Ce jeudi 2 novembre 2023 l'Union des Journalistes Tchadiens (UJT) a commémoré la Journée Internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Cette Journée a pour thème, « la violence exercée contre les journalistes, l’intégrité des processus électoraux et le rôle du leadership public ». Reportage

Le président de l'Union des Journalistes Tchadiens (UJT) Abbas Mahmoud Tahir souligne que, selon l'observatoire des journalistes tués de l'UNESCO, entre 2006 et 2023, plus de 1 600 journalistes ont été tués dans le monde, et près de neuf cas sur dix de ces assassinats restent non résolus judiciairement. L'impunité mène à un plus grand nombre d'assassinats et représente souvent un symptôme d'aggravation des conflits et d'effondrement des systèmes de droit et de justice, a-t-il déclaré.

Il relève que dans la marche vers le retour à l’ordre constitutionnel, le Tchad connaitra toutes les élections référendaires, présidentielles, législatives etc. pendant les mois à venir. Il ajoute, pour une plus grande intégrité de ces élections, le rôle des professionnels des médias est crucial. Seulement, si les journalistes parviennent à exercer librement leur rôle, sans entraves, sans violence exercée contre leur personne et leurs matériels de travail, dans un contexte économique idoine et avec des lois qui les protègent ainsi que les pouvoirs qui les sécurisent.

L’Union des Journalistes Tchadiens s’est recueillie à la mémoire des journalistes assassinés, disparus et victimes de diverses formes de la barbarie humaine. Parmi les journalistes assassinés figurent Narcisse Oredje, Evariste Djaï-Loramadji, Service Ngardjelaï ainsi que Noubadoum Sotina porté disparu depuis 2013 sans que lumière ne soit faite sur son cas dix ans après et plusieurs autres qui ont été la cible des forces de défense et de sécurité et ont été brutalisés, torturés et soumis à des traitements dégradants et inhumains aussi bien à N’Djaména que dans les provinces du pays. Chaque jour qui passe apporte son lot de crimes divers commis contre un professionnel des médias quelque part, dans un coin du Tchad, a déploré le président de l'UJT.

L'UJT avec les organes de presse compte unir leurs efforts pour exiger que les nouvelles lois de la République en cours d’élaboration puissent intégrer la dimension sécurité et de protection des professionnels des médias.

Noël Adoum

La communauté chrétienne catholique du Tchad célèbre chaque 1er novembre la fête de Toussaint appelée communément « la fête des saints ». Cette fête est célébrée le premier dimanche après la Pentecôte dans l'Église orthodoxe.  L'équipe d'ialtchad a échangé avec le curé Abbé Madou de la paroisse Saint-Isidore de Bakandja de Walia Goré dans le 9e arrondissement de N'djamena. Reportage.

La Toussaint est une fête catholique, en l'honneur de tous les saints du panthéon catholique. Au IVe siècle, l'église grecque décide de fêter les martyrs chrétiens. À l'origine, les premiers saints, après les apôtres, étaient des martyrs, morts pour leur foi. Le curé de l'église catholique de Walia Goré Abbé Madou, souligne que l'historique de Toussaint se trouve dans la Bible notamment sur l'apocalypse chapitre 7 et Mathieu chapitre 5 qui parle de la vie après la mort.

Après avoir fait la différence entre la Toussaint qui est la fête de tous ceux qui morts reconnus saints par l'humanité et déclarés saints par l'église catholique, les fidèles sont en communion avec eux parce qu'ils ont eu la grâce d'être avec Dieu et vivent auprès de Dieu. A l'exemple des saints, le curé a cité Saint Jean-Paul II qui a été le seul au monde à avoir réconcilié le monde et la Sainte Mère Theresa de Calcutta qui s'est occupée des malades abandonnés car l'homme doit mourir en dignité. Par contre, la commémoration de tous les fidèles défunts est célébrée le 2 novembre chaque année, ceux qui sont chrétiens catholiques et seul Dieu connait leur foi a-t-il expliqué.

