Journal

Journal (970)

Le président de Rassemblement National Démocratique Tchadien (RNDT)- Le Réveil Pahimi Padacké Albert a animé une conférence de presse ce 18 novembre 2023 dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena. Un échange au cours duquel, il a appelé au boycott du référendum, à la ville morte et au Bureau de vote mort le 17 décembre prochain.

Pour le président de RNDT- Le Réveil Pahimi Padacké Albert, les différents régimes qui se sont succédé, ont créé et entretenu le régionalisme, le népotisme, les injustices sociales, les violations des droits de l’Homme et des libertés fondamentales individuelles. Les conséquences ont été la guerre, la violence politique, la haine, l’intolérance et la méfiance entre les Tchadiens.

Il affirme que la mission première de la transition est d’être vertueux afin que le pays ne retombe plus jamais dans ces travers. Au lieu de cela, le gouvernement fonce tête baissée vers un référendum pas crédible en bafouant les principes de transparence et d’équité. Et en violant la loi fondamentale du pays en son article 7 de la charte de transition qui dit  « l’organisation et la gestion de toutes les opérations électorales relèvent de la compétence d’une structure nationale impartiale et indépendante». L’ex-Premier ministre enfonce le clou, «la CONOREC est une structure anticonstitutionnelle, comme tout scrutin organisé par elle ».

Selon RNDT-Le Réveil, le processus référendaire a dérapé depuis la création d’une CONOREC aux ordres, confiée au ministre de l’Administration du territoire et à ses gouverneurs, préfets et sous-préfets, au grand dam du principe de neutralité nécessaire à tout organe chargé des élections. Il estime que la CONOREC, partisane et partiale, est en train de conduire le pays à un scrutin joué d’avance. «Une partie de nos compatriotes sortira avec un sentiment d’avoir été vaincu que d’être convaincu. Encore des frustrations inutiles qui se cristalliseront plus tard en facteur de conflit», a dit M. Pahimi.

RNDT-Le Réveil souligne que le référendum est un passage par lequel, le peuple tchadien doit sceller librement son contrat social sur des bases solides dont la robustesse cimente le vivre-ensemble dans la paix et le respect de toutes les diversités. Ensuite, M. Pahimi a appelé au boycott du référendum, « restez chez vous le jour du référendum ! Ne sortez pas ! Cela ne servira à rien ! Ensemble, disons halte à la mascarade électorale ! Tous pour le bureau de vote mort le 17 décembre ».

Noël Adoum

Association Klatoulotou pour le développement du Kamen géographique a lancé ses activités ce samedi 18 novembre au quartier Blabline dans la capitale tchadienne, N’Djamena.

Warou Mahamat Nour Mallaye le président de l’association dit que l'objectif principal de son organisation est la consolidation des liens d'appartenance à leur grande province. Pour lui, l'association veut bâtir une communauté œuvrant pour le développement dans la diversité. « Klatoulotou est  une association à but non lucratif, apolitique, non professionnel et non clanique. Elle est indépendante de toute obédience philosophique, religieuse ethnique ou politique et ses membres s'interdisent tout prosélytisme », dit-il.

Selon les membres, le rôle majeur que jouent les mouvements associatifs pour le renforcement de processus de réconciliation nationale, le vivre ensemble est majeur. Klatoulotou fera face aux multiples défis en sensibilisant sur les fléaux qui minent le grand Kamen.

Ousmane Bello Daoudou

Dans une lettre ouverte adressée au président de transition (PT) Mahamat Idriss Deby Itno, la Coordination nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement (CONAJEPDT) exprime son mécontentement sur les enjeux politiques et sociaux du Tchad.

Son coordinateur Mahamat Oumar Ibrahim, affirme que la signature d’un accord entre le gouvernement avec le Parti les Transformateurs va constituer un appel d’air et ne devrait permettre d’effacer la mort des paisibles innocents tchadiens du 20 octobre 2022. « Il y a eu des tueries délibérées lors des évènements du 20 octobre 2022. Les auteurs de ces actes doivent répondre devant les juridictions nationales et internationales pour que les familles des victimes puissent faire leurs deuils ».

Pour la coordination, depuis le début de la transition, la situation sociale des jeunes et des femmes s’est dégradée avec l'oubli de la promesse d’emploi faite aux jeunes, l'augmentation de nombre des diplômés sans emplois, la cherté de vie, etc. « Nous sommes en train de mourir à petit feu. Absence des soins médicaux, manque d’eau potable, délestage intempestif d’électricité, des promesses non tenues, etc.».  M. Mahamat Oumar soutient que les Tchadiens accumulent des frustrations à cause  des nominations sélectives dans l’administration publique.

