 6 points, Université de Moundou et Élect sport de Bongor ont 3 points chacun. La notification de la 4e journée est cours de publication.

Dans ce championnat national 2023 pour le moment le premier buteur est Brahim Ousmane de l'équipe éléphant d'Amtiman avec 8 buts suivi de Karl Max d'Élect Sport de N’Djamena avec 5 buts.

Dans la poule B, Élect sport de N’Djamena est première avec 9 points et Éléphant d'Amtimane, Aigle d'Abéché, As Mairie de Pala ont chacune 6 points. Ensuite, BEAC de Sarh et Sahel de Faya ont 0 point.

Le championnat est à sa quatrième journée dans les trois stades de la capitale.

Ousmane Bello Daoudou

Par un communiqué de presse rendu public hier 17 juillet, la Fédération nationale des Organisations des Producteurs des Semences du Tchad (FENOPS) dénonce l'assassinat crapuleux de l'entrepreneur Ali Mahamat Brahim, président fédéral de cette organisation dans la province de Wadi-Fira.

Selon Ahmed Moussa N’Game, président national du FENOPS, M. Ali Mahamat Brahim, président de la fédération provinciale des organisations des producteurs de semences de Wadi Fira a été la victime d’assassinat. « Ça constitue un crime crapuleux et odieux qui a eu lieu le 15 juillet dernier en pleine journée dans une rue de la capitale, N’Djamena. Inacceptable qu’un concitoyen pacifique, non armé soit tué». Toujours selon M. N’Game, il a été abattu et dépouillé de l’argent provenant de la vente des productions qu’il venait de retirer de la banque pour permettre le développement des activités de production semencière des producteurs de sa province, dit-il.

La FENOPS dit être déçue par l’attitude des forces de sécurité, présentes sur les lieux qui n’ont rien fait pour arrêter les assassins au vu et au su de tout le monde. « Nous doutons de la réelle volonté des autorités tchadiennes à engager des recherches pour retrouver ces criminels et les traduire en justice », dit-il. Il ajoute, « devant la recrudescence de tels actes, cruels commis dans l’impunité, la FENOPS exprime sa colère et son amertume », a-t-il déclaré. La FENOPS condamne le crime contre les producteurs sans défense, livrés à eux-mêmes face à une insécurité croissante, a-t-il déploré. La FENOPS interpelle le ministre de la Sécurité publique à prendre des mesures fortes et efficaces pour lutter contre la lassitude des agents de sécurité.

Pour finir, M. N'Game présente ses condoléances à la famille et aux proches de la victime ainsi qu’à toute la communauté des producteurs de Wadi Fira, éprouvés par cette horreur et exige que lumière soit faite pour l'âme du défunt.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Collectif des ex-détenus des Événements du 20 octobre (CEDE20) a lancé aujourd’hui ses activités.

Après avoir organisé le 3 juillet dernier une cérémonie de soutien au président de transition Mahamat Idriss Deby Itno pour la grâce présidentielle accordée. Le président du CEDE20 Mbaïramadji Alexis déclare que le CEDE20 a pour mission de soutenir les efforts de paix et de réconciliation nationale, conscientiser la jeunesse contre la manipulation, etc.

M. Mbaïramadji Alexis a réaffirmé, la sincérité et l'objectivité de leur démarche, laquelle consiste à œuvrer, à la lumière de ce qu'ils ont vécu avec tous ses contours, « que plus jamais un autre 20 octobre ne se reproduise dans l'histoire de notre pays », a-t-dit. Il relève qu’ils ont décidé de soutenir le président de transition Mahamat Idriss Deby, « qui est à leurs yeux, au regard des actes patriotiques, de grandeur d'âme, et d'homme d'État qu'il a déjà posé, le seul à pouvoir refonder le Tchad dans la réconciliation nationale, la justice et la fraternité pour le développement du pays ».

Selon lui, c'est une décision consciencieuse, réfléchie et irréversible. « Ceux qui nous vilipendent n'ont pas vécu ce que nous avons vécu », a-t-il dit. Il ajoute, « nous avons fait la prison de Korotoro, de Moussoro et de Kléssoum. Nous savons comment les choses étaient préparées pour mettre notre pays à feu et à sang pour satisfaire la soif de pouvoir d'un individu ».

Il affirme, « si aujourd'hui, nous avons pris cette décision, ce n'est ni anodin ni subjectif ». Tout en invitant ceux qui leur en veulent, et ils sont minoritaires de regarder les raisons profondes de leur engagement aux côtés du président de transition, au lieu de s'adonner à des raccourcis infâmes.

M. Mbaïramadji Alexis relève que le CEDE20 compte 347 ex-détenus et graciés dont ils disposent pour chacun, une copie du certificat de libération comme pièce d'adhésion. Il invite incessamment tous ses camarades qui hésitent encore à le rejoindre rapidement pour l'amour de notre patrie et le bien de la jeunesse,

Enfin, le CEDE20 réitéré son soutien au président de transition et demande solennellement au Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République Démocratique du Congo et facilitateur de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) en visite actuellement à N'Djamena de bien vouloir les recevoir, en tant qu'acteurs majeurs des évènements du 20 octobre 2022 pour les écouter.

