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Une Table ronde sur la prévention de la violence en milieu scolaire et la promotion du dialogue a eu lieu mardi à l'hôtel Radisson Blu de N'Djamena. Elle a été organisée par le Centre d'Études pour le Développement et la Prévention de l'Extrémisme (CEDPE). Les questions de violences en milieu scolaire et les pistes de solutions ont été débattues. Reportage.

Lancé ce matin à 9h dans un hôtel de la place, la table ronde sur les violences en milieu scolaire et les pistes de solutions a été au menu des échanges entre plusieurs experts nationaux, internationaux et des participants venus pour la circonstance.

Pour l'expert Djimrassem Thalès, plusieurs mobiles expliquent les violences en milieu scolaire. Parmi lesquels, le rejet de l'autre à cause de son appartenance sociologique, l'insuffisance de l'éducation de base ou  familiale, le vol des objets, etc. De même, Dr Lambatime explique que ces violences contribuent excessivement à la baisse de niveau et entrave le système éducatif tchadien. Quelques pistes de solutions ont été données par les experts. Yousra Ndiaye a estimé pour que la base de l'éducation soit la maison. Pour elle, les parents doivent inculquer à leur progéniture la culture de la paix et de la tolérance. Et dans les établissements scolaires, les enseignants doivent organiser des travaux collaboratifs, des activités artistiques, théâtrales pour tisser des liens forts entre les élèves, puis les enseignants et le reste de l'environnement qu'il fréquente quotidiennement. Si Mme Ndiaye s'est focalisée plus sur l'éducation de base, Kosseida Bouba s'est penchée sur la sécurité. Elle confie que le défi sécuritaire doit être au cœur des établissements scolaires afin d'éviter le danger de violences. « Il faut placer des caméras de surveillance, des agents de sécurité, rendre strict le contrôle de port de tenue, la carte scolaire... », dit-elle.

Pour le Président du Centre d'Études pour le Développement et la Prévention de l'Extremisme (CEDPE), Dr Ahmat Dobio, cette table ronde permettra de diagnostiquer les types de violences et faire de recommandations afin de  soumettre à l'État et partenaires. Ces recommandations visent à éradiquer les violences en milieu scolaire et offrir un cadre idéal d'apprentissage aux élèves. Le Président a confié aussi qu'après trois, ils se réuniront à nouveau pour évaluer la situation.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans un communiqué de presse signé jeudi, 8 septembre 2022 par Me Adoum Mahamat Boukar, la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH) dénonce les exactions commises sur des populations de Korbol et de Tarangana. La LTDH renseigne que depuis plus d’une semaine, les populations de ces zones dans la province du Moyen-Chari, sont soumises à des violations massives des droits de l’homme par les forces de défense et de la sécurité. Selon le document, sous prétexte de poursuite des coupeurs de route, les éléments de la sécurité se donnent à cœur joie aux arrestations, aux pillages systématiques des commerçants et extorsion des biens des paisibles citoyens.

La LTDH précise que le 05 septembre, le chef de village Chari-Amar Obili Baou et autres citoyens Kara Baou, Damyo Dogo, Kagnour Djham, Hassan Kari Youma Salang et Moussa Baou ont été arrêtés avant d’être libérés tard la nuit. Le même document informe aussi que Baou Seré vendeur de carburant a été également interpellé et transféré à la légion 4 de la gendarmerie de Sarh chef-lieu de la province du Moyen-Chari.

De l’avis de la LTDH les intimidations, les tortures et les séquestrations de la population ne peuvent pas favoriser la cohésion sociale au Tchad. La LTDH exige la libération immédiate de Mr Baou Seré car poursuit-elle, la légion 4 de la gendarmerie de Sarh n’est pas compétente pour détenir un citoyen. La Ligue tchadienne des droits de l’homme prévient qu’elle tiendra pour responsables les autorités du Moyen-Chari de tout ce qui adviendra aux populations de Korbol.

Après avoir évalué les deux grèves d’avertissement avec un service minimum, l’union des syndicats du Tchad (UST) a décidé ce mardi au cours d’une assemblée générale (AG) à la bourse de travail d’observer une grève sèche et c’est partir de ce mercredi 7 septembre pour trois jours dans tout le pays.

La centrale syndicale UST décide de passer à la vitesse supérieure. Ce mardi, au cours d’une AG le syndicat décide d’observer une grève sèche de trois jours dans tout le pays. La centrale syndicale continue toujours de réclamer le respect du pacte social signé entre le gouvernement de la transition et les centrales syndicales.