Cette année, le contexte au Tchad est différent car une année après le massacre de 20 octobre, beaucoup ont été tués, les fidèles doivent leur demander pardon. Le deuxième contexte est que, « les morts ne sont pas morts car ils sont morts dans leur pays et ils doivent intercéder pour que le Tchad qu'ils ont laissé dans la douleur retrouve la paix », a-t-il souligné. Il ajoute, l'église catholique est en pèlerinage sur la terre avec les vivants, l'église de tous ceux qui sont morts qui attendent la résurrection de la chaire et l'église céleste, tous les saints avec les anges qui sont autour de Dieu Raison pour laquelle, « l'église est en communion avec les morts, avec les saints et avec les vivants ce qui résume la célébration des deux fêtes ».

Après la prière du matin, tous les chrétiens catholiques se rendront le 2 novembre aux cimetières de Farcha et de Toukra pour la commémoration des fidèles défunts.

Noël Adoum

Dans un point de presse animé ce 30 octobre 2023 dans la salle de conférence de la radio Fm Liberté, le collectif des organisations des jeunes du Chari-Baguirmi (COJCB) dit ne pas se reconnaitre dans la réconciliation des filles et fils du Chari-Baguirmi organisé à Bousso le 21 octobre dernier par le sultan Mbang Hadji Woli. Reportage.

Pour le coordonnateur du collectif des organisations des jeunes du Chari-Baguirmi Abdelkadre Djibia, « il est regrettable de constater que les 5% des revenus pétroliers du Chari-Baguirmi, destiné à notre province, n'a jamais touché notre population. Malgré plus d'une décennie de ressources pétrolières coulant sous nos pieds, nos citoyens souffrent encore du manque d'eau, d'écoles, des centres de santé adéquats et autres nécessités de base ». Le COJBC, qui lutte pour la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des revenus pétroliers du Chari-Baguirmi ne se reconnait pas dans ce simulacre de réconciliation et regrette que le Comité déchu du 5%, au lieu de se soucier du bien-être de la province, ait gaspillé sans vergogne des millions pour organiser cette mascarade de cérémonie qu'ils appellent réconciliation, a-t-il ajouté.

Contrairement à ce qui a été rapporté dans la presse nationale que le chari-Baguirmi à enterré la hache de guerre, le Coordonnateur relève que, ce qui s'est passé à Bousso en date du 21 octobre 2023 est un tissu de mensonge pure et simple et que toute personne responsable doit prendre ce cirque et scénario avec beaucoup de légèreté et réserve. Car « tout ça, n'est qu'une illusion », dit-il. Le collectif estime de continuer avec la lutte jusqu'à ce que le président du Comité déchu, Mbang Hadji et son équipe cèdent leur place à une autre équipe des hommes de probité et d'engagement afin d'envisager un avenir où la population du Chari-Baguirmi sentira réellement les retombées des revenus pétroliers qui leur revient de droit.

Le COJBC appelle tous les cadres du Chari-Baguirmi en général et ceux du Loug-Chari à prendre conscience de cette situation qui urge et met en garde ceux qui visent des intérêts personnels en soutenant aveuglement Mbang Hadji et son Comité. « Nous sommes déterminés, sans pitié, à poursuivre notre lutte pour le bien du Chari-Baguirmi et de notre nation. Il est temps que les intérêts personnels cèdent la place à l'intérêt général », a indiqué M. Abdelkader Djibia.

Par ailleurs, le collectif exhorte le gouvernement de transition à entendre son appel, de joindre l'acte à la parole pour assouplir la souffrance de la population. Car, « il est temps de mettre fin à cette injustice financière qui pèse sur les épaules de la population du Chari-Baguirmi depuis bien trop longtemps», a-t-il conclu.

Noël Adoum

L'écrivaine Khadidja Djimet a présenté son livre ce samedi 28 octobre 2023 à la grande salle de la bibliothèque nationale, un roman intitulé « De la détresse à la mort », parue aux Éditions toumaï. Ce livre compte au total 96 pages. Reportage.

C’est dans une ambiance chaleureuse que certains responsables administratifs et membres de la famille ont brillé par leur présence à cette cérémonie de dédicace du livre.  Dans le livre " De la détresse à la mort”, l'auteur dénonce la maltraitance et le viol de mineure.