La CONAJEPDT estime que la crise sociale enclenchée par la centrale syndicale mérite une attention particulière de la part du président de transition. « Au lieu de multiplier des voyages qui coûtent des milliards au Trésor public, pensez à verser cet argent pour développer le Tchad. Le PT est insensible », dit la coordination.  

La coordination demande au PT de suspendre le processus électoral enclenché par la CONOREC pour corriger les graves lacunes observées. Elle demande également au gouvernement de transition et aux partenaires techniques et financiers de suspendre ce processus référendaire.

Noël Adoum

Dans un communiqué conjoint publié  le 16 novembre, la Plateforme des Syndicats du Secteur de l'Éducation du Tchad (PSSET) et le Collectif des Syndicats du Secteur de l'Éducation du Tchad (COSET) ont décidé de suspendre leur grève.

La décision a été prise lors d'une Assemblée générale Extraordinaire (AGE) tenue à l'école du centre. Les militants de la Plateforme et le collectif syndical disent que la plupart des coupes salariales du mois d'octobre ont été résolues. L'assemblée a donc décidé unanimement de suspendre la grève pour permettre la poursuite du dialogue entre les différentes parties et d'accorder du temps aux commissions de continuer leurs travaux.

La PSSET et le COSET demandent à tous les enseignants à reprendre leurs activités. Ils exhortent le gouvernement à prendre des mesures idoines pour rembourser d'ici le 30 novembre la valeur des 16 mesures et des abattements des salaires, le paiement des arriérés des frais de transport des enseignants omis, le paiement des arriérés des frais de déplacement des membres de la commission administrative paritaire (2016; 2017, 2019), etc.

Noël Adoum

Au cours d'une cérémonie, le Groupe de Concertation des Acteurs politiques (GCAP) et la plateforme républicaine (PR) ont annoncé les moyens et stratégies qu’ils prendront contre le référendum constitutionnel du 17 décembre.

Les organisateurs comptent mettre les moyens et stratégies pour empêcher ce référendum. Ces moyens et ces stratégies sont entre autres : les concerts de casseroles et des sifflets le 18 décembre. Ensuite les caravanes populaires et citoyennes d'information et de sensibilisation seront organisées le 20 novembre et le 10 décembre. Ils annoncent aussi 2 grandes manifestations politiques le 25 novembre et le 09 décembre dans la capitale, N'Djamena. Et aussi le sit-in les 1er et 11 décembre 2023 dans tous les chefs-lieux des 23 provinces.

Les membres du GCAP et de la PR soutiennent que la manifestation du 17 décembre prochain sera pacifique et dans toutes les provinces. Ils vont exiger un processus référendaire légitime, inclusif, égalitaire, transparent et sincère qui répond aux attentes des Tchadiens.

Ousmane Bello Daoudou

Le ministre de la Sécurité publique et l'Immigration Mahamat Charfadine Margui interdit la marche des enseignants prévue lundi 13 novembre.

Dans son communiqué, le ministre écrit « la marche pacifique des enseignants communautaires et contractuels du Tchad (SNECT) se disant affilié à l'Union des Syndicats du Tchad (UST) prévue pour le lundi 13 novembre 2023 est strictement interdite sur l'ensemble du territoire national ». Le ministre écrit qu'aucun document d'affiliation à UST n'a été versé à la demande, il affirme que la marche risque de provoquer des troubles à l'ordre public.

Le ministre soutient qu’en cas de non-respect des termes du présent arrêté, les organisateurs seront tenus responsables devant les juridictions de la République. Et d’éventuels cas d’infractions, autre infraction ou débordements.

Ousmane Bello Daoudou

L'Association pour la Justice sociale au Tchad (AJST) a lancé officiellement ses activités au cours d'une cérémonie organisée ce 10 novembre au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (Cefod)  dans le quartier Ardeb-Djoumal.

Ousmane Taha, le Secrétaire général (SG) dit, « c'est avec une profonde fierté que nous lançons officiellement notre existence l’association pour la justice sociale au Tchad ». Son association, dit-il, est pour la justice sociale et est née d'une conviction profonde que chaque être humain a le droit de vivre dignement sans discrimination, ni marginalisation. L’AJST croit en un Tchad où égalité des chances ne relève pas d'un simple idéal.

