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Depuis le premier cas de la pandémie de COVID-19, le 19 mars dernier passé, tous les établissements d’enseignement ont fermé pour éviter la propagation de la maladie.

Le 25 juin 2020 est la date fixée pour la reprise des cours sur l'ensemble du territoire. Cette reprise ne concerne encore que les élèves en classe d'examen. Et les dates d’examens sont calées pour le 1er août 2020.

Selon le ministre de l'Éducation, Aboubakar Assidick Tchoroma, plus de 60% du programme annuel est atteint. L'UNESCO devra a priori valider sans difficulté l'année académique. Les enseignants et les élèves ont un mois pour se remettre au travail. Ce temps est-il suffisant pour que les élèves soient prêts pour les examens ?

Marie élève de Terminale A4 au lycée Félix Eboué dit, « c'est une bonne nouvelle pour moi de repartir à l'école, après avoir passé 3 mois à la maison. Les parents ne me laissent pas sortir donc je passe mon temps à faire les travaux ménagers et aussi m'occuper de mes petits frères ». Cette rentrée et les examens à l’horizon proche inquiètent plusieurs élèves, « nous sommes restés longtemps à la maison. Certaines notions sont oubliées. Il faudra faire des rappels des cours. Plusieurs chapitres n'ont pas encore été abordés avant la fermeture », se plaint Éric, élève en TC au Lycée Félix Éboué.

Bref, certains élèves demandent au gouvernement de revoir la date, « je préfère qu'on nous laisse faire en septembre. Cela nous aidera à mieux nous préparer », commente un autre étudiant de Terminal D.

Les autorités ont annoncé la réouverture des universités et Écoles Normales pour le 25 juin.

Selon le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, M. Houdeingar David Ngarimaden, la reprise des cycles supérieur est prévu le 25 juin 2020. C'est par une note circulaire qu'il a appelé les établissements universitaires concernés à la réouverture de leurs portes. Au total ce sont 12 établissements universitaires qui devront reprendre les cours dont six universités, 4 Écoles Supérieures et 2 instituts.

Suite à cette information des étudiants ont réagi. Denembaye Linda étudiante en droit à l'université de N’Djamenad dit, « relancer les cours c'est bien. Rattraper le temps perdu c'est bien également mais il faut accompagner cela par des services tel que le transport (bus) et la restauration. Sinon cela va créer des malentendus entre les étudiants et les autorités. Et un attroupement pour manifester. Il y a la pandémie et les mesures barrière. Bref, cette reprise des cours est compliquée ».

La reprise à N'Djamena concerne uniquement les étudiants en Master. Ce qui pourrait provoquer la colère des étudiants en licence puisque tout le monde voudra achever son année académique. Déjà, les questions fusent de partout. Mahamat Adoum, étudiant à l'université de N'Djamena niveau licence s'inquiète. Il pose la question aux autorités, « qu'en ait-il du sors de nous qui ne sommes pas en master ? ».

Rappelons que les Universités et les Écoles ont fermé leurs portes dès le début de la pandémie le 19 mars dernier.

L’Assemblée Nationale a adopté ce mardi 28 avril la nouvelle loi sur les actes de terrorisme. Elle a été adoptée à l’unanimité par les 155 députés présents à l’hémicycle.

La plénière, présidée par le président de l’Assemblée Nationale (PAN), Haroun Kabadi. C’était en présence du ministre de la Justice chargé des droits humains, Djimet Arabi, et de la ministre Secrétaire Générale du gouvernement, Mme Mariam Mahamat Nour.

La peine de mort a été officiellement supprimée du code pénal tchadien en 2014. Elle a été ensuite réintroduite en 2015 dans la loi portant répression des actes terroristes. C’est dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, peu après les des attentats de N’Djamena en septembre 2015. Cette loi a été appliquée à l’encontre de 10 membres de Boko Haram, auteurs du double attentat attentats commis au Commissariat Central et à l’École Nationale de Police de la N’Djamena.

Rappelons que ces attaques avaient fait 38 morts, dont les trois kamikazes, et une centaine de blessés.  

Le ministre de Finances et du Budget, Hamid Tahir Nguilin; a animé une conférence de presse le samedi 25 avril 2020 pour préciser le cadre de mise en œuvre du plan de soutenabilité socioéconomique annoncé par le président de la République IDRISS DEBY ITNO. 

Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le gouvernement tchadien a pris plusieurs mesures pour permettre de maintenir l’équilibre socioéconomique. Selon le ministre Hamid Tahir Nguilin, C’est pour faire face aux immanquables répercutions sur l’économie et sur la vie de la population que le président Idriss Deby Itno a instruit le gouvernement de prendre des mesures immédiates, concrètes et suffisantes en faveur des couches vulnérables, des jeunes, des opérateurs économiques et des personnels soignants. Le ministre des Finances informe que la mesure portant réduction de 50 de taxes pour tous les opérateurs économiques de tous les secteurs est appliquée. Un fonds de 30 milliards de F CFA destiné à l’entreprenariat des jeunes est attendu pour la première semaine du smois de mai. Et il y a les entreprises qui vont bénéficier d’un paiement 110 milliard. Le paiement des capital-décès pour 1644 bénéficiaires est prévu pour ce mois.  

Une opération baptisée « colère de Boma » du nom de la localité tchadienne attaquée par la secte religieuse Boko Haram est lancée le 29 mars 2020, par le président de la République Idriss Deby Itno. C’est à l’issue d’une visite de supervision dans des postes avancés des forces de défense et de sécurité aux confins du Lac-Tchad que la décision a été prise.

