À l'occasion de la journée mondiale, du SIDA les jeunes de la Maison de quartier de Chagoua a organisé une journée de dépistage Ialtchad Presse a baladé son micro pour recueillir les avis de quelques jeunes. Voici leurs avis.
Patricia Tamlar : « De nos jours, on ne connaît pas qui est qui, je fais mon test, c'est la santé avant tout. On ne sait jamais, il faut être en santé tôt que tard. Comme dit un Adage « mieux prévenir que guérir ». Le VIH ne se voit pas à l'œil nu donc il faut faire son test pour se rassurer et être en bonne santé. C'est très important ».
Olivier Kagane : « Je suis venu à la maison de quartier de Chagoua pour assister à la sensibilisation sur VIH /SIDA et faire le test de dépistage . Je me suis dépisté pour contrôler ma sérologie. La protection, la fidélité oui, mais il faut contrôler de temps en temps. Je viens de retirer mon résultat. Au début j'avais peur, mais maintenant ça va »
Djivira Clémentine : « J'ai assisté à la conférence et je me suis fait dépister pour me protéger et prendre des mesures afin de ne pas contracter la maladie. C’est aussi pour être en sécurité et en bonne santé et pour ne pas contaminer les autres. Mon résultat est négatif ».
Halimé Mahamat Seid : « Le dépistage consiste à faire connaître sa position sérologique. Je suis satisfait et je demande à mon mari de se rendre au centre de santé pour bien gérer notre foyer ».
Ousmane Bello Daoudou
Une conférence-débat a eu lieu ce 1er décembre 2022 à la maison de quartier Chagoua dans le 7e à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA.
Placé sous le thème « le VIH /SIDA en milieu jeune et l'importance de vaccin contre le Covid- 19 ». Dans sa présentation, Stéphane Boyahre a axé son intervention sur les causes, les conséquences et les solutions pour éviter la contamination du Virus du VIH. Selon lui, ils ont parlé sur le comportement de jeunes sur la prise de l'alcool, et aussi le manque d'orientation sur la sexualité. Pour lui, ce sont des causes principales qui favorisent la contamination au VIH en milieu. Parlant de la solution « nous avons conseillé aux jeunes de prendre conscience en suivant le conseil de parents et aux parents d'assumer leur responsabilité sur la sexualité et bien d'autres maladies », martèle-t-il.
Il a aussi été question du gouvernement qui doit doter les maisons de quartiers de la capitale avec matériels et les dispositifs pour bien éduquer les jeunes. Enfin les conférenciers ont plaidé pour la création d’un centre de dépistage dans toutes les maisons de quartier. Ensuite, parlant de l'importance du vaccin de la COVID-19. C'est une maladie qui a fait rage dans sa spécialité dont il est important de prendre son vaccin.
Pour Kabanadiel Frédéric, les activités menées en faveur de la journée spéciale du SIDA, il affirme qu’ils ont débattu des causes, des conséquences et des solutions à appréhender afin d'éviter les infections. Pour lui, les différentes causes sont le civisme, l'adolescence comme est une période d'essai et les conséquences la stigmatisation des personnes et l’abandon des cours. Il faut aussi être fidèle à son partenaire.
Abdelkader Mahamat Amine Directeur de la maison de quartier Chagoua affirme, « les activités que nous organisons sont liées à la journée mondiale du SIDA. Nous avons assisté à la conférence-débat puis le Théâtre forum qui montre aux jeunes les modes de transmission pour bien se protéger».
Ousmane Bello Daoudou
Lors de la cérémonie de clôture du mois de livre organisée ce mercredi 30 novembre, quelques prix ont été décernés à 5 écrivains qui nous livrent leurs impressions.
Pour M. Vounsouna Raisouma Emmanuel, lauréat du grand prix de l’excellence littéraire avec son œuvre « Le pouvoir et le fils », dit qu’il est satisfait pour le travail accompli pour arriver à ce rang, « je suis aussi satisfait du travail d’objectivité dans le respect des règles de l’art qu’a fait le jury sur cette modeste œuvre qui fait de moi l’heureux gagnant du grand prix de l’excellence littéraire en Français du mois de livre. Cette satisfaction me donne une très grande joie, une joie qui jaillie de mon cœur ». Le lauréat n’a pas manqué d’adresser ses vives reconnaissances aux éditions Toumaï qui ont voulu selon lui éditer cette œuvre en mettant fin à ses 11 années d’errance et de découragement. Il ajoute que ce prix est considéré comme un aiguillon qui galvanise pour la recherche de l’excellence. Il le dédie à tous les Tchadiennes et les Tchadiens qui se battent jour et nuit pour façonner le visage du Tchad à l'extérieur dans sa splendeur, une splendeur de diversité et de couleur, selon ses propres termes.
