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La plateforme de la société civile de la ville de Moundou vole au secours des manifestants, arrêtés et emprisonnés à la maison d’arrêt de Moundou, lors de la marche du 20 octobre.

Ils sont 18 détenus parmi lesquels 2 mineurs à bénéficier des dons composés de vivres accompagnés d’une enveloppe de 200 000 milles francs ce samedi 12 octobre. C’est une initiative de la plateforme de la société de la ville de Moundou, cette visite il faut rappeler s’inscrit dans le cadre des évènements qu’a connu la ville de Moundou. Mbainaissem Sylvain porte-parole de ladite plateforme encourage les détenus avant de lancer un appel à l’endroit du ministre de la Justice d’agir dans un meilleur délai afin de statuer sur le sort de ces détenus, selon ses propres termes. « Nous demandons au ministre de la Justice d’instruire le juge en charge du dossier ou figure les mineurs », selon lui poursuit-il.

Après la maison d’arrêt, l’équipe de Simeon s’est rendue au chevet des blessés à l’hôpital central de Moundou. Objectif : poser le même acte, malheureusement certains blessés faute de prise en charge ont regagné le quartier, selon quelque blessé rencontré surplace. Et pourtant le ministre de la Santé lors de son passage pour évacuer a instruit le directeur de la prise en charge des blessés, une enveloppe de 100 000 francs est remis à chaque blessé en plus de dons, les blessés de l’hôpital adventiste ne sont pas du reste.

Mbaiwanodji Adrien

Ce 11 novembre a eu lieu la cérémonie de passation de service à la Direction générale de la Police Nationale (DGPN). Le directeur général de la police sortant  M. Moussa Haroun Tirgo a remis le bâton de commandement au directeur entrant, M. Hissein Doudoua Hamid.

Moins d'un mois après les manifestations qui a eu lieu le 20 octobre dernier à N'Djamena et dans plusieurs autres villes du pays, le Président de transition Mahamat Idriss Deby Itno a réaménagé la sécurité. À la police, le « baministe » Général Tirgo quitte le navire de la police et fait place au Contrôleur Général de Police de 3e grade Hissein Doudoua. Il est aussi un ancien DGPN. Aussitôt le décret est rendu public, l'opposant Yaya Dillo, un des acteurs de la manifestation a fourni des explications qui semblent peu convaincantes. Il affirme que l'ancien DG de la police avait refusé de participer à la réunion de sécurité tenue la veille de la manifestation sanglante et parallèlement au massacre de ce jour . Selon Dillo, l'absence de Tirgo de cette réunion a été à l'origine de son départ.

À la cérémonie, le ministre de la Sécurité publique et de l'Immigration M.Idriss Dogony Adiker a soutenu que les membres nouvellement nommés doivent veiller sur chaque policier et policière pour la bonne marche de l'institution. Pour lui, dans cette phase 2 de la transition qui vient de commencer, la mission des policiers est de combattre toujours et sans relâche le terrorisme, la délinquance, l'insécurité et toutes les atteintes aux pactes républicains. Il poursuit que, « la Police nationale doit-être une police au service de sa population pour la protéger et la défendre». Il a évoqué l'attention particulière sur le renforcement des effectifs qui reste en bas du ratio. Le contrôle biométrique enclenché pour la maîtrise de l'effectif réel de la police nationale permettra d'apporter une solution à la problématique du ratio Police/Population qui est actuellement de 1/1450 au lieu de 1/100. Il conclut que l'ultime objectif de cette réforme entreprise par le gouvernement de transition est le redressement de ce corps.

Le directeur entrant M. Hissein Doudoua Hamid a demandé au gardien de la paix de redoubler d'ardeur et d'avoir à l'esprit la responsabilité essentielle qui est reliée à la protection de la personne et de leurs biens. Il s'engage à poursuivre toutes les réformes qualitatives de son prédécesseur car l'administration est une continuité, dit-il.

Noël Adoum

Le Parti des Démocrates pour le Renouveau ( PDR ), le Parti Al -Takhadoum et quelques Associations de la société civile ont organisé un point de presse ce 10 octobre 2022 au centre Al-Mouna sur leur participation  à la manifestation du 20 octobre 2022.

