Pourquoi les produits locaux sont chers ?

Déc 02, 2022

Bet-Al-Nadjah  a lancé officiellement le marché des produits locaux  du Tchad ce vendredi 02 décembre dans les locaux de l’Institut Français du Tchad (IFT). A cette occasion, Ialtchad Presse s’est approché des producteurs pour recueillir leurs avis sur la transformation de leurs produits.

Pour Assane Sigui Sandrine, Directrice de « Star Up zass Bio », qui fait dans la transformation de gingembre granulé, poudre de moringa et bien d’autres, ses produits transformés sont naturels et sont destinés aux Tchadiens et a tout le monde « quand on produit, c’est d’abord pour la population locale et ensuite, les autres vont en profiter ». Au sujet de la cherté de ces produits transformes au Tchad, elle affirme qu’ils ne sont pas chers. Et que les prix sont fixés en fonction des dépenses évaluées « les produits bruts sur le marché sont très chers. En plus de cela, il y a le problème d’emballages qui s’ajoute. Parfois ce sont des emballages qu’on ne peut pas trouver ici au Tchad. Il faut faire la commande ailleurs, tout cela coûte cher », explique-t-elle. Selon elle, beaucoup des producteurs n’arrivent pas à faire valider leurs produits transformés par le CECOCDAT, puisque pour qu’un produit soit validé, il faut payer une grosse somme « pour un entrepreneur qui vient de se lancer, ce n’est pas facile, parce que, pour valider ou confirmer, il faut payer très cher, et comme s’il est à son début, c’est compliqué. C’est ce qui fait que beaucoup des produits ne sont pas validés. En tout cas, pour l’instant, nous les transformons et les vendons dans l’informel en attendant »

Djiraimadji Fulgence, responsable commercial de l’établissement douceur méridionale, qui fait dans la transformation d’huile de kournaka et de karité,dit que ses produits sont chers à cause de la rareté des produits bruts sur le marches, toute de meme, ils s’arrangent pour que leurs produits soient a la portés de la majorité des Tchadiens. Il confirme qu’il y a de l’échentillon au niveau de CECOCDAT et qu’ils attendent le résultat pour avoir plus de connaissance sur la composition chimique et la certification de CECOCDAT. Djiraimadji Fulgence interpelle la population tchadienne de valoriser les produits locaux du Tchad afin que les autres s’intéressent également à nos produits comme ça se passe ailleurs.

Agalebago Barnabas, producteur de thé Kinkileba, confirme que  les produits transformés au Tchad sont chers. « C’est normal parce que les taxes fixées  sont très élevées. Il confirme par la suite que ses produits sont vérifiés par le CECOCDAT « j’ai amené mes produis chez CECOCDAT pour validation. Ils ont été retenus pendant 6 mois avant que je ne puisse les retirer. Et les mettre en vente ». Il conclut que ses produits sont des produits naturels qui sont à la portée de tous les Tchadiens et également les étrangers.

Narhinguem Anastasie

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