Younous  Mahadjir,  vice-président de l’UST dit que le pacte social signé avec le gouvernement pour l'année 2021-2022  n'est toujours pas exécuté. Il souligne aussi que leurs différentes revendications ne sont pas prises en compte. Selon le syndicaliste, le non-paiement des frais de transport des fonctionnaires, la pension des retraités qui comptent environ 26 milliards n'est pas payé. « Nous avons estimé que 2% seulement de nos revendications ont été prises en compte, pourtant le gouvernement dit qu’il a réalisé à 75%. », explique Younous Mahadjir. Pour lui la grève sèche du mercredi sera sans service minimum dans les hôpitaux sur toute l’étendue du territoire. « Avant nous avons lancé trois jours de grève simple et avec service minimum, mais cela n’a pas réveillé le gouvernement. Cette fois-ci avec la grève sèche nous espérons que ça va marcher », espère-t-il.

Haoua Adoum Ibeth
Sangnoudji Francine

La tradition a été respectée. Pour la énième fois l'équipe locale du Tchad ne verra pas le Championnat africain des Nations (CHAN). Les léopards de la RDC ont définitivement  cadenassé la porte aux Sao à y prendre part à cette  majestueuse compétition africaine dédiée aux joueurs locaux. Ils ont dominé et copieusement battu les hommes de Boli ce 4 septembre 2022 au stade de Martyrs de Kinshasa sous le score-fleuve de 5 buts à 0. Reportage.

Cette année encore, les Tchadiens n'ont pas décroché leur ticket pour le CHAN qui se déroulera l'année prochaine en Algérie. Et comme cela a souvent été le cas, le rêve des Sao locaux a été brisé. Battu à l'aller 2-1 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, considéré comme le domicile de l'équipe nationale du Tchad, (faute de stade homologué au pays de Toumaï), les 12 entrants n'ont pu encore résister au match retour qui s'est déroulé ce soir à Kinshasa. Dès l'entame du match, les Congolais ont pris le dessus et ont multiplié des occasions. Il a fallu attendre la 36e min pour que l'avant-centre, Jean-Marc M. Mukusu ouvre le score. Anesthésiée par le beau jeu des léopards, l'équipe de Mahamat Allamine Abakar n'arrive pas à construire 5 passes correctes. Décevante, elle rode entre sa surface de réparation et un peu plus loin, le milieu de terrain. C'est sous le score de 1 but à 0 que l'arbitre renvoie les deux formations à la mi-temps.

De retour des vestiaires, le jeu reste le même. La RDC domine toujours le match et multiplie les occasions. Les Tchadiens ont tenté de revenir dans le match, en vain. Ils ont été traînés et humiliés durant cette phase. 4 buts ont été encaissés lors de cette deuxième période. Buts marqués par Mukasu (qui signe son doublé), Nzengele, Luzolo et enfin Kinzumbi. Et l'aventure s'arrête là pour les 23 nationaux du pays de Toumaï.

Rappelons, le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023) se tiendra du 13 janvier au 4 février 2023 en Algérie. Il a été décalé d’un an à cause du Covid-19. Cette compétition réservée exclusivement aux joueurs évoluant dans les championnats locaux africains a été créée en 2009 par la CAF et est à sa 7e édition. Elle opposera 18 équipes.

Abderamane Moussa Amadaye

Battu à l'aller, 2 à 1, les Sao du Tchad préparent intensivement le match retour de la qualification pour le Championnat Africain des Nations 2023 contre le double champion de cette compétition, les Léopards locaux de la RDC. Un match qui va se jouer à Kinshasa au Stade des Martyrs. Ialtchad Presse a baladé son micro au staff technique de l'équipe nationale, quelques joueurs et la fédération Tchadienne de Football Association pour avoir leurs impressions sur ce match décisif. Reportage.