Dans sa déclaration le président du parti des Démocrates pour le Renouveau Izadine Ahmat Tidjani  que le PDR avait lancé un appel à une manifestation pacifique le 20 octobre pour la justice et l’égalité. Cependant selon le président de PDR l’appel à manifestation du 20 octobre 2022 a été détourné à d’autres fins le 19 octobre 2022 à minuit par les transformateurs qui voulaient coûte que coûte arriver au pouvoir.

Le président du PDR dit informé l’opinion nationale et internationale que son parti n’a aucun accord ni avec les Transformateurs, ni avec tout autre parti ou organisation qui a pour but de former un gouvernement parallèle où une intention de déstabiliser les institutions de la République.

Il rappelle que l’appel fait par le président du parti Les Transformateurs pour la création de son Gouvernement du peuple était un acte très grave pour les partis politiques épris de la paix et de la bonne gouvernance. C’est pourquoi le PDR avait informé ses militants dans certains arrondissements de N’Djamena et des provinces de ne pas prendre part à la manifestation.

Pour conclure, le président appelle les autorités de la transition à libérer des prisonniers afin d’apaiser la situation et de privilégier le dialogue afin d’unir les Tchadiens et de préserver la paix durable.

Donatienne Rakindang

À travers son projet « réponse humanitaire d’urgence en matière de sécurité et produit non alimentaire pour les ménages les plus vulnérables touchés par les inondations dans le Logone occidental », l’ONG Action Contre la Faim a organisé une campagne de distribution des Kits NFI et CASH non conditionnel aux sinistrés des inondations de la commune de Moundou ce jeudi 10 novembre 2022 via l’Association tchadienne pour la non-violence.

Plus de 1180 ménages issus des quartiers Djarabé1, Djarabé 2, Guelkoura 1 et Guelkoura2, et le quartier Guelbé dans le 3e  et 4e  arrondissement de la bénéficient de cette assistance. Mouarabaye Traognangar, responsable des programmes sécurité alimentaire et moyen d’assistance, déclare que cette opération s’inscrit dans le cadre d’assistance humanitaire aux sinistrés suite aux énormes dégâts causés par les inondations.

Il faut dire qu’une grande partie de la population s’est réfugiée dans les salles de classe des établissements publics de la ville de Moundou. Pour éviter le doublon d’intervention, martèle-t-il, une évaluation a été faite sur les critères de vulnérabilité définie avec la communauté, le tout accompagné d’un comité de plainte et de ciblage qui ont accompagné les enquêteurs de porte en porte pour vérifier l’état des ménages.

C’est un don composé d’un kit Nfi et un kit ménagé non alimentaire composé de deux couvertures, deux moustiquaires, deux bidons de 20litres, deux bâches, deux sakanes, douze boules de savons, et un sceau de 15 litres conditionné dans un sac de 100 kilos servant d’emballage, et aussi une somme de 21.000 francs CFA. De complément alimentaire.

Les besoins des sinistrés sont énormes, mais le budget alloué ne peut pas couvrir toute la ville de Moundou. « Il y a beaucoup de quartiers qui sont inondés. On n’a pas pu toucher tout le monde. Les moyens limités ne nous permettent pas d’aller au-delà du besoin exprimé », déplore Mouarabaye Traognangar.

Mbaiwanodji Adrien

Une conférence-débat sous le thème la réconciliation s’est tenue ce jeudi 10 novembre à  l’université Hec-Tchad une occasion pour quelques étudiants qui ont participé de donner leurs avis. Vox pop.

Pour Zenaba Mahamat Moustapha étudiante en IAG informatique appliquée à la gestion, cette conférence est très importante et enrichissante, parce que l’accent est mis sur la réconciliation entre les fils du Tchad. « J’espère qu'un jour le Tchad sera réconcilié et Uni » dit-elle. Zenaba affirme que le regard de tout le monde est porté sur la jeunesse pour un Tchad où on parlera du vivre ensemble « et là il faut que la jeunesse se batte pour la paix et réconciliation nationale ».