Pour Mme Kaoussar Mahamat Salimy remporte le prix d’excellence littéraire en arabe avec son œuvre « Vengeance à cause de l’amour », cette année il y a une particularité qu'elle soit sélectionner parmi les lauréats, et donc c'est une fierté pour elle. Elle souligne que ce prix est un prix d'encouragement fort qui vient booster ses actions littéraires qu'elle mènera davantage. Selon elle, ce prix n'est pas décerné à elle seule, mais en honneur de toutes les femmes tchadiennes et à sa communauté « c'est quand même le prix de la plume féminine 2022 en arabe et donc, les femmes sont à l'honneur », conclut-elle
M. Hebtouyofeta Raoul lauréat prix jeune talent avec son œuvre « Le destin de Roger » se dit ému d'être lauréat de jeune talent de l'année, bien que ce n'était pas facile d'arriver à ce niveau, mais qu'il est arrivé grâce à l'encouragement de son entourage à qui il exprime sa reconnaissance « je suis très content et je partage cette joie avec tous ceux qui m'ont soutenu d'une manière ou d’une autre ». Ce prix je le dédie spécialement à la jeunesse en générale et particulièrement à la jeunesse tchadienne, dit-il.
Narhingurm Anastasie
Les 217 employés de la Mairie de Moundou renvoyés en 2017 pour des raisons économiques se sont réunis en Assemblée générale (AG) extraordinaire ce jeudi 1er décembre 2022 dans les locaux de l'Union des Cadres chrétiens du Tchad (UCCT).
Au menu des échanges le paiement des 24 mois d'arriérés et leurs droits sociaux. L'AG condamne le silence complice des autorités communales et leur comportement antisocial. Les 217 ex-employés de la Mairie expriment leur mécontentement face disent-ils à la souffrance et à la misère qu'ils endurent depuis plus de 5 ans. « Plusieurs parmi nous sont morts, d'autres sont malades, nos enfants ne peuvent pas aller à l’École par manque de moyens », clament-ils.
Ils qualifient l’attitude inhumaine des autorités. « Nous accordons un délai d'une semaine aux autorités communales à compter du 1er au 7 décembre pour le paiement des indemnités, des arriérés et des droits sociaux. Après ce délai, des actions de grande envergure seront menées et nous tiendrons pour responsable la tutelle : la Mairie et le gouvernorat pour toutes les conséquences qui adviendront », conclut l'assemblée.
Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse
Ce 1er décembre est célébrée la journée mondiale du SIDA, hier l’Unicef et le Conseil national de lutte contre le SIDA en partenariat avec ONU SIDA a organisé un café de presse à l'hôtel la Résidence dans le 2e arrondissement de N’Djamena.
Dans sa présentation Dr Geneviève T. EHOUNOU a affirmé « la stratégie mondiale 2021-2022 met un accent sur les inégalités qui empêche de mettre fin au VIH comme problématique de santé publique d'ici 2030 » . Pour elle, l'objectif fixé est trois fois 95. Les objectifs trente, quatre-vingts, soixante et les objectifs dix-dix sur lesquels les pays se sont engagés pour réduire les inégalités et permettre d'avancer vers la fin du VIH comme problème de santé publique d'ici 2030. Elle soutient que cette stratégie vise à mettre les communautés au centre de la réponse. « Nous constatons que les enfants accèdent difficilement au traitement. Moins de 30% d’enfants sont sous les anti-rétros viraux(AVR) ». Elle ajoute que « c'est cela est une inégalité ».
Pour elle, ce sont les inégalités entre les sexes, les masculinités dans le milieu de VIH, l'absence totale de progrès pour la population clé, les adolescents et les jeunes martèle- t-elle.
