L’ITINÉRAIRE

Fort-Lamy-N ‘Djaména paré en Ir !

Prendre une plume d’or pour vous écrire,

Est à la fois un sacré devoir et immense plaisir.

Depuis la retentissante défaite de Rabah et ses bazinguirs

A deux pas d’une victoire escomptée sans coup férir.

Et le repère du commandant Lamy parmi ceux qui ne respire.

Plusieurs décennies se suivirent au goût du meilleur et du pire.

Dans cette espace hier et aujourd’hui point de mire.

Sur la rive droite du Chari qui s’étire et transpire,

S’éleva du sol la muraille des nouveaux sirs.

Fort Lamy pointa en signes et signaux son avenir,

Par sa naissance en garnison dur à cuire pour tenir.

Les colons s y fixèrent avec leurs bagages, canons et tirs,

Sous les regards amusés des Barmas, leurs Mbang et émirs.

Quant au gros reste de l’armée rabiste en mal de vizir,

Il rumine amèrement ses revers et lointains souvenirs,

Et le j’y suis j’y reste d’Émile Gentil en délire,

Tout droit dans ses bottes et par une chaleur à fondre la cire

A une époque ténébreuse qui ne prêtait guère à rire

Mais donnait plutôt beaucoup à réfléchir

Et qui se faisait entre construire et détruire

Fort Lamy d’alors regardait déjà son futur venir

Ardep Tchaou Tchaou, Trab-Marigot, Matabano et Labito se bâtirent

Avec au sud-ouest Djambal barh et Djamal gato kabir

Aux limites frontalières difficiles à lire et à traduire ;

Du régime casque qui nous asservit des années avant de partir

A tous les systèmes au plus dur qui nous tinrent et ternirent

Et en cette ère de la Démocratie qui débat richement et respire

Se conçurent dans nos têtes et produisirent

Les nouvelles donnes qui dans nos quotidiens se fondirent.

Quant aux associations de la société civile en devenir,

Elles se multiplièrent murirent pour nous instruire et nourrir

L’Association des Lamy Fortains et N’Djaménois toute en reluire

Se pose, se recompose et s’impose dans la cité pour agir

Alam N’dja un pour tous, tous pour un et pour tout dire,

Cohabiter en symbiose avec en or les plus beaux sourires,

Se brasser et se solidariser en francs et éclatants rires.

Nguerebaye Adoum Saleh


SANS TOI HABIB, SANS MON INNOCENCE

Oui Habib, j’ai appris ton mariage hier soir
Sans rancune reçois mes félicitations

J’aurais pu venir te voir pour te le dire et je n’ai pas voulu
Je refuse te montrer mes larmes couler
J’aurais pu t’appeler pour te le dire et je n’ai pas voulu
Je refuse te faire réécouter ma voix

J’ai cru en nous jusqu’à apprendre que tu t’es marié hier soir
Et c’est avec une cousine de toi
Habib on s’était promis amour et mariage
Non. Nous n’avons plus les mêmes sentiments Habib
Non. Comme l’a su bien dit ta maman, je ne suis pas faite pour toi

3 ans d’amour, de sacrifices
Il semble que je n’ai pas compté plus que ça pour toi Habib
Ta mère et tout ce qu’elle t’a dit comme son fils doit se marier a une fille vierge
Ma virginité tu m’as arraché Habib, et ta maman le sait pourtant

J’ai tout donné pour t’aimer Habib
Alhamdoulillahi
Comment est-ce possible de me faire cela Habib
Alhamdoulillahi

Ainsi, je suis sans toi Habib, sans ma virginité
Pourquoi me détruire, je t’ai tant aimé Habib
J’ai une famille comme la tienne, tu devais l’épargner
Oui, c’est ma faute, ma faute à moi

Donc, j’ai mal agit, je le sais maintenant
Mon Dieu je regrette, j’avais perdu la tête
Je croyais qu’à 17 ans je savais tout
Oui, j’ai enfreint à ma foi, je reviens vers toi Dieu
Et essayer de ne plus recommencer mes écarts
Dieu, ne me laisse pas tomber
Rétablit moi tout puissant
je me soumets à la damnation suprême
Et rend moi justice, une fois ma punition terminée

Guisséma. l'Aradienne


COMMENT UN AMOUR EST NÉ

J’ai connu l’amitié, il a fallu te connaître Minda
Tu étais tout ce que j’ai de sérieux
Tu es devenue ma confidente
Je te confiais tout, même ce que ma mère n’a pas su de moi
Un jour tu m’as dit que tu partais pour des études au Maroc
J’étais content pour toi, mais j’ai eu de l’eau dans les yeux
Tu étais une amie, une sœur pour moi

 A l’aéroport de N’Djamena, j’ai fermé les yeux
Pour ne pas te voir partir sans pouvoir te retenir
Sur le tarmac près de l’avion, ma main tu l’as saisi
Tu m’as demandé mon dernier mot
Traumatisé par ton brusque départ, je me souviens t’avoir dit: Je t’aime Minda
Tu m’as répondu : Je t’aime autant
Ton avion a décollé, tu es parti 

J’ai connu l’amour, il a fallu que tu t’en ailles Minda
Pourquoi Dieu je n’ai pas su depuis
J’aurai pu te dire je me perds si tu me laisses partir
Pourtant un amour, je l’attendais depuis longtemps
De Maroc ou tu vivais tu m’as écris
Sur ta lettre était dessinés deux cœurs mêlés
J’ai vu mon nom dans l’un des cœurs
Cela a attisé la petite flamme dans mon cœur

Aujourd’hui comme un croyant a perdu son dieu
Je n’ai plus la force de croire en la vie
Je ne sais encore si je te reverrai un jour
Je gagerai le Tchad si on me dit que c’est la condition
A petit feu, je meurs mon bébé

Minda si jamais tu m’entends, reviens-moi
A quoi ça sert de vivre si je ne peux la partager avec toi
Voilà ce que mon cœur se demande

Koidji PL-  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Poème dédié à chérie Minda


EN VÉRITÉ BÉBÉ MINDA, L'AMOUR, LA VIE, C'EST

Très satisfait par notre élevée amitié
Je n’attendais point d’autres divinations
Je n’ai pas vu venir cet amour messianique
Qui, aujourd’hui je ne peux que l’écrire en ta gloire, en ton nom Minda
Qu’il soit écrit sur mon front, c’est l’arche de Noé que je viens de manquer
Qu’on ne me pleure pas, car de tout temps les larmes n’ont rien servi
Dans cet enfer, dans ma douleur, mes rêves, mes idées et mes prières je te les dédie Minda

Il a fallu que tu t’éloignes de ma vue
Pour que je comprenne que tu étais l’anneau de ma vie
J’aurai dû lire dans tes yeux qui me perçaient à chaque regard
J’aurai dû m’interroger pourquoi il fait si beau dans mon cœur lorsque tu me donnais la main
J’aurai dû savoir pourquoi je ne peux prononcer ton nom sans frissonner
J’aurai dû connaître pourquoi j’étais autant jaloux quand d’autres t’approchaient
J’aurai dû comprendre pourquoi je me sentais si bien dans ce Tchad en lambeau
J’aurai dû me rendre compte que l’amour c’est toi Minda