À 24 heure du match retour des éliminatoires de la CHAN 2023 qui opposera les poulins de Mahamat Allamine Abakar alias Boli aux léopards de la RDC, le joueur Alkhali Tarbo et le capitaine des Sao Kerim Mahamat Yaya se disent confiant pour le rendez-vous. L’attaquant Alkhali Tarbo assure, « au vu du match aller rien n'est impossible. Nous prions Dieu pour remporter ce match. Se qualifier pour la CHAN 2023 fera un honneur au peuple tchadien », a-t-il martelé. Kerim Yaya, capitaine du tricolore national confie, « malgré la défaite à l'allée, le moral de l'équipe est haut.  Le football est un ballon rond et tout va se jouer sur le terrain et en 90 min ». Selon lui, l'équipe est concentrée à 100% pour gagner ce match afin de se décrocher son ticket pour l'Algérie 2023. De même, l’entraîneur des Sao Mahamat Allamine Abakar explique, « nous avons joué et je crois qu’on appréhender le jeu de notre adversaire pour faire un très bon match » dit-il. Quant à Barka Tao, chargé de communication de la Fédération Tchadienne de Football Association, les chances restent partagées et tout est encore possible pour les deux équipes. Tao ajoute, « maintenant, tout va se jouer au niveau mental, je veux dire sur l'état d'esprit des joueurs. Et les Sao locaux n'ont rien à perdre dans cette deuxième confrontation, ils doivent surtout s'appuyer sur les enseignements du match aller pour pouvoir corriger le tir », a-t-il déclaré.

Rappelons que les Sao du Tchad locaux se sont inclinés 2-1 à Yaoundé, considéré comme match aller à domicile. Le retour va se jouer demain, 4 septembre à 17h au stade de Martyrs de Kinshasa. Un match nul ou une défaite fermera la porte de la qualification à l'équipe nationale du Tchad locale à la CHAN 2023.

Abderamane Moussa Amadaye

Le championnat D2 de la ligue provinciale de N'Djamena continue. Après les phases allées des matchs de poule, sur 16 équipes, 4 sont qualifiées pour les éliminatoires qui ont commencé le 29 août et prendront fin le 18 septembre. L'équipe d'Ialtchad a baladé son micro chez quelques entraîneurs et présidents de clubs pour avoir leurs impressions. Reportage.

Lancés le 23 juillet dernier, les matchs de poule du championnat de deuxième division de la ligue provinciale de N'Djamena ont pris fin le 17 août  comme indiqué dans le calendrier. La phase des éliminatoires regroupant les deux premières équipes de chaque poule (A et B) sont au total 4 à savoir, Bon Berger, Stars jeunes talents, Galactik FC et AS EE 12 vont s'affronter entre-elles en aller-retour. Du 29 août jusqu'au 18 septembre soit 3 semaines de compétition, ces dernières vont se mettre en épreuves pour permettre aux deux meilleures de monter pour le championnat de première division de la ligue provinciale de N'Djamena.

Issa Moussa alias Koumalo, entraîneur de Galactik FC dit être confiant face à ce grand défi qui l'attend. « Nous allons affronter les meilleures équipes de cette compétition en aller-retour, quel que soit alpha nous allons faire de notre mieux pour se qualifier pour la première division », dit-il.

Mbaïnassem Arthur, Président du club Association Sportive Église Évangélique du Tchad 12 (EET 12) estime que son équipe est venue avec un objectif, celui de se qualifier pour la finale. « L'équipe a commencé à faire un travail exceptionnel en match de poule ce qui nous a permis d'arriver là où nous sommes. Je crois en mon équipe et je sais qu'elle ira loin », a-t-il affirmé.

Oumar Adjib Koulamallah, jeune président du club Galactik FC, reste humble. Il estime pour sa part que ces éliminatoires sont dix fois plus difficiles que les matchs de poule. Selon lui, « toutes les meilleures équipes de deux poules se sont qualifiées, cela rendra encore rude l'épreuve à notre égard », a-t-il confié. Il poursuit que son équipe pourrait décrocher le ticket pour la première si ses joueurs jouent déterminés, « parce que chaque match est une finale, une finale ne se joue pas, elle se gagne », a-t-il déclaré. M. Oumar déplore l'arbitrage de cette compétition qu’il juge de moins professionnel et demande à la ligue provinciale de revoir la qualité et la performance de ses arbitres avant son recrutement.

Rappelons que pour la journée, deux matchs ont été joués. Galactik FC a battu EET 12 2 à 1 et les Stars Jeunes Talents ont humilié Bon Berger, 5 buts à 1. Les Stars prennent provisoirement la tête de poule suivie de Galactik FC, en deuxième position du EET 12 en troisième position et Bon Berger en dernière position.

Abderamane Moussa Amadaye

Les Sao du Tchad ont croisé le fer avec les Léopards de la RDC A' cet après-midi, 28 août 2022 au mythique stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé au Cameroun. Un match soldé par la défaite des Tchadiens, sur le score de 2 buts à 1.

 Pour la phase aller des qualifications pour le Championnat africain des Nations (CHAN) Algérie 2023, les poulains de Mahamat Allamine Abakar n'ont pu résister à la pression des doubles champions de cette compétition. Dès la première période, l'équipe adverse a pris le dessus en marquant 2 buts. Le premier a été inscrit à la 17e minute par Adam Bossu et le second à 2 min de la pause, soit à la 43e min par Kinzumbi Philippe, tous deux joueurs du meilleur club congolais TP Mazembé.