Jacques Boer, représentant de l'Unicef au Tchad, a présenté le profil épidémiologique du VIH. Il affirme que le VIH au Tchad est de type généralisé avec une prévalence moyenne de 1,6%. La prévalence est plus élevée chez les femmes (1,8%) que chez les hommes (1,3%), et de 1, 2% chez les femmes enceintes selon l'ESDT-MICS 2014-2015. Selon lui, 110000 personnes vivent avec le VIH aujourd'hui au Tchad parmi lesquels 6 900 femmes enceintes séropositives et les trois quarts (3/4) sont dans 8 provinces (Ndjamena, Logone occidentale, Moyen Chari, Tandjilé, Chari Baguirmi, Lac, Hadjer Lamis et Guera) sur les 23 provinces que compte le pays.
Dr Abbas Moustapha indique que les nouvelles infections sont de 3300, les décès liés au SIDA sont de 2700. Selon lui, sur 6790 enfants exposés 2996 sont nés de mères séropositives puis 2522 bénéficient de la prophylaxie ARV (37,14) dont 2784 dépistés (41%). Ensuite sur 39,85 de couverture diagnostic précoce sur 2996 enfants exposés, 1074 bénéficient du dépistage précoce entre 2-8 semaines, dit-il.
Ousmane Bello Daoudou
Le mois du livre et de la lecture lancé du 03 au 30 octobre 2022 par la Maison des patrimoines culturels du Tchad, sous le thème « Tous, lisons pour transcender nos différences » a pris fin ce 30 octobre à la bibliothèque nationale.
Durant ce mois du livre et de la lecture, plusieurs activités ont été organisées dans les centres culturels et les écoles, dont les conférences littéraires, les jeux-concours, les ateliers d’écriture. Au total 18 établissements scolaires francophones et arabophones ont bénéficié de 10 conférences littéraires animées par différentes personnalités du monde de la culture, et 4 ateliers d’écritures ont été organisés.
Les dix centres de lecture et d’animation Culturel (clac) implantés dans 8 provinces ont mis en œuvre les activités inscrites au programme.
À cela , s’ajoute les expositions des livres des écrivains tchadiens par les maisons d’édition Sao, le Centre Almouna, le Cefod, la société internationale de linguistique (Sil), les éditions Toumaï, la Librairie la source, etc .
Pour cette année, 63 productions du genre littéraire confondu sont réparties comme suit : grand prix d’excellence littéraire en français 19 productions, 7 productions en arabe, prix jeunes talents 30 productions, prix de la plume féminine 8 productions, prix spécial de l’éditeur 2 productions.
Après délibération des membres du jury, au total 5 prix ont été décernés cette année. Mr Vounsoumna Baizouma Emmanuel est lauréat du grand prix d’excellence littéraire en français avec son œuvre « Le pouvoir et le fils », Mme Kaoussar Mahamat Salimy remporte le prix d’excellence littéraire en arabe avec son œuvre « Vengeance à cause de l’amour », M. Hebtouyofeta Raoul lauréat prix jeune talent avec son œuvre « Le destin de Roger », Mme Dinguest Zenaba remporte le prix de la plume féminine avec « Contre vents et marées » et enfin le prix spécial de l’éditeur revient à la Maison d’édition, Le Toumaï.
Pour le président du comité d’organisation, M. Netcho Abbo, les objectifs du Mois du Livre ont été atteints, rendez-vous est pris pour l’année prochaine.
Donatienne Rakindang
Mme la ministre du Genre et de la Solidarité nationale Amina Priscille Longoh, en mission de travail à Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidentale a remis un kit aux sinistrés des inondations de la ville au gouvernorat ce mardi 29 novembre 2022 dans les locaux de l’Agence Nationale de Développement Rural (ANADER).
C’était au total 1000 sacs de riz de 50 Kg et 6000 litres d’huile dont bénéficieront les sinistrés. La cérémonie de remise de ce kit est présidée par Mme la ministre en présence du gouverneur de la province du Logone occidental et des responsables des services déconcentrés de L’État a divers niveaux.
Réceptionnant le vivre le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibn Oumar Mahamat Saleh a déclaré que l’aide d’urgence du gouvernement et ses partenaires ne s’est pas fait attendre à cette période cruciale et est intervenu à temps pour soulager un tant soit peu les sinistrés. Il a saisi l’opportunité pour attirer l’attention des bénéficiaires sur l’utilisation rationnelle des vivres qui seront mis à leur disposition , car dit-il , il ne doit en aucun cas se retrouver sur le marché .