Je veux que tu saches bébé-Love
Contre toute la fortune du monde, je ne veux que toi Minda
A quoi ça me sert de gagner, si je ne peux la partager avec toi
Contre la princesse d’Angleterre, j’ai fait mon choix, c’est toi Minda
A quoi ça me sert de vivre sans amour
Contre le Tchad, c’est sur toi que je miserai Minda
A quoi ça me sert un pays qui vit de haine 

Par amour, j’ai fait de ta lettre ma bible de chevet
Par sensation, j’en fais une lecture entre deux pensés
Par Dieu je t’attendrai, sans une prophétie, sans un espoir
Par cette cruelle vie qui m’a sacrifié au dépend du Maroc, Minda tu restera mon combat
Par les dieux de l’amour, je resterai tien, Minda
Par la douleur, je sais aujourd’hui ce que c’est, être seul, avoir froid

Tu me manques Minda, tout en moi te réclame
Déambulant comme un nouveau orphelin, entre Moursal, Farcha, Mardjandafac
Il n’y a que toi qui puisse savoir pourquoi je parle seul
Je ne sais pas par quel prodige je suis encore en vie Minda
Je ne sais pas non plus si je peux tenir après cet été qui s’achève
Je sais cependant que seul ton amour pourra changer mon présent, mon destin
Survienne que pourra, je t’attendrai Minda

Et si un jour je pourrais te revoir Minda………..

Koidji PL- Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


NOTRE HISTOIRE D'AMOUR, MON AMOUR AZZURA

De l’amour, j’avais une vague idée, une épitaphe nommée Romeo et Juliette
Tchadien que je suis, je connais malheureusement plus la guerre que l’amour
Dans mon fort intérieur, il ne me restait que quelques rêves
Je me souviens que je caressais le rêve de connaître la vérité sur l’amour
J’ai entendu quelqu’un dire que sans amour on est rien ou zéro
Puis un matin je t’ai rencontré Azzura, et amis on est devenu
Par Dieu, je n’aurais jamais pensé à autre chose que ton amitié Azzura

Des heures, des jours, des semaines, puis 3 mois ont coulé
Faisant de nos correspondances une verve fabuleuse
Je n’ai pas remarqué, je lisais cent fois chaque message que tu m’envoyais
Par Dieu, je suis au moins certain que ce n’était pas pour comprendre
Comme une pendule, je te sentais gravir avec douceur les marches qui mènent à mon cœur
Comme le soleil levant, j’ai trouvé en toi une lueur qui veut me guider
Fallait voir combien il fait céleste dans mon cœur à chaque minute qui s’égraine

Sitôt, dans mon cœur j’ai découvert un paquet de sentiments
J’ai ouvert le colis, j’aurai voulu savoir quand, comment et qui l’a déposé
Sur une partie était écris Azzura, je l’ai refermé et je te l’ai porté
Sur ton prochain message, tu m’as écrit en rouge JE T’AIME
J’ai aussitôt compris que c’était bien mes rêves que je viens de te les porté
Une voix intérieure viendra me rassuré encore, c’était bien toi Azzura que j’attendais
Bébé, jamais j’ai eu autant de force pour croire en l’amour
J’irai jusqu’au bout de mes peines pour te dire que toute la vie on s’aimera
T’aimer, te suivre et te comprendre quoiqu’il arrive, voilà mon serment ma chérie

Poème dédié à elle, elle Azzura ma habiba, elle qui fait mon bonheur tous les jours

Arom Choco, Celui qui t'aime


DÉCOUVREZ MON PARADIS

Ma chère terre
Il existe un pays où le soleil est si doux
Que l'on garde sa chaleur
En son cœur pour toujours
Un pays où le passé témoigne encore de sa richesse
Un pays où le sable est si clair que l'on a inventé pour elle le mot TCHAD

Un pays qui ressemble à un jardin où les gens
Qui y vivent attendent la fraîcheur du soir et partagent avec vous des joies
Un pays synonyme de bonté et de tranquillité
Un pays où tout est plaisir malgré ces guerres civiles
Depuis Longtemps tous ceux qui ont l'habitude d'y venir pour découvrir vous le diront
Il fait bon vivre dans ce pays de TOUMAI                      

Demain lorsque vous viendrez
Vous serez vous aussi sous le charme
Et tous ceux qui découvrent ce pays
Vous rêverez d'y revenir souvent
Car ce pays la terre de TOUMAI plus on le connaît plus on l'aime
Ce pays c'est le TCHAD

Je dédie ce poème à tous les tchadiens frères et amis pour leur montrer à quel point notre cher pays est beau!

Par Zara Mahamat TCHONAI ELIMI, Étudiante à la faculté des sciences économiques de Meknés/Maroc


AZZURA,MON PREMIER AMOUR

Mes premiers mots d’amour pour toi Azzura mon premier amour
J’acquiesce que je ne trouverai pas les mots pour te dire combien je t’aime Azzura
Je consens qu’il me faudra plus que des mots pour te dire mes sentiments
J’agrée que je ne saurai jamais te remercier autant, habiba Azzura
Je souscrit que je te dois une reconnaissance éternelle, mon amour
Néanmoins bien aimée, laisse-moi te crayonner la toile de mon penchant pour toi

Quand la vie a fait de moi aussi seul qu’un orphelin en emportant ceux qui m’ont donné vie
Je s’avais qu’il me faudra immédiatement affronter seul ma destinée
Quand tant de fois je suis tombé en prenant le plaisir pour le bonheur
Je savais qu’il faudra me relever et m’instruire de mes erreurs
Quand par une nuit j’ai voulu balayé le ciel d’un regard pour comprendre mon sort
J’ai vu une étoile extraordinaire qui semble ne briller que pour moi
Tellement belle que j’ai prié Dieu de la vouloir que pour moi
Quand Dieu la voulu ainsi je n’ai pas hésité de m’approcher de toi Azzura
J’ai trouvé dans ton regard la flamme d’amour, celle qui promet l’éternité
Quand nos cœurs ce sont rapprochés pour finalement s’unir
J'ai trouvé dans ton amour, les réponses à toutes mes questions Azzura

Amoureux, j’ai décidé d’apporter mon souffle pour seconder le tien
Fier de ton amour, je te veux âme sœur ici-bas et au paradis
Heureux, j’ai gravé ton nom sur toutes les marches de mon cœur
Par Dieu tu es mon étoile Azzura, tu le seras pour toujours habiba

Poème dédié à elle, elle qui fait mon bonheur tous lesjours

Arom Choco, Celui qui t'aime


JE REVIENDRAIS « YA HABIBTI »