De retour des vestiaires, les Sao du Tchad ont poussé l'adversaire et dominé largement la seconde partie de cette rencontre. À la 52e min, Bakhit le n°10 de Foullah Édifice FC crée un penalty qui sera transformé par le défenseur, n°8 Ahmat Abderaman, joueur de RFC. C'est sur ce score que l'arbitre a mis fin au match.

Pour Alkhali Tarbo, meilleur joueur du championnat national 2022 et attaquant de l'équipe nationale tchadienne joint au téléphone affirme que le match a été compliqué à la première période, mais ils sont revenus en force à la deuxième partie. Il relève aussi que rien n'est perdu pour eux. « Le match retour sera disputé chez eux, mais nous allons les battre et se qualifier », a-t-il déclaré.

Signalons que ce match s'inscrit dans le cadre de la qualification du Championnat africain des Nations (CHAN) qui se tiendra en Algérie en 2023. Le match retour est prévu pour le 4 septembre 2022 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

Abderamane Moussa Amadaye

L'association humanitaire almoussada a lancé son projet intitulé « un orphelin une moustiquaire » ce vendredi 26 août 2022 au siège de cette association sise au quartier Diguel dans la commune du 8e arrondissement.

Moussa Abdoulaye Youssouf coordinateur de l'association Humanitaire al moussa souligne que l'objectif de ce projet est de remettre des moustiquaires aux enfants orphelins vu l’état dans laquelle se trouve la ville de Ndjamena qui est complètement sous les eaux de pluie. « vous êtes sans ignorer que la pluie est trop dense et la ville de N’Djamena est inondée, le paludisme fait rage en ce moment. Il est de notre devoir de penser à ses enfants pour éviter qu'ils ne tombent malades », dit-il. Pour lui les orphelins souffrent, beaucoup d'entre eux  se retrouvent seuls et personne ne pense à eux. Il est donc logique que cette association vienne à leur secours. « Nous avons d'abord recensé les orphelins pour avoir leurs nombres exacts et nous avons aussi contacté certains parents qui ont répondu à notre appel », explique-t-il.

Ndjeneïsseme Patrice animateur du centre de l'orphelinat Apsoa apprécie l’œuvre de cette association humanitaire qui ne cesse de se préoccuper des orphelins. Pour lui, ces dons de moustiquaires tombent bien, les moustiques causes énormément du paludisme et les enfants sont les plus exposés  c'est un geste noble, dit-il. Il poursuit en lançant un appel aux  personnes de bonne volonté pour voler au secours de ces orphelins. « en cette période où la pluie est intense, les vulnérables  nécessitent une intervention d'urgence ces enfants orphelins et enfants abandonnés pour les aider à sortir de cette crise», conclut-il.

Haoua Adoum Ibeth

Selon la source proche de la famille, le maire Ali Haroun n'est impliqué ni de loin, ni de près dans cette affaire de rixe entre Ahmat Haroun Larry et le conseiller en communication du maire de la ville de N’Djamena M. Ousman Abbas.

Selon les proches de M. Abbas, c’est bien Ahmat Larry qui donné rendez-vous à Abbas Ousman pour qu’ils se retrouvent entre hommes. Et régler leurs divergences à coups de poing. Lieu du rendez-vous : au terrain de la rue de 40 m. M. Abbas arrive sur les lieux, Ahmat Haroun Larry l’attendait de pied ferme en compagnie de ses amis. La bagarre éclate entre Ousmane Abbas et Ahmat Larry et ses amis après s’être défendu quelque temps, M. Abbas, en difficulté appelle ses frères en renfort par à un coup de téléphone afin de venir le trouver au terrain de la rue de 40 mètres sans leur signaler la fâcheuse situation dans laquelle il se trouvait.

Les mêmes sources disent arrivés sur les lieux, les frères d'Ousman Abbas se jettent dans la bagarre sans demander la cause puisque trouvant leur frère était en train d'être tabasser. Pour faire disperser la foule, Zakaria le frère a tiré quelques coups de feu en l'air sans viser personne. La police est intervenue pour arrêter certains membres de deux groupes. « Voilà comment la scène s’est passée entre Ahmat Haroun Larry, Ousman Abbas et ses frères », dit une source proche de la famille de Ousman Abbass qui réfute la version de M. Larry dans la presse et les réseaux sociaux.  

