Wakit Tamma se prononce sur l’évolution de la transition

Juil 06, 2023

La coordination des actions citoyennes a organisé une conférence de presse ce jeudi 6 juillet à la Bourse du Travail pour parler de l'évolution de la transition et les perspectives politiques du pays.

Soumaine Adoum porte-parole de Wakit Tamma affirme que la période de la transition est une période spéciale. « On ne peut pas entrer dans une transition n'importe comment ? Et pour n'importe quelle raison ? » Pour lui, quand on entre dans une transition c'est parce qu'il y a un problème sérieux qui a touché la République. Et la période de transition consiste à apporter des réponses concrètes pour changer la destinée du pays.

Selon lui, le 20 octobre reste présent dans les esprits. La transition n’a donné aucun gage pour assurer l’alternance, au contraire elle tente de s’accrocher. Et rejette toute transparence avec les forces vives nationales et ses partenaires. « Cela se voit dans la mise en application du cahier de charges du dialogue national, les recommandations de l'Union africaine (UA) ainsi que de la communauté internationale. Vu toutes ces situations, Wakit Tamma propose une réforme honnête de la gouvernance électorale qui garantit les élections transparentes ».

Wakit Tamma estime que la CONOREC, la chambre constitutionnelle, l’administration territoriale ne sont pas des institutions fiables. Il propose que les magistrats de la Chambre constitutionnelle soient élus par leurs paires sur la base de critères moraux, de compétence et de neutralité. « Les mêmes critères doivent être appliqués aux postes de nomination avant les élections ». Wakit Tamma demande aussi l'élaboration d’un cahier de charges pour assurer la neutralité des forces armées pour que l’armée nationale se consacre à la sécurisation des élections. Toujours selon la coalition Wakit Tamma, il faut mettre en place un cadre de dialogue quadripartite, gouvernement, police-militaire, les partis politiques et les organisations de la société civile pour réviser les conclusions de dialogue national.

Pour finir le porte-parole dit, « si le président de la transition tient au respect de serment d'officier supérieur de ne pas trahir la parole donnée et les engagements qu'il a pris de bien mener la transition afin de rendre le pouvoir au civil, il doit tenir compte de ce que nous lui disons ».

Ousmane Bello Daoudou

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