Mon univers, loin de toi je suis seul, près de toi je me perds
De tes regards mon cœur se serre et tous mes sens s'en mêlent
Je ne peux t'oublier mon ange, je ne saurais à quoi tu songes, corps et âme tu me tiens
De rires et de larmes je t'appartiens, mes rêves tu les hantes
Précieux silence et quand à toi je pense, grande souffrance est ton absence
Comment te dire que tu tourmentes, car ton nom est ce chant qui trouble mon sommeil
Quand s'élève ta voix au parfum de vanille, mes narines frémissent de bonheur
Et mes yeux s'ouvrent pour chaque rayon de la matinale beauté
L'encre qui traduit mes sentiments sur cette page n'a pas de nom
Le nom que je veux te donner n'existe pas et je n'existe pas quand tu n'es pas là
Seule ta présence donne à mon âme son éternel essence
En ce bas monde ou tout n'est que murmure de vie
Entre toi et moi une distance s'est créée sans qu'on le voudra
Et aujourd'hui je suis seul dans l'empire des amoureux
Dans le désert du chagrin, ivre de toi, ivre de douleur et de ton amour
Mais dans ce flot tumultueux ou le temps fait chavirer les plus puissants
Navires, la graine de mon amour a tenu bon
De ressac en ressac, elle a accosté au large de ton cœur
Dans cette ile tant rêvée, notre premier et foudroyant regard l'a fait naitre
Et je l'ai arrosé à l'ombre de tes sourires, aujourd'hui je m'offre à toi dans un élan de sincérité
Mes sentiments ont fleuri dans ta fertilité de ta douceur et mon être entier est une symphonie de couleurs
Marquées de tes délicieuses empreintes et mon cœur ne bat qu'au tempo de tes paupières
Et mille roses couvent nos tendres suaves baisers
Je veux te transporter dans un coin de l'univers, loin des larmes ininterrompues, loin de voix monocordes
Je viens pour t'enlever, t’arracher au vent de la discorde, à la monotonie des mots, à la parodie des sentiments,
Je te ferai vivre dans un coin de l'univers, niché tout au fond de mon cœur.
Aujourd’hui je veux écrire des pages et des pages de mon besoin de t'aimer
Aujourd'hui ton image sillonne toutes les contrées de mon âme solitaire
Elle arrache du mur de mon passé, les mots sans son, les sons sans essence et les essences sans nom
Ton image me poursuit: voilà fugitif et captif de ton charme que je ne peux oublier.
Chaque recoin de tes lèvres est une plage ou chuchotent quelques confidences à la lune complice!
Que dire de plus que je t'aime je t'aimerai pour toujours!
Car penser à toi me rend éternel et t'aimer me fait immortel.

A mon âme sœur de toujours

YAYA SEBY


C'EST LA RAZZIA

Ô chers compatriotes en ravage de la patrie !

Lorsque nous sommes embauchés
Nous cherchons à tout empocher.

Nos poches, regardons-les bien! Elles sont trouées ;
Elles jettent tout au pays lointain où nous sommes hués.

Pour quitter nous vidions le bureau, tous ôtés, sauf la secrétaire en absence
Connaissons-nous la longévité de ces butins, ces trophées, nos proies d’avance ?

Aveuglés de l’égoïsme
Nous avons oublié le patriotisme.

Nous nous sommes plongés dans des méditations étriquées pour un ventre gonflé
Tout en rejetant les projections honorifiques pour une patrie développée.

Quand les autres nationaux mènent des compétitions avec les pays voisins,
Stylo et diplôme à la main, pour le développement de leur patrie.
Nous, nous menons des concurrences avec les compatriotes et frères en vain,
Poche ouverte et arme à la main, pour la destruction de notre patrie.

A quel prix nous avons vendu notre intégrité, notre sens moral, notre conscience
Quand nous mettons nos mains dans la caisse de l’Etat voyant des nations en avance ?

Le fruit du pillage, le pot-de-vin sont-ils un bonheur ?
Connaissons-nous à quel moment nous arrivera le malheur ?
Quand nous sommes interpellés par des bâtisseurs
Quand nous sommes saisis par le Seigneur.

Ô chers dirigeants !

Pourquoi cette impunité
Au-delà de la liberté ?
Pourquoi cette anarchie
En dehors de la démocratie ?

Que faut-il faire ?
Pourquoi faire ?
Il faut un démantèlement des réseaux en totalité
Pour un changement positif de la mentalité

Hamid Neby Sougoumi, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


CE JOUR VIENDRA !

Oui, il n’est pas loin et ce jour viendra
Ce jour où le changement paraîtra réel
Et les mésententes dans toutes leurs formes deviendront irréelles
Ce jour où pour une fois la justice sera libre
Et où enfin les balances seront à l’équilibre
Ce jour où l’équité sera effective
Et où la paix dans toutes les couches sera définitive
Ce jour où dans tous les débats, l’espoir sera au cœur
Et où toutes les amitiés seront sans rancœur
Ce jour où l’entente nationale fleurira
Et où de paix et d’espoir le peuple se nourrira
Oui, il n’est pas loin et ce jour viendra
Et dans toutes les couches sociales cet appel parviendra
Ce jour où pour une cause unique le peuple s’unira
Et où bout au du mât, le «  bleu- or- rouge », un citoyen le hissera
Ce jour où sans distinction aucune, l’armée ne s’unira
Et où au seul nom de la patrie les soldats combattront
Ce jour où pour leur dignité, leur sang, ils le verseront
Et pour toi seule sans regret ils mourront
Ce jour où une génération consciente émergera
Et où pour l’éternité, sa patrie, elle l’aimera

 Dédié à tous mes amis Enfants de la patrie et à toi ma
Patrie pour laquelle agenouillé, j’ai le regard plein d’espoir

Abdel-lathif A. Y., Etudiant en  météorologie, Oran – Algérie
Gsm : +213556859214, E-mail :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


JEUNESSE TCHADIENNE

Ou vas-tu?
Ou vas-tu dans l'inconscient?
Ou vas-tu avec ta paresse?

Quand prendras-tu conscience de ton avenir?
Quand comprendras-tu que le travail est source de bonheur?
Quel sens aimerais-tu donner à ta vie?

Pendant que les autres songent aux voies et moyens
Pour améliorer leurs conditions de vie
Tu te résigne de ta situation
Tu fais des débits de boissons
Ton cadre de vie

Pendant que les jeunes comme toi sont mobilisés
Pour lutter contre les pandémies
Tu fais de la prostitution
Ton loisir favori

Oh! Jeunesse Tchadien
Sache l'avenir dépend de ce que tu auras fais
Comme acte maintenant
Alors c'est à toi de prendre conscience pour

Lutter contre le tribalisme
Lutter contre confessionnalisme
Lutter contre régionalisme....

Abdramane Ateib Oumar  (Excellence Medilah)
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Moundou-Tchad


FILS DU TCHAD

Fils du Tchad de demain
Donnons-nous une main
Inébranlable et sincère
Pour que cessent nos chimères

Oublions nos différences éphémères
Brisons nos frontières imaginaires
Pour que se referme ce gouffre
Dont notre fraternité en souffre 

Refusons l’unique main étrangère
Cette intruse et éternelle bergère
Pour que se retissent nos liens
Séculaires, fraternels et sans fin

Vomissons nos haines encensées
Densifions nos différents endiablés

Pour que siège un Amour sensible
Fruit d’une Union forte et Indéfectible 

Pansons ensemble nos plaies
Même si cela rechigne et déplait
Aux âmes insatiables vampires
Qui n’excellent que pour le pire

Cessons de jouer aux marionnettes
Mouvant au gré de ces malhonnêtes
Qui ont d’état d’âme
Que pour leurs intérêts infâmes

Puis bâtissons une nouvelle Nation
Une Nation digne d’une Nation
Qui la quelle régnera une Unité
Bâtie sur le roc d’une Ferme volonté.