Noël Adoum

Ce vendredi 14 juillet, les journalistes membres de l'Union des Journalistes tchadiens (UJT) ont clôturé le 10e congrès ordinaire qui a débouché à la reconduite de la presque totalité de l'ancien bureau pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois dans la capitale du Moyen Chari.

Une centaine de journalistes s’est rendue à Sarh capitale du Moyen Chari assisté au 10e congrès ordinaire de l'UJT. Cette rencontre des hommes et des femmes des médias a fini dans la controverse. Durant ce congrès, l'ancien bureau et son président ont été reconduits sans adversaire pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois. Ainsi M. Abbas Mahmoud Tahir est réélu président de l'UJT avec 123 votes sur 132 votants, un score soviétique. Il est secondé de M. Leubnodji Tah Nathan vice-président. M. Manassé secrétaire général et Djimet Wiché secrétaire général adjoint tandis que Souleymane Abdelkerim est le trésorier général.

M. Mbang Ondjim Ndogongar s’est présenté comme candidat, mais sa candidature a été recalée parce qu’il est membre associé, selon le nouveau texte adopté et mis en vigueur aussitôt. Ce que conteste M. Ndogongar qui a fait appel à un huissier pour constater ce qu’il appelle des « irrégularités ». Certains journalistes présents accusent, sous le sceau de l’anonymat, M. Abbass d’avoir manœuvré et ficelé l’issue de ce congrès. « C’est bien dommage que l’UJT soit prise en otage par des semi-journalistes, des faux journalistes et d’anciens journalistes qui ne sont plus en fonction donc plus de journalistes. Par exemple les Belngar Larmé Laguerre, les Djonabaye Dieudonné, les Hassan Sylla, les Dorothée Falkoné. Cela fait mal au métier. L’UJT est morte à Bongor. Elle vient d’être enterrée à Sarh », dit un participant en colère.

Trois nouveautés dans le nouveau bureau avec des postes de secrétariats. Un premier secrétaire chargé du Genre, un deuxième chargé de sécurité et un troisième chargé de la communication et des relations publiques.

Le président reconduit Abbas Mahmoud Tahir a salué les congressistes pour la confiance renouvelée en sa modeste personne. Il a attiré l'attention des nouveaux membres du Bureau exécutif que les attentes sont immenses. Il a ajouté qu’il faut lutter pour avoir un statut particulier de journaliste, travailler pour l'amélioration des conditions d’exercice du métier pour faciliter l'accès aux sources d'informations pour le renforcement de capacités des journalistes, a-t-il dit. « Les points cités sont de grands défis à relever. Je vous demande de se serrer la ceinture et de redoubler d’efforts pour un résultat meilleur pour présenter un bilan positif à la fin de notre mandat ».

Noël Adoum

Trois des quatre ex-activistes Makaila Nguébla, Abel Maïna, Tahirou Dagga ont organisé une conférence-débat sur le thème « Bilan et perspectives de la transition » cet après-midi dans un hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Pour Makaila N'guébla ex-activiste le but de cette conférence est de faire comprendre le rôle important que les ex-activistes ont joué dans la sphère politique tchadienne en répondant à l’appel des autorités de la transition. Selon lui, leur retour a permis la signature de l'accord de Doha, la tenue de dialogue national inclusif et souverain (DNIS) avec la participation de politico-militaires pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Mais, dit-il, « nous avons enregistré les ratés et les échecs qui sont l'événement de 20 octobre qui a endeuillé les familles et la composition de la CONOREC qui ne fait pas l'unanimité. Certains acteurs politiques estiment que sa composition n'est pas inclusive. Mais il demande à tous ceux qui sont frustrés de rejoindre le processus pour que le Tchad devienne un havre de paix. »

Abel Maina est intervenu pour parler des arrêtés d’intégration de jeunes à la fonction publique. « Il y a quelques avancés, mais il déplore les problèmes de l'électricité et l'extrême pauvreté de nos concitoyens qui vivent dans les campagnes ». Il soutient que le plus grave est la question de l'armée avec l'élévation de centaines des généraux qu'il qualifie d'erreur, « je suis déçu par la manière dont les choses sont faites ».

Enfin, c’est autour de M. Tahirou Hissein Daga qui dit être mécontent. « Les décrets de nominations sont à sens unique et à une symétrie non variable. C’est frustrant. Le manque d'eau potable dans certaines zones du pays, etc. Il suggère une réorientation de la politique du président. Il doigte certains collaborateurs du président de transition.

Visiblement échaudés, les anciens activistes rappellent au président de transition et à son cabinet les engagements qu’ils ont pris.  Habib Ben le quatrième activiste désormais conseillé national est silencieux.  

Ousmane Bello Daoudou

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