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
La ministre du Genre et de la Solidarité nationale est en mission à Moundou chef-lieu du Logone Occidentale pour une mission de travail.
Dans le cadre d'appui aux coordinations des organisations féminines et aux personnes vivant avec le handicap, la ministre du Genre et de la solidarité nationale Amina Priscille Longoh et son équipe séjournent ce mardi 29 novembre 2022. Objectifs du voyage : appuyer les organisations féminines et les personnes vivant avec le handicap .
Première étape, à son arrivée Mme la ministre a rendu une visite de solidarité, dit son entourage, dans deux ménages des veuves qui ont bénéficié d'une enveloppe dans le premier arrondissement, en présence du gouverneur.
Deuxième étape de sa visite de travail est marquée par une audience de Mme la ministre avec les organisations féminines et les personnes vivantes avec un handicap. Au quartier Djarabé le même geste est posé dans deux autres ménages.
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
La Carrière de fabrication des briques dans les quartiers de Moundou devient de plus en plus des mouroirs. Trois corps sans vie des garçons sont repêchés dans une flaque d'eau d'une carrière de fabrication des briques dans le quartier Guelkol1 dans le 4e arrondissement de la commune municipale de Moundou ce samedi 26 novembre 2022 vers 16h.
Selon les informations recueillies sur le lieu du drame, les trois garçons seraient en train de pêcher, c'est alors que l'un d'entre eux est tombé dans une partie de carrière de fabrication de briques trop profonde, plus de 3 mètres. Les deux autres garçons en voulant chercher à sauver la vie de leur camarade, ont été aussi emportés, des trous causés par les fabricants de briques.
Les quartiers périphériques enregistrent de plus des cas de décès par noyade à la fin des saisons, souvent pour les enfants aiment se laver et s’amuser dans ces flaques d'eau. Les corps repêchés par des pêcheurs volontaires devant les autorités administratives civiles et militaires ont été remis aux parents. « Les parents des enfants doivent être vigilants en cette période où l'eau se retire » a dit le délégué du 4ème arrondissement M. Kalimbaye Obed à la population riveraine. La carrière de fabrication des briques constitue un danger public nous interdisons formellement sa pratique à partir d'aujourd'hui, a confirmé le délégué.
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
L'association tchadienne des couturiers formateurs et les promoteurs du Festival de mode et de traditions ont organisé une conférence de presse ce vendredi 25 novembre à la maison de Médias dans le 6e arrondissement de la ville pour dénoncer l'injustice sur l'organisation du projet du festival Dary depuis sa création.
Au cours de sa communication, le représentant de l'association Hissène Adamou Camara souligne qu'ils sont conscients de l'importance de cet événement qui se déroule désormais à la fin de chaque année, « nous l'avons pensé, écrit et proposé après avoir entamé sa construction en marge, mais pour récompense nous avons été tout simplement balayés ». Il ajoute qu'il est grand temps de corriger cette injustice qui est n'honore pas notre pays qui en phase de refondation. Pour lui, le Tchad nous appartient tous et la justice doit être désormais le maillon fort de la construction de la paix.
La Cour d'appel a reconnu la légitimé du projet du festival Dary à l'association tchadienne des couturiers formateurs et condamner les promoteurs dudit festival puis demande à l'État de réparer les torts qu'ils ont causés, affirme M. Camara. Car, toujours selon lui, cette manière de faire tant d'écriées par les Tchadiens est contraire aux engagements du président de transition. Pourtant la 4e édition qui doit normalement se tenir en parfaite collaboration avec le l'association et les promoteurs est malheureusement en train d’être organisé en marchant sur la justice par les individus qui pensent qu'ils sont au-dessus de la loi, qu'aucune justice ne les fera fléchir.
Enfin, l'association met en garde les personnes qui veulent induire la justice en erreur à travers une voie de recours irrégulière. Elle interpelle la plus haute autorité à faire appliquer la loi conformément aux résolutions de Dialogue national inclusif et souverain et aussi à l'engagement du président de transition de faire du Tchad un pays juste et équitable.
Ousmane Bello Daoudou
Essibeye Lévis