Le SG dit soutient qu’en ce moment crucial au pays, son association a pour objectif de lutter contre les inégalités, faire la promotion de la solidarité et œuvrer pour une société plus juste où les différences sont valorisées, où les voix des plus vulnérables sont entendues. « On s’est uni pour être la voix de ceux qui sont ignorés, opprimés et dépossédés de leurs droits fondamentaux ». L’AJST s'engage à défendre les droits des minorités, à lutter contre l'injustice systémique, et à promouvoir l'accès à l'éducation et à la santé.

Ousmane Bello Daoudou

Le Groupe de Concertation des Acteurs politiques(GCAP) a organisé une conférence de presse ce jeudi 9 novembre au quartier Klémat dans le 2e arrondissement de la ville de la capitale tchadienne, N’Djamena. Il rejette l'accord signé entre le gouvernement de transition et le président du parti Les Transformateurs de Succès Masra. Les membres du GCAP ne pas être d'accord sur l'amnistie à accorder aux acteurs civils et militaires impliqués dans les événements du 20 octobre 2022.

Pour le GCAP, il faut, d’abord, situer les responsabilités, évaluer les réparations aux victimes et ensuite demander aux victimes et à la population de s’prêter pour les futures actions afin d’empêcher le référendum constitutionnel de se tenir. « Le GCAP maintient son plan du 29 mars 2023 », disent les membres.

Le GCAP dénonce le cynisme des parties prenantes à cet accord et la tentative d’isolement de l'opposition. « Toute solution ayant pour objectif de se contenter de soi-même est une erreur, une faute. Il faut un véritable dialogue pour une solution globale et non une solution de fuite en avant et de compromission », dit le GCAP .

Ousmane Bello Daoudou

Le Programme National de Lutte contre le Cancer (PNLCC), en partenariat avec Sanofi Global Health Unit a lancé ce mardi 7 novembre, dans la grande salle du ministère des affaires étrangères et des tchadiens de l'étranger le forum national sur les maladies non transmissibles au Tchad. Le thème est, « Ensemble, bâtissons pour réduire la mortalité des Cancers et les maladies non transmissibles au Tchad ».

Des nombreux scientifiques, enseignants chercheurs, médecins et cadres administratifs étaient présents. Les objectifs principaux de ce forum sont de mobiliser et de sensibiliser les acteurs nationaux, partenaires techniques et financiers) sur les maladies non transmissibles, leur prise en charge, etc. Il s’agit aussi que ce forum facilite les échanges et le partage d’expériences entre les participants pour bâtir une stratégie nationale pour lutter contre le cancer.

Pour la coordinatrice du PNLCC Dr Fatimé Ahmat Abderamane Haggar, les principaux facteurs de risque sont la masse corporelle, la faible consommation de fruits et légumes, le manque d'exercice physique, le tabagisme et la consommation d'alcool. Les infections entraînant le cancer, comme l'hépatite et le papillomavirus humain (HPV) provoquent 25% des cancers.

Le ministre de la Santé publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abdelrahim, affirme « le cancer est un réel problème de santé publique dans notre pays. C’est une préoccupation du gouvernement de transition ». Selon les statistiques, d'ici à 2030, les maladies non transmissibles entraîneront 5 fois plus de décès que les maladies transmissibles. Selon nos informations, le registre opérationnel de N’Djamena, qui couvre le cancer avec une population d'environ 2 millions d'habitants a enregistré 1173 nouveaux cas en 2022. Les cancers les plus fréquemment rencontrés sont : le cancer de prostate (32,4%), suivi de cancer du foie (15,1%), le cancer de seins (12%), le cancer du col de l'utérus (10,3%), etc.

Noël Adoum

Le Conseiller national et président du mouvement de salut national (MSTN) M. Oumar Al Mahdi Bichara a organisé un café de presse cet après-midi 7 novembre pour exprimer sa gratitude à la presse nationale et annonce un prix dans les jours à venir.

Pour lui, la presse joue un rôle central dans la réussite de cette transition. « Les médias sont importants parce qu’ils sensibilisent, orientent et informent sur les enjeux des événements émergents », dit-il.

Selon lui les médias constituent les fondements pour le développement d'un pays. Ils sont le miroir qui reflète les valeurs et mettent la lumière sur ces caractères culturels économiques du pays.

Il affirme que la presse est un médium où la liberté d'expression s’exerce pour faire avancer le droit et faire connaître les devoirs du citoyen. « Elle est aussi la voix des sans voix, elle critique la gestion des affaires publiques dans une société démocratique. C'est un outil qui influence et façonne l'opinion publique ».

Enfin, il encourage les efforts de cette presse malgré les conditions de travail difficile. Et demande au gouvernement de transition de la soutenir.

Ousmane Bello Daoudou

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays

Votre Publicité sur Ialtchad Presse