Dans le résumé de ce roman, l'auteure souligne l'histoire d'un couple qui a été laminé par une pauvreté et décide de faire de leur fille de huit ans une source de revenu, en lui faisant vendre des patates dans la rue.  Ayant l'obligation de finir toute sa marchandise, de rentrer à temps pour continuer à vaquer aux travaux domestiques, la petite Innocente se voit supplier les passagers pour acheter ses patates, a affirmé l'auteure. Ainsi, « un certain Hawane la rencontre, achète tout son plateau et lui promet de faire pareil si elle revenait souvent », à laisser entendre l'auteure.

Contente d'avoir trouvé quelqu'un qui achète toutes ses patates, Innocente ne manque pas le rendez-vous qui se termine presque toujours par des bonbons. « Un jour, Hawane profite de sa naïveté, la viole et la jette dans une poubelle, toute sanguinolente ». Il sera pris sur les faits par Merveille, la voisine d'Innocente mais il sera acquitté car ce Hawane n'est autre que l'oncle d'Innocente, a-t-elle rapporté.  Son grand-père décida d'étouffer l'affaire en faisant payer une somme de cent mille francs à Hawane, au profit du frère de ce dernier, le père d'Innocente. « Ainsi, l'honneur familial est sauvegardé », dit-elle.

Elle poursuit, l'état d'Innocente devient critique et sa mère, avec l'aide de sa voisine l'hospitalise. Elle décède à l'hôpital. Ayant été aussi violée par son père. Merveille convainc la mère d'Innocente de poursuivre son beau-frère en justice, chose qu'elle accepte malgré les menaces qui pèsent sur elle. Qui de la tradition et de la justice triomphera dans cette affaire ? S'interroge l'auteure.

L'auteur déplore dans ce livre de 96 pages, les cas de viol devenus monnaies courantes. « Nous nous sommes dit, cela doit nécessité l'intervention de tout le monde que ça soit victimes ou pas, nous devons lutter ensemble pour éradiquer ce crime », a-t-elle alerté. Étant passionnée de l'écriture, Mme Khadidja dit avoir choisi cette voie pour mener sa lutte contre les maux qui minent la société.

Noël Adoum

Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 24 octobre dans les locaux de l'Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA), la vice-Présidente du bureau exécutif des jeunes avec MIDI, Fatimé Abdoulaye Adam a annoncé la date du symposium national et présenté les activités du mouvement. Reportage

C’est dans l'après-midi que la vice-Présidente Fatimé Abdoulaye Adam accompagnée de quelques membres du mouvement a échangé avec la presse. Les Jeunes avec MIDI, est un mouvement de la jeunesse qui a pour mission de fédérer la jeunesse tchadienne derrière le président de transition Mahamat Idriss Deby Itno en vue de le soutenir dans ses efforts de refondation d'un Tchad uni, réconcilié et fraternel, gage du développement socio-économique, a déclaré la vice-présidente.

Elle poursuit, c'est dans le cadre de cette mission qu'il a décidé de l'organisation d'un Symposium National du 21 au 22 novembre 2023 à N'Djaména. Ce grand événement réunira plus de 1000 jeunes leaders de la capitale et des provinces sur le thème, « jeunesse unie et engagée pour la refondation du Tchad ». A l'issue de cette assise, les jeunes connaitront les défis qu'ils doivent relever.

Mme Fatimé relève que dans les jours à venir, leur mouvement lancera une campagne de vulgarisation du projet de la nouvelle Constitution de la République du Tchad. L’idée c’est d’inciter les citoyens pour le référendum dans les semaines à venir et les débats. Des conférences pour l'éveil citoyen et l'engagement positif de la jeunesse pour le Tchad sont également prévues.

Abdoulaye Karmal ancien manifestant de 20 octobre 2022, estime que c'est une indélicatesse des leaders des partis politiques et de la société civile car « on aurait pu éviter cela. C’est cette soif de pouvoir qui est la cause ». Il appelle le président de transition et la justice pour que le président du parti les transformateurs Succès Masra rentre au pays dans le cadre de la réconciliation nationale.