Hamdan Hissein Okori, étudiant en communication des entreprises niveau 3 se dit satisfait. Il souligne que cette histoire racontée par la panelliste est émouvante. « C’est un réel problème qui handicape les Tchadiens et met à mal le vivre ensemble. L’histoire du roi Salomon dont elle nous raconte est non seulement touchant, mais c’est un exemple a copié », dit-il.

Ahmat Youssouf  Administration et gestionnaire administrative soutient que cette conférence est présentée au moment où le Tchad a vraiment besoin de  réconciliation. Il en ajoute qu’avec cette situation, il faut que les Tchadiens pratiquent la tolérance, l’acceptation de l’autre malgré ses différences ethniques, cultuelles et comportementales.

Narhinguem Anastasie

Une conférence-débat sur le thème « réconciliation » s’est tenue ce jeudi 10 novembre à l’université HEC-Tchad au quartier Ndjari dans la commune du 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Cette conférence-débat a permis à la conférencière Dr Dorrit Van Dalen de rappeler aux participants l’histoire des évènements remarquables qu’a connue le Tchad. Elle s’est basée surtout sur un évènement qui s’est passé à Abéché et qui a causé la mort d’un homme né dans le Ouaddaï. Pour elle, la jeunesse tchadienne représente un grand espoir pour le pays. Que ces jeunes pratiquent la tolérance, le compromis et la réconciliation sincères. Dr Dorrit soutient que l’intérêt est de savoir: comment nous vivons? Comment, nous transmettons nos messages.   

« La réconciliation est très importante pour le Tchad. Elle doit être inculquée dans la tête de tout Tchadien » souligne-t-elle. Les étudiants sont les plus concernés, car ils sont l’avenir  et l’image  d’un Tchad nouveau, ajoute-t-elle. « Tout ce que je retiens des Tchadiens depuis 30 ans que je vis parmi eux, ce que les Tchadiens se maîtrisent mieux face aux événements des crises » a-t-elle témoigné.

Elle a aussi abordé l’histoire  de Doud Moura et Salomon. Pour elle Salomon est une source de savoir et de connaissances il comprend la langue des animaux et domine les djinns, dit-elle.  Qu’est-ce que la connaissance ? D’où vient-elle ? Est-ce que la connaissance vient de Dieu ? Toutes les connaissances sont-elles bonnes ? C’est là le questionnaire accompagné de 7 thèmes de la réconciliation qui ont fait l’objet  de cette conférence.

Quelques questions pertinentes sur la réconciliation ont animé la rencontre le vivre ensemble, Doud mourak, l’histoire  de l’événement qui a eu lieu à Abéché, etc.

Haoua Adoum Ibeth

Le président du parti Alliance Nationale pour La Démocratie (AND), Salibou Gaba , de passage à Moundou a passé en revue la question socio politique du Tchad, notamment la manifestation du 20 octobre avec ses conséquences.

Dans ses propos, le président de L’AND se dit consterné par les évènements du 20 octobre. Il affirme que gouverner c’est prévoir, c’est anticipé, « nous acteurs politiques de l’opposition avions attiré l’attention des autorités sur ces risques qui pèsent sur notre pays, rien n’a été fait l’empêcher », a-t-il dit. Salibou Garba déplore les évènements qui se sont produits au lendemain du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) pour une transition consensuelle et apaisée. « Le mot apaisé est incompatible au regard des évènements du 20 octobre dernier, rien ne justifie ce déferlement sanglant ».

Le président de L’AND qualifie la sortie du Premier ministre de transition Saleh Kebzabo, d’une déclaration trop vite dite, « il est allé trop vite en besogne, il y a déjà un pas qui est en train d’être fait avec la mise en place d’une commission d’enquête internationale comprenant les Nations unies, l’Union africaine (UA) et la Commission économique d’Afrique Centrale (CEAC) ». Selon lui en dehors des forces de l’ordre qui détenaient des armes, il y avait des civiles à bords des voitures sans immatriculation ou à bord des motos le jour de la manifestation, tiraient sur les manifestants. Donc, seule l’enquête qui permettra de situer les responsabilités .