Fadmi solange, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


TON ABSENCE MAMAN

Ya Youma, Maman, Ma, tu me manques beaucoup
Ma chère,

Voilà 4 ans que presque chacune de mes pensées commence par une négation. Elle ne reviendra plus, je ne parlerai plus, je ne rirai plus. Elle ne sera plus là, cette femme au regard ironique et a l’extraordinaire sens de l’humour. Elle ne sera plus là, la charmante femme à la sagesse bien plus profonde qu’elle ne l’est à cet âge, au sourire chaleureux, à l’appétit plein de sante. Elle ne sera plus là, cette combinaison de détermination et de délicatesse.
Absents désormais, son bon sens et son bon cœur.

Je n’aurai plus l’infinie tendresse de cette mère et la tranquillité avec laquelle elle apaisait toutes les tempêtes. Nous, ne jouerons plus ensembles avec les poupées, je n’écouterai plus les cassettes de théâtres ou celles de Talaf Aboul Ramla avec toi et je ne sentirai plus ton étreinte forte. Je ne te verrai plus marcher et parler  avec nous, et je ne te verrai plus embrasser notre petite sœur Madina que tu aimais tant.

Maman, mon amour, pendant toute ta brève existence, j’ai tout appris de toi. De ta force et ta détermination à suivre ta voie, même sans possibilité de réussite. J’ai suivi stupéfaite ta lutte pour l’union de tous les ressortissants d’Arada qui veulent à tout moment s’entretuer. Tu as su les réunir, tu as semé dans leur cœur, l’amour et le pardon de son prochain. Tu n’as pas cédé aux différentes menaces à ton égard, car tu savais pouvoir faire comment pour aider les uns et les autres sans avoir un intérêt quelconque. Pour la simple raison que tu as un cœur en « OR ». Et tu n’étais pas disposée à donner moins que ce dont tu étais capable. Et quand tu y arrivais, je pensais : voilà une femme qui connaît de manière si simple et si lucide ses possibilités. Sans prétention, sans arrogance. Qui ne se laisse pas influencer par ce que les autres disent d’elle. Qui trouve la force en elle-même.

Ce que j’ai appris par les grandes personnes qui te connaissent depuis l’enfance, tu étais déjà comme ça. Tu vivais en harmonie avec toi-même et avec ceux qui t’entouraient. Tu savais qu’elle était ta place, et tu étais consciente d’être aimée, tu connaissais tes limites et tes vertus. Et en vérité, après avoir réuni tout le monde (qu’ils soient ta famille ou les autres connaissances), après avoir était nommée présidente des ressortissants d’Arada, il est apparu clairement quel type de femme tu étais. Aujourd’hui, j’écoute tes amis, tes frères, tes sœurs, tes voisins, et les autres connaissances parler de la femme qui est  la première à se lever pour tout organiser et qui n’allait se coucher qu’après s’être rassurée que tout le monde dormait déjà.

Au 40ème jour après que tu nous a quitté, j’ai contemplé la maison qui était plutôt en désordre après que des centaines des personnes étaient venues nous rendre visite, pour nous consoler, et j’ai dit : il faudrait que Maman soit là pour nous aider à ranger .Tu étais respectée parce que tu restais sur tes positions sans renoncer à aucun de tes devoirs de femme responsable ou d’une mère exemplaire.

Quand tu partais à Ati, j’ai très peur que tu te précipites au milieu des gens qui se battent pour les séparer, ou en montant dans un camion tu laisses ta bonne place pour une autre personne parce que cette dernière a plus besoin que toi, ou te sacrifier pour aider un inconnu parce qu’il avait chez lui une situation plus difficile.

Tu étais pour moi, une mère et une amie. Et c’était la même chose pour mes autres frères et sœurs. Notre âme est liée à la tienne. Tu vivais en paix avec toi-même, tu étais de ces personnes auprès de qui il fait bon être. Je ne suis même pas capable de dire à haute voix, à quel point tu étais pour moi « quelqu’un avec qui courir ». Chaque fois que tu rentrais du marché, et juste après ton repos, tu disais : viens ma fille qu’on parle. Habituellement c’est quand les autres ne sont pas là et en buvant un verre de thé avec toi .Tu me racontais tellement des choses que Maman, et j’étais fière d’avoir l’honneur d’être ta confidente, que quelqu’un comme toi m’ait choisie.

Tu as illuminé ma vie, Maman, tu nous avais élevés, mes frères, sœurs et moi avec amour. Alors, c’était si facile pour nous de t’aimer de tout notre cœur.

Saches que tu as su nous donner ce que tu as. Tu peux me croire, maman, on ne trouvera jamais une femme qui a pleine de courage, de sympathie, de l’amour pour son prochain comme toi. Une femme m’a dit un jour que : Quand je viens à la cérémonie ou les réunions avec les Mahariés, chaque personne me regarde méchamment, d’autre ne m’accorde même pas d’importance, sauf  ta mère qui me reçois, me dit, viens t’asseoir, à côté de moi; et à chaque fois que je me plains ; c’est elle que je viens voir. Si parmi la famille une personne m’insulte. Elle me dit : Ne donne pas d’importance à ce que les autres disent, Dieu ton Créateur sait que tu as ta place sur cette Terre, même les Prophètes ont été insulté pourquoi pas toi.

Et à chaque fois que je me rappelle de tes paroles les plus douces que je n’ai jamais jusque-là entendu d’une autre bouche aussi saine que la tienne. Cette voix qui me fait vraiment vibrer le cœur, sans te mentir tu sais Maman que je ne serai jamais heureuse sans toi,

Maintenant je suis obligée d’appeler toutes les grandes personnes « Maman » par ce que j’ai tellement envie de t’appeler, malheureusement que ce nom n’a pas de sens pour celle que j’appelais, mais peu importe car je sais que là où tu es, tu m’entends et tu sais combien je t’aime. Certes je suis croyante mais ça m’arrive ou j’ai envie de me suicider pour la simple raison que tu me manquais mais je ne peux pas te voir.

Mais je me contente simplement  de ce que tu m’as appris, en me rappelant les moments des bonheurs que nous avons passé ensemble, en me rappelant de tes bénéfiques conseils. Bref, tout me manques à tel point que je ne parviens pas à bien me déterminer.

Je n’arrête jamais de pleurer en pensant à toi, excuse-moi si mes larmes te créent de problèmes mais c’est plus fort que moi. Je t’aime d’un amour sans limites. Tu te dis que c’est naturel mais le mien est surnaturel. Tu as été la personne la plus merveilleuse que je n’ai jamais rencontrée jusque-là, et même en  me référant sur le sens de ton nom, je me dis que ce n’est pas un nom donné par hasard.

 F : Fantastique, tu l’as toujours été
 A
: Aimable, tu es aimée par tout le monde
 T : Travailleuse, c’est grâce à ton courage et ta détermination  que nous avons pu réussir
 I : Indépendante, la preuve en est que tu nous as appris à ne pas dépendre des autres
 M : Merveilleuse, tu as été hyper merveilleuse dans tous les sens
 E : Élégante, j’avoue que jusque-là, je n’ai pas vu une belle créature comme toi

A : Attentionnée, tu pesais toujours le pour et le contre avant de faire quoi que ca soit
T : Tranquille, tu n’es pas le genre des personnes qui font de touché a tout
I : Illumineuse, tu as illumine la vie de tout le monde
E : Éclaireuse, tu as été pour nous comme la lune au 14ème jour.