Noël Adoum

Écrire sur les sextapes de deux ministres démissionnaires est un exercice difficile. Dans ce métier, les mauvaises nouvelles écrasent souvent les bonnes nouvelles. Cette actualité sur les ébats sexuels de ces ex-responsables publiques sont d’une autre dimension. L’opinion publique tchadienne continuent d’en parler. Le journaliste ne peut l’occulter. Il faut en parler mais en parler autrement. Alors comment en parler autrement ? Analyser les faits….

Le sujet, il faut le dire, le redire, le répéter encore et encore est « culturellement délicat ». « Socialement » navrant. Et « politiquement explosif » pour un pays comme le nôtre où l’hypocrisie se mêle à la morale. Et où le voyeurisme ne s’encombre pas de la décence.

Dans une société normale, cette vidéo relève strictement de la vie privée. Autrement dit chacun fait ce qu’il veut avec qui il veut dans sa chambre à coucher. Et même si par mégarde ou par règlement de compte, une vidéo pareille, se retrouve sur la place publique, la décence aurait voulu de s’abstenir de la propager.

La « boule puante » est partie de la page Facebook d’un mystérieux personnage des réseaux sociaux surnommé Général Labo Mobil. Le fameux général dit détenir plusieurs autres vidéos compromettantes qui menaceraient plusieurs hommes et femmes politiques. C’est la panique, dit-on, chez plusieurs membres du gouvernement. La suspicion est partout. Le désarroi est total comme le prouve l’intervention du conseiller Takkilal Ndolassem qui parle abruptement de « Coup d’État scientifique ». La délectation du supplice du général Labo Mobile est insupportable.

Ces sextapes révèlent comme dit la fameuse expression « les choses du Tchad », en pire.

D’abord, on découvre le visage hideux de la culture de « meute » des réseaux sociaux tchadiens. Une culture néfaste qui s’empare des sujets insignifiants pour en faire une affaire de tous et un déshonneur de tous. Des soi-disant « activistes », « opposants », « influenceurs ou tiktokeurs vaseux et incultes » rivalisent d’ingéniosité pour jeter en pâture notre légendaire valeur « la soutra » (ne jamais jeter aux chiens l’honneur et l’intimité d’un frère et d’une sœur quel que soit nos querelles).

Ensuite, c’est la vague des « moralisateurs » ou police autoproclamée « des mœurs » qui arrose le public de ses jugements moraux, prédisant l’apocalypse. Paradoxalement, les mêmes, disent à gorge chaude « seul Dieu est ultime juge ». Oubliant au passage que de tous les temps, les Hommes ont transgressé les règles et les conventions établies. Il n’est pas interdit de voler mais il est interdit d’être surpris. C’est le cas de nos deux ex-ministres.  

Enfin, il y a tous ceux qui parlent sous la barbe du déshonneur de la République mais qui piaffent tels des taureaux en attendant le nom des prochaines victimes du général Labo.

Cette affaire tombe sur la tête d’une transition à bout de souffle, déjà dépassée par les difficultés de la gestion du quotidien. Le gouvernement et la présidence n’ont pas mesuré les dégâts politiques que cette affaire a engendré. Le fait de laisser les deux ministres officiellement démissionner par eux-mêmes est une erreur. Il fallait dès la publication de ces sextapes, les démettre de leurs fonctions pour sauver un peu l’honneur et le privilège de servir le pays.

Bello Bakary Mana

Le Ministre d'État, ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Dr.Tom Erdimi a animé un point de presse ce 28 septembre 2023 à la rentrée académique 2023-2024 prévue pour le lundi 02 octobre 2023  dans toutes les institutions d'enseignement supérieur. Reportage.

A travers sa déclaration, le Ministre de l'enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l'innovation Dr. Tom Erdimi a instruit les acteurs de l'enseignement supérieur à bien gérer cette nouvelle rentrée académique qui se pointe à l'horizon avec le plus grand soin afin d’éviter les années élastiques ou blanches.

Après avoir rendu hommage aux enseignants des universités et aux étudiants pour le sacrifice consenti durant l'année académique qui vient d'être achevée sans pause quelconque, Dr. Tom Erdimi a déclaré que ce sacrifice a été salué au plus haut sommet de l'État en l'occurrence par le Président de Transition Mahamat Idriss Deby Itno.