Nous sommes dans un pays où règne l’injustice et l’impunité. Lors du DNIS la plupart des intervenants ont mis l’accent sur la mauvaise gouvernance. Il prévalait déjà un climat de défiance, nous avons eu plus de 62 ans d’indépendance, mais les deux principales missions assignées à l’État n’ont pas été réalisée. C’est-à-dire construire un État digne de ce nom avec des institutions fortes, capables d’assumer leur responsabilité. C’est un échec, a-t-il ajouté.  « C’est de l’inclusivité que peut naître un vrai consensus, un consensus réel. C’est de là que venir la paix. Pas d’un consensus bricoler, arracher. Nous devons aider la commission d’enquête internationale à faire son travail sur ce qui s’est passé exactement, situer les responsabilités, et non lancée des discrédits et des suspicions », dit M. Salibou Garba.

Mbaiwanodji Adrien

L'Association GREEN Chad a organisé une cérémonie de remise des kits scolaires aux écoliers défavorisés issus de couches vulnérables ce mardi 08 novembre à l'école primaire de Chagoua 1 dans le 6e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena.

C'est dans une ambiance aminée par les Écoliers et les membres de l'association GREEN-CHAD que la cérémonie a débuté. En introduisant l'activité Ahmat Chaib le président du comité d'organisation affirme « l'objectif est de venir en aide aux écoliers issus des couches vulnérables de revenus limitées en leur fournissant des kits scolaires pour un bon démarrage et suivi de cours en donnant un sourire et demande aux personnes de volontés de venir soutenir ces petits ».

Pour le président national de l'association GREEN-CHAD Abdallah Soumaine, « le programme École-Na qui s'effectuera chaque année scolaire dans un établissement. Pour la première édition à l'école primaire Chagoua 1 a été désigné ». Selon lui, c’est la rentrée scolaire et beaucoup d’enfants issus des familles pauvres ne savent à qui demander les fournitures grâce à la collecte des fonds de membres et des personnes de bonne volonté, « nous nous réjouissons d'offrir ces kits aux enfants défavorisés. C’est un geste de solidarité ». Il ajoute que c’est pour leur permettre d’obtenir un excellent résultat, « l'éducation est un droit fondamental pour chaque enfant », a-t-il dit.

De son côté pour le Maire du 6e arrondissement Abakar Khamis l'association GREEN Chad est une organisation humanitaire qui a une mission à travers son programme l'école-na qui soulage les enfants dont les parents sont en difficulté financière. Ces kits seront répartis équitablement aux enfants en situation particulièrement difficile pour leur mettre d’avoir les mêmes d'équipements que les autres enfants.

Dans la même lancée Mme Djaounsed née Tourmel Nangar indique que ce geste est réjouissant. Elle soutient que c'est un moyen d'accompagnement des enfants à la réussite de leur année scolaire afin de donner le sourire à ces enfants démunies et demander aux autres organisations de leur venir en aide. Enfin, pour les parents de bénéficiaires très émus pour ce geste louable demande au ciel d’accorder la grâce nécessaire pour continuer à œuvrer pour cette mission de solidarité et d'entraide.

Ousmane Bello Daoudou

Le Tchad célèbre ce vendredi 4 novembre la journée de l’arbre édition 2022. La cérémonie a eu lieu au Centre d’études de formation et du développement au quartier Ardeb-djoumal dans la commune du 3e arrondissement de N’Djamena.

Pour Oung Vang Josué, président Directeur général du centre de formation pour le développement durable et de la formation (CERDEF) que nous avons interrogé, « l’arbre, c’est la vie. Planter un arbre c’est se protéger et donner un sens à la vie », dit-il. Aujourd’hui les arbres fruitiers produisent de la nourriture confie-t-il. Il ajoute que  sur le plan du changement climatique les arbres forestiers atténuent les méfaits du changement climatique, l’avancée du désert. « Parce que planter assez d’arbres freinent l’avancée du désert. Sur le plan médicinal, certains arbres sont des médicaments, car elles soignent. L’arbre nous donne de l’ombre , elles produisent des COD, quand il y a assez d’arbres il pleut beaucoup. Quand il n’y a pas d’arbres il ne pleut pas et le désert », explique-t-il.