I : Infatigable, tu as été toujours courageuse et combattante
S : Sympathique, personne ne peut se mesurer à toi dans ce sens
S : Simple, ce qui prouve que tu as des amis de toutes catégories confondues
A : Attentive, tu étais toujours prête a recevoir et écouter les autres.

Maman Chérie, toute notre vie, t’aimer
Ne jamais T’oublier
Ton image à jamais dans ma mémoire gravée
Ta fille qui t’aimerait toujours : Hadje Ache Seid
Hadjodja ou Am djamal comme tu as l’habitude de m’appeler et je te jure que personne d’autre ne m’a jamais appelée Am djamal après toi.

Hadje Ache Seid
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POUR TOI ROUHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Pourquoi es-tu parti
Tendre et doux Rouhi
Si beau, si fragile et si joli
Plus que jamais  je n’ai eu de cesse
De t’avoir prouvé un jour ma tendresse
Lorsque tu as eu le besoin d’une amie,
J’ai été celle-ci

Celle qui pour un peu d’amour
T’a offert son cœur en retour
Et qui a souhaité tant te donner  le bonheur
Juste avec les mots de son cœur

Toi, dans un mardi d'automne;
Avec un simple baiser a conquis mon cœur,
A changer ma vie d'un ton monotone,
Et me fais vivre le bonheur!

Aujourd'hui, malgré les interdits,
Et la distance "Je t'aime"
Je rêve, avec toi de faire ma vie,
Et comme pour Quasimodo être ta bohème!

Le matin, je pense à toi,
Et toute la journée, j'ai envie d'être dans tes bras
Mes pensées et mon cœur sont à toi,
Ma vie ne rime à rien sans tes bras!

Depuis, que tu es entré dans ma vie,
Tu me fais découvrir la vie en rose,
Et a fait renaître mes rêves et mes envies
Mon cœur devant toi, est en pause.

Tu m'es plus précieux que l'or,
Je te veux pour l'éternité.
Je t'aime, je t'adore,
Et me comble de ta gentillesse et ta beauté.

Tu es le  souffle de ma vie
Pour sortir au plus vite de la nuit
Dans lesquels nous sommes plongés
Comme des nouveaux mariés
Alors reviens vite me rechercher

Hayati


TCHAD

Ô! Tchad
Ô! Tchad mon pays, Belle terre, Belle patrie.
Sur toi que je parle aujourd’hui, par la guerre
Que le monde t’a connu .Te suffit le massacre
La haine, le clivage et la jalousie. 

Dès l’indépendance jusqu’à l’ère de la démocratie
Tes enfants ne sont pas endormis .Plusieurs décennies
De guerres regardez ce qu’on a reçu «  Père, Mère,
Frères et Sœurs » tous ces chers  amis nous les avions
Perdus .Chers compatriotes l’ère de la prise de conscience
Est venue .Renouveler votre fidélité pour la paix
De notre pays .Unissons-nous tous pour la construction et le Développement de notre patrie.

Dès l’aujourd’hui vivons nous tchadien du nord comme
Du sud dans la paix, dans la tranquillité, dans la stabilité
Dans la solidarité, dans l’amitié, dans l’amour
Dans la joie et dans la vie. 

Mahamat kebir, Etudiant  à l’université  Hassan 1er
De Settat (Maroc), Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Ô! TCHAD MA MÈRE

Tchad la belle
Tchad  l'arc en ciel
Tchad multicolore
Tchad mère de toumai
Tchad mère du mer paléo tchadienne
Tchad mère de la belle oasis de houbayki

Tu as tout fait pour être belle ma chère terre mère.
Terre de l'histoire, terre de l'amour, terre de la joie, terre des fiers guerriers ancestraux, terre des belles fleuves, terre des grandes dunes vierges, terres des faunes, terre des flores, terre des Sao, terre du lac tchad.
  
Ô Tchad musée du monde
Ô Tchad histoire de la planète terre
Ô Tchad cour de l'Afrique

Ô ma chère patrie !

Combien tu es belle !
Tu as tout fait pour tes fils ma chère mère, et tes enfants ont fait la sourde oreille pour verser tes larmes,
Et ce souvent par les armes
Et blessé ton cœur en attirant ta colère
Et sali ton nom, en tachant ton renom, devant tes voisins
Tes fils ont fait tout, pour la disparition de ton nom

Quel égoïsme !

Environs quarante années des guerres sans arrêt !
Quelle misère !
Quel châtiment sur terre ! Redeviens paradis maman
Encercle le un million deux cent quatre-vingt-quatre milles kilomètre carré d'amour, de paix, et de joie
Et fait venir tes fils qui te pleurent pour te reconstruire tel un paradis terrestre
Comme tu l’étais, quand tu étais libre
Quand l'homme blanc n'avait pas mis les pieds sur ta terre pure

Par : Ali Allatchi Nassour, Etudiant à l'institut africain de technologie à Niamey
  Option : Maintenance informatique et électronique 1er année


MON RÊVE BLEU

Mon rêve bleu est un rêve d'amour.
Dans ce rêve bleu d'amour, je veux t'offrir un monde,
Dans mon rêve bleu je veux ouvrir tes yeux.

Dans mon rêve bleu j’ai su que tu m'aimais,
Dans mon rêve bleu j’ai cru que tu m'aimais alors mon rêve est bleu.
Mon rêve est bleu au milieu des nuits des paradis.
Mon rêve est bleu et le ciel me parait tellement bleu quand j'étais amoureux.
Et je veux ouvrir tes yeux dans ce jardin des princesses
Ou je t'avais trouvé alors tu brillais plus que les autres princesses
Comme un diamant près du désert de houbayki .
  
Mon rêve es bleu, pour vivre au milieu des cieux bleus,
Sous le ciel bleu des amoureux. Mon rêve est bleu.
Je veux t'offrir un monde meilleur
Pour que tous sois bleu mon rêve es bleu
 
Dédicace a toutes les filles de mon pays mon cher (Tchad) et à mon amie qu'on appelle intimement : Lohih ou Lola de la Casa
 
Par: Ali Allatchi Nassour

Élève à l'institut africain de technologie (i.a.t) 1er année maintenance informatique et électronique Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


 JEUNES TCHADIENS !

O jeune Tchadien

Tu t’es développé un phénomène pernicieux
C’est celui d’uniformisation forcée
Tu t’es fondu dans la masse avec les autres
Faisant comme les autres
Pensant comme les autres…les autres
Et cela au détriment de tes traditions
Au détriment de tes obligations religieuses
De chasteté, de pudeur et de respect
Envers tes amis et copains
Envers tes voisins et tes aînés
Plus de respect et amour envers tes parents

O jeune Tchadien

Il est temps pour toi de changer
Changer vers une intégration réussie
N’imite pas aveuglement un autre mode de vie
Garde tes valeurs fondamentales normalement
Vie ta religion dans ton environnement
Prends et assimile tout ce qui pourrait t’apporter du bien
Enrichie-toi de tous ces aspects positifs
Et délaisse le reste
Génère un terreau fertile d’enrichissement mutuel
Et ne renie jamais tes valeurs et ton patrimoine culturel
Au nom d’une intégration béante et irréfléchi.