« La refondation de l'enseignement supérieur nécessite la conjugaison d'efforts de tous », a souligné le Ministre de l'enseignement supérieur.  Au cours de cette nouvelle année académique, Dr. Erdimi a fait des observations à l'endroit des acteurs concernés notamment au gouvernement de revoir un peu à la hausse le budget du ministère afin de juguler les difficultés rencontrées, au Centre National des Œuvres Universitaires de mieux organiser la restauration et le transport qualitativement et quantitativement, à l'Union Nationale des Étudiants Tchadiens d'œuvrer dans le sens de la stabilité et de la paix sociale etc.

Le ministre a évoqué, sur 38 dossiers déposés en vue de l’obtention d'autorisation, d’habilitation de nouvelles filières ou d’ouverture d’établissements, 21 établissements ont obtenu un avis favorable à l’issue de la session ordinaire de la Commission nationale pour l’Enseignement Supérieur Privé (CNESP) dont 5 établissements fermés et 11 autres, mis en demeure, verront leur habilitation de former en licence ou en master retirée.

Évoquant la question de l'élasticité de l'année aux universités du Tchad, Dr. Tom Erdimi estime que, « la fuite des étudiants tchadiens pour l'étranger au détriment des universités tchadiennes est due à l'élasticité de l'année académique, à la grève répétitive et à la faible capacité d'accueil ». Le ministre informe que plus de 100 diplômés ont été recrutés au niveau du département de l’enseignement supérieur et un plan de formation de ces enseignants est en cours d’élaboration.

Noël Adoum

Ce jeudi 28 septembre 2023 a eu lieu la cérémonie d'ouverture de l'atelier de validation des résultats de l'étude pour la mise en place d'un mécanisme de financement compétitif durable de la recherche agricole et du conseil agricole au Tchad à l'hôtel Radisson Blu. Reportage.

Pour le coordonnateur national Allakere Arthomas, le ProPAD a appuyé l'élaboration de quatre reformes sectorielles qui concernent le troisième Plan à Moyen terme de la Recherche Agricole (PMTRAIII), réalisée l'étude de faisabilité pour la relance de la filière semencière au Tchad, réalisée la Stratégie nationale de vulgarisation agricole assortie d'un plan d'action opérationnel ainsi que la politique agricole du Tchad, en cours de réalisation.

Il relève que pour renforcer la réalisation de ces réformes, le ProPAD revient en appui à cet évènement de portée nationale, qui concerne la mise en place d'un fonds de financement de la recherche et du conseil agricoles au Tchad. « La promotion de l'adoption des technologies améliorées à l'échelle nationale passe nécessairement par l'appui-conseil », a-t-il dit.

Selon lui, ce fonds permettra au système de la recherche nationale et au système de conseil agricole au Tchad de palier aux difficultés de concrétisation des bonnes idées de recherches et de dissémination des résultats de recherche. C'est alors que se remarquera de manière plus nette l'amélioration de la productivité. Ils ont procédé aux échanges fructueux de la présentation des résultats de l'Étude par le consultant.

Il soulève que cet atelier est été organisé pour permettre une restitution complète de ses résultats et permettre à cet atelier de faire des choix appropriés d'un modèle approprié pour le Tchad en matière de financement de sa recherche et de son conseil agricole. Cet atelier aura également à faire le choix d'une structure appropriée pour abriter l'Organe en charge de la gestion du Fonds et accompagner le Consultant dans la préparation d'un manuel approprié pour la gestion de ce Fonds, a-t-il conclu.

Noël Adoum

Le Président du Conseil National de Transition, Haroun Kabadi, a clôturé ce 27 septembre au Palais de la démocratie, la conférence parlementaire régionale sur la gouvernance et la population de la vérification, l’incorporation, législative et la mise en œuvre des instruments juridiques de l’Union africaine (UA) sur les valeurs partagées. Reportage.

Plusieurs parlementaires venus des différents pays d’Afrique ont débattu pendant 3 jours sur des projets phares de l’agenda 2063 et de l’architecture africaine de gouvernance, la mise en œuvre de la Zones de Libre-échange en Afrique (ZLECAF) notamment l'État de lieux, défis et perspectives et la ratification du protocole à l’acte constitutif de l’UA relatif au parlement panafricain adopté en juin 2014 à Malabo.