Selon le PDG, dans peu de temps, le CERDEF va lancer un projet  dénommé « arbiritom » . Ce projet consiste à aller à la recherche des arbres en voie de disparition pour les reproduire, certaines villes seront choisies pour abriter ce projet.

Il ajoute que les arbres communément appelés 6 mois sont des plantes plus adaptées pour le climat du Tchad, car elles sont des plantes qu’on peut facilement mettre en place pour le reboisement communautaire. La communauté doit à travers cette plante faire une forêt à usage énergétique parce que c’est un genre de plante qui se régénère rapidement quand on le taille pour utiliser le bois.

Il conclut que le Tchad est un pays de reboisement, car elles contiennent des nappes souterraines même dans le désert on peut planter des arbres. Dans ce sens on a un projet expérimental dans le B.E.T«, car dit-on là où il y a l’eau, il y a la vie ». Il suffit juste de planter, d’entretenir pour que l’arbre pousse, car autrefois les gens ont coupé des arbres, mais ils n’ont pas pensé à les reproduire. Donc quand il y a la possibilité à planter des arbres, il faut le faire, a-t-il dit.

Haoua Adoum Ibeth
Donatienne Rakindang

Dans un point de presse ce vendredi, le président du Parti pour le Rassemblement et le Développement intégré du Tchad (PARADIT) NODJIKODOUM DJEBANDE Marc a dénoncé la conduite de la mission gouvernementale par les natifs de Moundou, la qualifiant de tourisme.

M. Nodjikodoum a déclaré que la manifestation du 20 octobre est la conséquence de toutes les injustices et la mauvaise gouvernance débattue pendant le dialogue national inclusif et souverain (DNIS) qui a tourné à la répression disproportionnée des manifestants contre les injustices. Selon le président du PARADIT, la mission dirigée par le président du parti pour la Convention et le développement le désormais ex-maire Laoukein Médard est une tournée touristique pour visiter les villes en lamentation après le massacre des forces de défense et de sécurité.

Cependant, poursuit-il, le PARADIT salut et félicite la mission du ministre de la Santé et de la Prévention, composée des spécialistes pour la prise en charge complémentaire des victimes, et l’évacuation rapide à N’Djamena des malades pour les plateaux techniques appropriés afin de redonner vie et espoir aux cas graves. Il affirme que dans les situations catastrophiques de ces genres et d’insécurité, la priorité du droit international humanitaire et la convention de Genève est d’abord la gestion et le sauvetage des vies en danger avant les sensibilisations et les formations pour la préservation de la paix et l’unité. Le président de PARADIT s’interroge « comment peut-on consoler et sensibiliser des personnes qui portent des douleurs très vives et des larmes aux yeux ».

Le PARADIT condamne l’utilisation disproportionnée et abusive des moyens militaires contre des manifestants pacifiques. Pour lui, même si ces manifestants supposés se mélanger avec des mercenaires et des jeunes bien formés pour la circonstance, comme le disent les autorités, le bon sens et la pédagogie militaire aurait plutôt envisagé de gérer ces derniers avec tact et méthode appropriée pour contrecarrer les actions des manifestants sans faire trop des dégâts humains parce que la vie humaine est sacrée.

Aussi, poursuit-il, l’opinion nationale et internationale attendent des preuves de ces manifestations armées qui ont justifié la rage de l’armée tchadienne, la justice a besoin des preuves, toutes les actions ont besoin des preuves pour apporter des réponses. Le PARADIT exige de meilleures conditions et des traitements de tous les manifestants arrêtés et détenus dans les geôles, les prisons des commissariats, des brigades, de l’Agence Nationale de Sécurité (ANS), et des maisons d’arrêt à travers le pays au regard des droits humains et des textes de la république. Il aimerait voir le ministre de la Justice, le ministre de la Sécurité publique et celui de l’administration territoriale faire partie de la mission gouvernementale. Mais une mission d’Etat conduite et composée rien que des natifs ne peut pas être juge et parti. Pour lui la mission d’État conduite par les natifs du Logone a montré ses limites, a conclu M. Nodjikodoum Djébande Marc.

Mbaiwanodji Adrien

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