NB : à certains de mes compatriotes copiant aveuglement l’autrui dont certaines
de ses pratiques ne sont pas compatibles aux nôtres.

Brahim Mahamat Mai, Marrakech – Maroc


UN SALUT

A tous porteur d’espoir
A ceux qui ressaisissent
Pour se faire valoir
Pour nier toute sorte de bassesse

A ceux qui visent haut
Pour ne plus être bas
Qui résistent en chair et en os
Qui pour réussir acharnent des combats

A ceux qui ne se rendent amis
Qui ne connaissent pas la détresse
Qui ne cèdent pas à la tristesse
Qui ne trahissent ni chers ni amis

A ceux qui ont marqué l’histoire
Par leur bravoure par leur volonté
Qui évitaient l’illusoire
Qui souffraient sans  laisser partir

A ceux qui font la différence
Entre l’être et le paraître
Qui nient la défaillance
Qui tombent mais finissent par se remettre

Ecrit par Zara Mahamat tchonai Elimi


AUX PAYS DES VAUTOURES

Aux pays des vautours
Nos vies expropriées, nos existences s’étiolent
Nos  têtes baissées, comme des poules quémandant leur propre vie
Nos pieds alourdis et martyrisés par un pèlerinage forcé au pays de l'angoisse
Nos cheveux déracinés de nos crânes sont balayés par le vent de l’harmattan

Aux pays des vautours
Nous subissons la colère d’une vieille hystérie incurable
Nous sommes encadrés et surveillés par des boulimiques
Des assassins, des sanguinaires de tout calibre
Nous sommes soucieux et incertains

Aux pays des vautours
Nos femmes violentées et violées font le délice de nos bourreaux            
Nos enfants toujours mornes et martyrisés  par une consomption répressive
Même pas une fumerolle d’espoir ne nous alimente
Les hommes juchés sur des chevaux nous soulèvent de la poussière aux yeux

Aux pays des vautours
Nous payons les tributs d’une vieille haine orchestrée par des gens putrescibles
Nous mourons comme les rats assommés par la peste
Nous mourons de faim et nous mourrons à cause de la cruauté humaine
Nous mourons à petit feu

Aux pays des vautours
Nous sommes sans repère                      
Nous nous séjournons sur l’ombrage du voisin oppresseur
On nous fait manger les pierres amères de désolation
La quiétude et la paix ne sont plus qu’un souvenir émoussé

Aux pays des vautours,
La crise nous a traversé les os
Nous sommes devenus tous faméliques
Nous nous lançons involontairement des invectives
Nous nous révoltons parfois contre nous-mêmes

Aux pays des vautours,
Nous vivons l’attente de libération de l’enfer vécu
Nous voulons revenir de l’exil, bâtir notre bonheur
Un jour viendra où les assassins seront jugés
Ce jour-là nous vaincrons et nous retrouverons notre liberté

Je dédie ce poème à tout le peuple du Darfour qui souffre atrocement de la cruauté humaine.  Etudiant en philosophie à Kinshasa. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 002430815633113.

KEOUL BOLNGAR Laurent


O MON PAYS

Pourquoi le sang de tes enfants coule partout, en pagaille
Et met tes enfants toujours en deuil ?
Pourquoi tes enfants se livrent à la bataille?
Au lieu de se mettre au travail ?

Pourquoi tes fruits murs se transforment en feuilles
Qui tombent dans des poches qui endeuillent ?
Pourquoi tes fruits non murs se transforment en volailles
Qui s’envolent par la porte à large vantail ?

O ma patrie
Pourquoi tes fils aînés tuent la vache laitière gaillardement
Pour manger la viande et le sang précipitamment
Au lieu d’attendre ses productions : le lait, les veaux, patiemment ?

Que feront tes petits-fils laissés à eux-mêmes injustement ?
Prie Dieu pour tes petits-fils damnés effectivement
Pour les actes de tes fils commis sciemment.

Hamid Neby Sougoumi , Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Etudiant en Génie civil à Ouagadougou Burkina Faso,  pays-des-hommes-intègres


JE NE SAIS PAS SI J’AI RAISON...

J’ai versé plein de larmes devant de petits enfants.
Pourtant mon Père m’avait dit de ne jamais verser des larmes devant de petits enfants, et surtout pas devant les femmes,
Je ne sais pas si j’avais raison de le faire ?
Ils ont trouvé aberrant qu’un adulte puisse verser tant de larmes
Le plus petit  s’est lancé dans un rire sarcastique

Ces enfants ont-ils tort de se moquer de moi ?
Je ne sais pas si j’avais raison de pleurer devant de petits enfants aussi innocents et naïfs ?
Avais-je le droit de le faire publiquement devant des êtres aussi fragiles ?
Ah ! Mon œil  

Le Grand-père m’avait dit un jour : un homme adulte ne pleure que, quand c’est la catastrophe totale. Et même si  cela pouvait avoir lieu, il ne doit  pas accorder droit de cité aux femmes ou aux enfants,

Mais je me suis rendu compte qu’il le fallait. Même si je ne sais  pas si j’ai raison…
Je me suis agenouillé devant le plus jeune. Je lui avais dit : as-tu vu déjà un adulte pleurer un jour ?  Le plus petit qui ne savait rien du tout s’est plongé davantage dans un rire plus disproportionné. Je lui avais dit donc pourquoi ‘’ j’avais pleuré’’, même si je ne sais pas si j’ai raison,

Je pleure pour votre avenir,
Pour votre avenir boycotté et saboté par les hommes politiques
Par les hommes qui n’ont aucun souci de la progéniture et de la génération
Par les hommes qui ne pensent jamais à une alternance générationnelle
Des hommes qui ne pensent qu’à leur ventre et le ventre de leur petite famille

A vous, ils ne donnent que le glaive et la souffrance
Ils vous recrutent pour tuer vos propres parents au risque de votre propre vie
Ils vous appellent communément des enfants soldats,
Certains enfants de votre âge disent que tuer n’est plus difficile pour eux,
Tuer pour eux, c’est comme boire un verre d’eau 

Je ne sais pas si j’avais raison de leur en parler ?

Etait-il concevable de raconter des choses aussi ardues aux enfants de cet âge ?
Même si je ne sais pas que j’ai raison, je crois qu’il le faut

Chère Afrique qui parlera de toi demain,
Pourras-tu continuer à sacrifier la vie de nombreux innocents pour quelques individus attachés à la vie comme s’ils maîtrisaient la contingence du temps ?

Tu continues par te blesser, il ne reste plus que ta mort…
Les rapaces et les vautours ne cessent de rendre ta plaie incurable,
Je ne sais pas si j’ai raison de te dévoiler les vérités les plus blessantes de mes entrailles ? Je crois qu’elles peuvent  te rougir les yeux mais elles ne peuvent jamais les casser.
Prends soin de tes petits sinon, tu es entrain de creuser ta propre tombe.

Je dédie ce poème à tous les enfants qui sont recrutés par la force pour combattre et à tous
 les enfants qui meurent innocemment pendant les combats.