La Conférence vise à sensibiliser et renforcer les capacités des parlementaires d'Afrique centrale à la nécessité d'intégrer dans leur législation nationale les principaux instruments de l'UA notamment « la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance, faire taire les armes en Afrique, accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine », évaluer les progrès réalisés par les Parlements nationaux et régionaux etc.

Pour le président du Conseil Nationale de Transition M. Haroun Kabadi, les recommandations des intervenants et des participants confirment leur détermination dans la recherche de la paix en Afrique, en explorant les voies et les moyens pouvant concourir à la préservation et à la consolidation des acquis, etc. Après avoir félicité les participants, M. Haroun Kabadi affirme, « au Tchad, nous sommes convaincus que nous devons privilégier ce genre de rencontres en ces temps particulièrement troubles de l'histoire du monde, où les grandes comme les petites nations sont indiscutablement confrontées à des graves problèmes de coopération, de développement et de sécurité ».

Selon M. Kabadi, c'est un motif de réelle satisfaction et d'espoir, pour la poursuite des actions engagées en faveur de la paix, de la sécurité et le bien-être des peuples africains, mais également de l'indépendance des institutions africaines à travers des financements durables du parlement panafricain.

Noël Adoum

Le président du Conseil National de Transition Haroun Kabadi a ouvert hier lundi, 25 septembre, la conférence parlementaire régionale sur la gouvernance et la population de la vérification, l’incorporation, législative et la mise en œuvre des instruments juridiques de l’Union africaine (UA) sur les valeurs partagées. La cérémonie s'est déroulée au palais de la démocratie dans la commune municipale de 7e arrondissement de N'Djamena. Reportage.

Les parlementaires venus de différents pays d’Afrique. Ils vont débattre sur des projets de l’Agenda et de l’Architecture Africaine de Gouvernance (AGA) ; la mise en œuvre de la Zones de Libre-échange en Afrique (ZLECAF).  Pour la représentante du Caucus Afrique centrale au parlement panafricain Jaynet Kabilan dit que la Conférence régionale est une plateforme qui permettra aux États membres des régions sélectionnées d'examiner les normes, la gouvernance, les décisions et les politiques de l'UA en matière de droits de l'homme et de promouvoir la ratification et l'incorporation législative des instruments juridiques de UA. Elle ajoute que la conférence facilitera les discussions et l'adoption de résolutions sur certaines questions essentielles qui menacent la démocratie et la bonne gouvernance sur le continent.

Le Premier ministre du gouvernement de transition, Saleh Kebzabo, qui était l’invité d’honneur à cette conférence estime que les parlementaires d’Afrique doivent mener un échange responsable en vue de proposer des pistes des solutions pour un développement de l’Afrique qui doit prendre en compte les préoccupations légitime des peuples africains.

Le Président du Conseil National de Transition Haroun Kabadi affirme que le Continent africain est à la croisée des chemins. Il vit les plus sombres époques de son histoire, faites d'incertitudes, des défis sécuritaires et de remise en cause permanente de la démocratie et des Institutions républicaines sur lesquelles se fonde l'espoir des peuples et de tout le continent pour son développement. « Nous assistons impuissants face aux coups d'État, aux putschs et à la prise du pouvoir par les armes. Ce qui constitue un recul fatal de la démocratie », a-t-il déploré.

Selon lui, il s'agit des questions épineuses comme la démocratie, la bonne gouvernance, les questions des Droits de l'Homme, des systèmes éducatifs en Afrique, des questions de souveraineté alimentaire, de santé et de l'environnement, a-t-il souligné. « Le Continent africain compte des millions des terres arables, des eaux de surfaces et de sous-sol en abondance. Paradoxalement, l'Afrique s'illustre comme la partie de la planète où sévissent la pauvreté, la faim et l'insécurité alimentaire », dit-il.

Pour M. Kabadi, l’Afrique doit développer des approches purement panafricaines lui permettant de développer son potentiel agricole et ses ressources afin d'assurer à sa population, la sécurité alimentaire et les autres leviers de développement.

Noël Adoum

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