Ousmane Bello Daoudou

Ces derniers jours les perturbations d’Internet sur les deux réseaux de téléphonie mobile d’Airtel Tchad et Moov Tchad deviennent de plus en plus récurrentes. La rédaction d’ialTchad Presse s’est entretenue avec quelques clients de ces entreprises de téléphonies.

« Cher client, Airtel s’excuse pour les perturbations sur l’internet du fait de coupure au Soudan et au Cameroun. Des travaux de rétablissement sont en cours. Merci », c’est le message partagé par Airtel à ces clients pendant la coupure d’Internet de plus de 4 heures. Même si des travaux doivent être effectués, ces réseaux de téléphonie mobile doivent signaler en avance leurs clients avant de couper le réseau. Mais ce n’est pas le cas et ils ne sont pas à leurs premières fois d’afficher un tel comportement à l’endroit de leurs clientèles.  Ces réseaux de téléphonie mobile se moquent éperdument du respect de leurs prestations envers leurs clients.  

A ce sujet l’Autorité de Régulation des Communications Électronique et des Postes (ARCEP) qui est censée amener ces derniers aux respects de leurs contrats avec les clients agissent en sapeur-pompier après l’accident. C’est ainsi qu’après des heures écoulées ils ont réagi sur leurs pages Facebook. Les internautes les ont traités de tous les noms d’oiseaux. C’est en ce terme qu’ARCEP a réagi : « vers 10 heures, les internautes ont constaté la rupture de l’internet. Il y a eu effectivement interruption sur les deux fibres notamment du Cameroun et du Soudan. Maintenant la fibre est rétablie. Celle du Soudan est aussi en cours de rétablissement. Au soulagement de tous, la fibre venant du Soudan vient aussi d’être rétablie » telle était leurs réactions. Face à la situation, quelques clients de ces deux réseaux de téléphonie mobile réagissent.  

Larkos Sabine Mbawa, chargée de formation à l’hôtel Radisson Blue, par rapport à la perturbation du réseau d’internet d’hier 12, vraiment c’est un manque de respect envers nous les consommateurs.

Pour ARCEP, Soit on nous cache le véritable problème soit ils ont failli à leurs communications. Le réseau était coupé vers 10heurs et c’est aux environs de 12 heures que nous avons reçus le message d’Airtel et  de Moov Tchad qui s’excuse pour les perturbations. Selon eux la perturbation vient du fait qu’il y a coupure au Soudan et au Cameroun voisins et que les travaux de rétablissement sont en cours.

Jean Bosco Manga,  Juriste affirme, « au Tchad il y a trop d’amalgames en ce qui concerne les relations contractuelles de droit privé entre les clients abonnés et les sociétés téléphonies mobiles. On constate qu’il y a trop d’intrusion des tiers, alors que les clients attendent que leurs co-contractuelles qui sont ces sociétés décident ou régissent de concert avec eux. Mais tantôt c’est l’État, tantôt c’est le régulateur qui se mêlent de tout. Ces agissements peu orthodoxes ne sont pas de nature à maintenir la confiance avec les abonnés. C’est ce qui met toujours les abonnés en colères lorsqu’il y a des décisions ou des incidents qui peuvent même être raisonnables et compréhensibles. Souvent, on ne donne des explications qu’après la réaction des usagers, et cela est souvent diversement apprécié. Et cela se comprend ».

Rarissengar Ndjenarem Romaric, étudiant : «  le 12 dernier les perturbations du réseau Internet nous a mis dans tous nos états.  Il est impossible dans un premier temps de contacter ma famille et le comble je suis sur un projet de recherche à Dshang en collaboration avec des personnes au pays. La situation a vraiment perturbé notre séance de travail qui était d’abord une priorité et sans mentir je suis très déçu de cette situation. J’appelle les autorités au bon sens et nous exigeons plus de mesure pour la stabilité du réseau internet parce que les réseaux sociaux ne sont pas seulement pour une finalité banale. Mais veille également a l’accomplissement de plusieurs prérogatives qui sont bénéfiques pour les uns a autres qui sont au pays ou partout ailleurs ».

Pour Sonia Djérayom : «  rien ne justifie ce comportement. Car le peuple doit s’informer et s’exprimer sur les sujets du pays. Même si c’est pour le Dialogue ou ils se disent que c’est  inclusif  ils n’ont pas le droit de nous limiter. Les règles doivent être redéfinies par nos prestataires de téléphonie mobile et un respect envers leurs clientèles est une obligation pour eux ».

Djénom Josiane

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