KEOUL BOLNGAR Laurent, étudiant en philosophie à Kinshasa (RDC) e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. tel : 002430815633113


AMIRA

Oh ! Amira
Ta démarche m’a attiré
Tes paroles m’ont vibré
Ton absence m’a emprisonné
Ta présence m’a libéré

Oh ! Amira
Loin de toi je suis bouleversé
Loin de toi je suis démoralisé
Loin de toi je suis troublé
Loin de toi je ne me sens ni fort ni médian
O mon âme étonné triste jusqu’à la mort
Toi que j’aime la belle aux cheveux d’or
Toi la charmante qui ne supporte pas l’injustice
Toi l’élégante qui ne supporte pas l’infidélité
Oh! la jolie de collège évangélique
Ton absence éteint la lumière de mon âme
Combien de temps faut-il que je pleure pour ton amour

Oh ! Amira dis le moi
J’aime te voir à tout moment
Toi la belle incomparable
Quand j’entends ton nom, mon cœur en moi frémi
Chère aimée, sang de mon cœur
Ne me laisse pas au bord de la route
Sans toi je préfère mourir que de rester dans ce monde
O mon Dieu pourquoi tout ce monde est derrière cette belle âme
Que Dieu te mette entre mes bras

À l'occasion de la fête du 14 février. Je dédie ce poème si romantique à AMIRA DU Collège Évangélique

ABDALLAH CHIDI DJORKODEI,  Étudiant à la faculté des sciences et techniques-Gueliz de Marrakech (MAROC)  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


TCHAD

Mon pays du peuple insomnie
Par le traité de pastoraux incompris
Écoutant le vent mugir
Debout et il faut hennir

Peuple sans mugissement
Acceptant toujours des kicks
Souriant à des coups de bottes  

Regardez ces nuages par-dessus saluant
Cette terre chaude par dessous brûlant
Ce soleil luisant bouille l’encéphale
Pays de l’harmattan de cosy à brûlure

Peuple sans mugissement
Acceptant toujours des kicks
Souriant à des coups de bottes

Et ! Toi qui hurle dans des beaux draps
Et ! Toi qui cri haut comme le geai
Titubant toujours à petit pas
Te heurteras un jour au cité de si je savais

Là ! Là ! Là ! Tu erres
Euh ! Euh ! Euh ! Tu dis
Ouie ! Ouie ! Ouie que tu cris

Pire chauvin que tu es
Tu finiras à un pipa
Si tu ne me fais pas confiance
Si tu acceptes ce pillage

Là ! Là ! Là ! Tu erres
Euh ! Euh ! Euh ! Tu dis
Ouie ! Ouie ! Ouie que tu cris

Pays martyrisé par ignorance
Qui gisait du sang innocent
Épousant aveuglement un sillage politique
Détrompé par des hommes à chaire toxique

Pays acceptant toute clinquante externe
Des cliquetis soulevant comme des tourbillons
Réclament vaillamment une expansion

Des obèses se prenant à nos lobermans
Avec des beaux laïus trompant
Qui mettant le pays à plat
Empêchant de lever le pas

Bouge ! Bouge ! Bouge de tes gris-gris
Chahut ! Chahut ! Chahut de ce chagrin
Vol ! Vol ! Vol comme une grive

Fait-moi ton devin
Je serai le plus proche de tes dauphins
Un grand sourire de fourmi que tu feras
Sans piédestal tu l’accrocheras

C’est avec joie tu crieras
Yi ! Yi ! Yi tu entonneras
Enfin tu prendras ton fils dans tes bras

Je hâte de te délester
De cette traité de continence
Te sauvé toutes tes pucelles
Ces plaies ne te seront pas mortelles

Ainsi une lumière sombre éblouira
Une joie alarmée coulera
Voila promptement rétabli…

Abderaman dadi chidi Etudiant à l’université El hadj Lakhdar de Batna    (ALGERIE)  e-mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


J'AIME MON  PAYS COMME TOI

Quel enfant pourra prétendre abandonner sa mère ?
Quel enfant pourra oser nier ses origines ?
Je sais que ma mère est malade.
Cette maladie n'est pas incurable.

Ma mère, qu’elle soit lépreuse ou paralysée,
Elle demeure toujours ma mère.
Je suis sûr, ma mère va se relèvera un jour,
Elle se relèvera pour me redonner l’espoir,
Je ne suis plus pessimiste, j’ai cessé d’être incrédule.

J’ai vu la mère de mon ami se relever après une rude épreuve,
Elle marche, elle n’a pas une démarche bancale.

Quand la saison sèche cède la place à la saison des pluies,
Tout renaît et reprend forme,

Les arbres dépourvus de feuilles, revêtent leur tissu d’espérance,
Je donne tous les jours la joie à ma mère,
Même dans la douleur la plus aigre et l’épreuve la plus désespérante,
Ma mère s’efforce de sourire
Elle me redonne la vaillance du vrai guerrier prêt à tout faire,
Toi cher ami, cesses de te moquer de moi,
Cesses, de te moquer de ma souffrance
.
Je suis un homme comme toi
Un homme capable de relever un bon matin, sa mère de son infirmité
Le TCHAD mon beau pays deviendra un jour comme ta mère.
Il retrouvera la paix et le bonheur.

KEOUL BOLNGAR Laurent, Étudiant en philosophie à Kinshasa
Je dédie ce poème pour l’espérance d’un changement, Durable au Tchad. E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


VICTIMES DE GUERRE

Victimes de guerre
je pense à eux mes frères
qui mènent une vie amère
dans un monde sans espoir
dévorés par le pouvoir

tenus entre les mains d'hommes malheureux,
qui causent des guerres en se croyant heureux,
au détriment de leurs prochains, qui souffrent de faim
dans ces guerres meurtrières que sont victimes les enfants
qui substituent ces épreuves de misère ces innocents
qui n'ont rien encore fait au monde
ont besoin de transmettre leur profonde pensée
à leur société qui fera leur fierté
pensé au devenir
des peuples face à l'avenir
dans sa relève exterminée
dans ces guerres insensées .

Enfant de troupe: Youssouf Barkai, prytanée militaire de Saint-Louis Sénégal BP:404   Tel 9611936.  E-mail:  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