La mort de 98 soldats lors de l’attaque de Boma mardi dernier a ému le pays.  « Ces crimes ne resteront pas impunis », a promis le président tchadien. C’est pourquoi il a décidé de camper aux confins du Lac-Tchad.

De plus, il veut revoir tout le dispositif militaire en place et lancer une offensive d’envergure contre la nébuleuse Boko Haram. Sur-le-champ, il enfile son treillis de général d’armée et tient une réunion de guerre à Kaïga Kindjiria, zone lacustre située à 5 km du poste ennemi. Téléphone à la main, le Général président visionne la carte géographique et lâche, « je suis déterminé et prêt à écraser ces terroristes. ».

Une bagarre rangée a opposé en début juin 2 villages situés à 20 kilomètres au sud de la capitale du Mayo kebbi Est, Bongor, dans le Canton Tougoudé.

Selon nos sources, c’est après avoir participé aux funérailles d’un décès survenu dimanche 31 mai 2020 à Nahaïna. Les visiteurs de Tougoudé se sont rendus dans un débit la boisson. La bagarre a éclaté lors des buveries. On y a dénombré 40 blessés dont 10 cas graves, visés par les flèches et le jet des briques. Les victimes ont été admis à l'hôpital provincial de Bongor.

Rappelons que c’est le énième fait divers dans le département du Mayo-Boneye qui vient se rajouter à d’autres. Cette insécurité inquiète les populations de la zone. 

Le président de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR), Saleh Kebzabo, a dénoncé ce jeudi 7 mai, du siège de son parti, la gestion du Covid-19 par le gouvernement.

L’ancien chef de file de l’opposition tchadienne a attiré l’attention du public sur le fait que la maladie a commencé à faire des rependre dans la capitale, N’Djaména.

« Mes premières pensées vont aux familles éplorées qui ont perdu des parents proches ou lointains, ou des connaissances. C’est un moment cruel, dans une famille, que d’avoir à affronter autant de vicissitudes en même temps. Il est extrêmement difficile, en effet, de subir tant d’épreuves et tant de malheurs sans fin » a dit M. Kebzabo.

« Où est a donc été notre gouvernement pour ne rien faire ? », s’interroge l’opposant. Pour lui, le gouvernement continue de berner la population avec de fausses informations. Dans sa dénonciation, il a fait la quelques propositions entre autres : que le président sorte de son silence et prenne le dossier Covid-19 en main, il demande que les axes nord sud dans les grandes villes et aux frontières soient fermés, il réclame que les commerces des vivres et les commerces générales soient rouverts à un moment précis etc.

Rappelons que la pandémie du coronas virus a été officiellement reconnue et une cellule de veille créée à la mi-avril.

Le ministre de la Justice, Chargé des Droits humains, Djimet Arabi, a suspendu toutes les audiences sur l’ensemble du territoire national.

C’est par une note circulaire, signée le mercredi 6 mai, que la nouvelle est officiellement annoncée. « Dans le souci de garantir le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement, toutes les audiences sont suspendues sur l’ensemble du territoire national à partir de jeudi 7 mai 2020 », peut-on lire dans la circulaire.

Cette décision est prise en attendant l’évaluation de la situation par la sous-cellule de veille du ministère de la Justice. La note précise que, « en cas d’extrême nécessité, des solutions pourront être envisagées ».

Un arrêté conjoint des ministres en charge de la Sécurité et des Transports, rendu public le mercredi 6 mai, annonce la mise en quarantaine de N’Djamena pour deux semaines.

Selon l’arrêté, les entrées et sorties des personnes dans la capitale tchadienne sont interdites pour deux semaines renouvelables à compter du 8 mai. Une dérogation est accordée aux véhicules transportant les marchandises et les denrées alimentaires. Ils pourront exceptionnellement rentrer à N’Djamena à partir de 22 heures.  

En outre, l’arrêté signé par le ministre Mahamat Abali Salah et son collègue Abderamane Mouctar Mahamat précise que les personnes se trouvant à l’intérieur de N’Djamena peuvent circuler dans la limite fixée par le couvre-feu. Les véhicules utilitaires sont tenus également de respecter la distanciation sociale, avec un maximum de 4 personnes y compris le chauffeur.

Le ministre de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal, rappelle à l’ordre les responsables des cliniques médico-chirurgicales, cabinets médicaux et cabinets des soins.

C’est par une note circulaire du 30 avril relatif au traitement des malades du Covid-19 que le ministre a réagi. « Il nous a été donné de constater que des structures sanitaires reçoivent en consultations et quelques fois en hospitalisation, des patients présentant des symptômes similaires à ceux du Covid-19, sans pour autant saisir au préalable les services de santé compétents du ministère de la Santé publique » relate la note circulaire.

Selon le ministre Mahamoud Youssouf Khayal, compte tenu de l'ampleur que prend la pandémie du Covid-19 au Tchad, cette pratique peut avoir des effets négatifs sur les efforts du gouvernement de limiter la propagation de la maladie.

Dans la note, il est demandé aux responsables des structures sanitaires citées de référer, les cas de toute personne suspecte au Covid-19, à l'hôpital provincial de Farcha pour une prise en charge. Le non-respect de cette note exposera les contrevenants à des « sanctions graves ».

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