MALGRÉ TOUT CE QUI EST ARRIVÉ, JE N'AI PAS CESSER DE T'AIMER

 Depuis qu'on s'est rencontré
 Nous sommes passés par de sublimes moments
 Mais aussi par de tristes moments qui nous ont permis
 De renforcer ce bel et tendre amour qui durera à jamais
 J'ai lu dans ton regard
 Tellement de choses
 Aucunes n'était due au hasard
 A cause de tes actes, de tes mots
 J'ai vu rougir mes yeux,
 Je ne veux plus qu'on me parle de tes actes
 Mon cœur et mon esprit dans cet état sont tellement affaiblis
 Tout ça à cause de toi
 Sinon malgré ton honneur
 Tu ne mérites pas des actes comme çà
 Toutes tes conneries je n'ai pas à supporter
 Toute cette merde qu'est mon destin
 Tu m'as suffisamment fait souffrir
 Toi aussi tu as le droit au bonheur Je ne pourrais rien faire
 Malgré tout cela je t'aimerai toujours
 Ne crois pas que j'ai oublié ton amour
 je pourrai mourir d'amour pour toi
 je pourrai tout donner pour toi: ma vie, mon âme, mon coeur...
 je ne peux pas vivre sans toi et je pourrai même
 pas survivre; je ne vois pas ma vie sans ton doux amour
 toi et moi c'est pour toujours
 Je peux tout faire pour te satisfaire
 Tout dire pour te faire plaisir
 Tout sacrifier pour te rejoindre  
 Tout te raconter plus que la vérité
 Mais la vérité c'est que je t'aime
 Avec tout çà je t'accepte
 Et je voudrais que tes parents m'acceptent de t'épouser.
 Tu sais ma bien aimée les conséquences t'ont corrigé
 Mieux que les conseils que je t'ai donnés.
 Comme çà tu peux éviter cela pour que prochainement
 Ca ne reviendra jamais chez toi
 L'amour se conjugue à tous les temps
 Mais le plus important pour moi c'est le futur
Tu sais c'est toi mon avenir
Les erreurs que tu as faits ne peuvent pas être un obstacle à notre amour
Notre Amour Restera Éternel même dans l'au-delà il continuera.
Que Dieu nous unis pour construire ensemble une famille
Oublies tout ce que tu avais fait et penses à ce qui doit arriver
Ma chère j'ai pardonné tous les erreurs que tu as faits
Moi je crois beaucoup au destin qui me montrera le bon chemin

Ma chère si Dieu a voulu qu'une chose arrive on ne peut rien empêcher 
Je te dis qu'à partir de maintenant il faut bien réfléchir avant d'agir.

Si tu m'as compris tu vas me voir mourir de plaisir....
JE T'AIME, IL FAUDRAIT QU'ON S'AIME
C'EST AINSI QUE FINI CE POÈME

Par : M.A.A.S Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 


Ô MAO ! Ô ROYAUME DU SILENCE !

Ô nostalgie ! Ô voyage ennemi !

Loin des miens, loin de tout, loin de moi-même. 
Est-ce bien Mao, cette ville au-dessus de laquelle surplombe ce grand château d'eau ?
Est-ce bien Mao, cette ville qui se trouve dans ce creux entouré de quatre pittoresques oasis ?
Est-ce bien donc Mao, cette ville aux murs blancs et à l'architecture ancestrale ?
                  
Ô Mao ! Ô ma mère poule !

Je n'ai jamais cru te manquer ainsi. Ingrat je ne le suis pas.
Jamais je n'ai passé une seule seconde sans penser à toi.
                   
Ô Mao ! Mère de mes aïeux.

Cet enfant que tu m'as vu grandir, cet élève que tu m'as vu former.
Je ne t'ai jamais oublié, je me souviens de toi, je me souviens encore et toujours.
Je me souviens de ces moments excellents passés dans les travaux champêtres.
A  Barary, à Bozonga, à Mollory...
Je me souviens de ces moments excellents dans les jardins, dans les oasis.
A  Moto, à Youlo, à Kouloula, à Moboye, à Mollory...pendant les récoltes des dattes.
Je me souviens encore de ces excellents moments passés entre le lycée et la ville.
Les mercredis au marché, les va et vient entre l'hôpital, chez Adji Baba et chez Selgui.
La navette entre la mairie et la «  Maison des Jeunes ».
Les affaires à la station et soudain la chaleur de midi.
Ceux qui trouvent refuge chez Harouna, chez Allaou ou chez Moustapha Djarma à côte.
Je me souviens toujours de ces « Toudjar » nocturnes.
De ces jeunes noctambules et infatigables qui déambulent de Katanga à Lakouass, de Bornoty à Tchoullory.D'un « wiché wiché » à l'autre.
Cette nuit calme pleine d'esprits, cette nuit de claire lune.
Ce vent doux qui souffle, ce tapage nocturne qui transporte un tohu-bohu rappelant  la mémoire sombre de nos ancêtres ; guerriers et dignitaires religieux qui sont tombés à l'époque des razzias esclavagistes.

Ô Mao de mes aïeux.

Je suis conscient également des maux dont tu souffres.
Je le vis comme dans ma chair, ces maudits ravins qui ne cessent de te déchirer depuis belle lurette et qui continuent d'en avancer parce qu'on croit fatal.
J'ai le cœur gros quand j'évoque ce désert galopant  qui t'engloutit en pleine ville.
Je suis conscient aussi de ta souffrance. De la souffrance de ta jeunesse.
Je  souffre au nom de cette jeunesse qui est désœuvrée, mal formée et non renseignée, par manque d'emplois, manque de sensibilisation ou par manque des professeurs au lycée.
Cette jeunesse qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Je suis aussi conscient et je compatis fort avec ta population féminine.

Je souffre au nom de ces femmes qui sont ignorantes, analphabètes  parce qu'elles ne sont pas faites pour l'école, subissent tous les caprices d'un monde en perpétuelle évolution.
Ces pauvres femmes qui à défaut d'information, de personnel non qualifié à l'hôpital ou à cause de l'éloignement de centres de santé, finissent par succomber à des minuscules maladies et rendent l'âme à cause de non-assistance lors de l'accouchement.

Ô Mao ! Ma ville bien aimée.

Mao ma référence, Mao mon identité, Mao ma personnalité.
Mao la  ville de tant d'histoires, de tant d'éloges, de tant d'auteurs compositeurs.
Mao de Mallah Husseini, celui de Moulli Oboymi, de Youssouf Eguidou, de Kaltouma Choungoul, de Dackou Chouwdow.
Je suis conscient de tant de maux qui te minent, mais, Hélas ! 
Mao, était-tu aussi radin que ça pour mériter ce sort ?
Tes fêtes traditionnelles, tes danses folkloriques ;  kadre sile, Toumbole, Bala .
L'enfance heureuse que tu as offerte ; leDiné Tangayé, le Morgouw, le Forey, le Torma-Torma, le Bossona, le Kortètè...
Pourquoi alors ta propre progéniture t'a aussi délaissée ? 
Qu'ont-ils fait pour toi ces hommes politiques qui se disputent le leadership à ton nom ?
Qu'ont-ils fait pour toi ces démagogues députés .Après deux mandats à l'Assemblée ?
Qu'ont-ils fait pour toi tous tes enfants ; hauts fonctionnaires, cadres intellectuels et grands
commerçants qui se prélassent dans des villas somptueuses de part le monde ?
Qu'ont-ils changé de toi ses associations de promotion et de droit de l'Homme qui arborent le long du marché ?
Quel visage a pu te donner la mairie après près d'une décennie d'existence ?
Qu'ont-ils bien amené de nouveau ces notables « Amis de Mao » ?

Ô créateur des cieux !

J'ai beau pleuré, je n'ai pas des consolateurs, mais je reste optimiste.
Oui je suis galvanisé tant que, existent encore l'école pilote bas-fond, l'école du Centre, l'école Dirchi et le lycée Alifa Zezerti.
De ces pépinières germerons j'en ai le cœur net, des nouvelles générations éclairées qui redoreront le blason pour un Mao prospère, épanoui et digne de ce nom.

Adoum Ali Adoum/ABBA PRESSE  0023162873349(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)

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