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Journal (979)

La cérémonie de lancement officiel des activités de la commission nationale chargée de l'organisation du référendum constitutionnel (Conarec) pour la ville de N'Djamena a eu lieu ce matin 4 avril au palais des arts et de la culture, pour la capitale N’Djamena avec un couac. Les membres n’ont pas pu être désignés faute de consensus.

Malgré la présence du ministre de la Communication, celui de la justice, du genre de la Maire de ville de N'Djamena et autres cadres publics, des leaders politiques et de la population des différents arrondissements de N'Djamena. Et après plusieurs heures d'échanges, le CONOREC pour la ville de N'Djamena la séance a été renvoyée aux consultations afin de trouver une entente pouvant aboutir à l'installation des différentes commissions respectant l'inclusivité et l'égalité

Amina Kodjiana, déléguée générale du gouvernement auprès de la Commune de N'Djamena, par ailleurs, présidente de la CONOREC souligne que l'organisation du référendum constitutionnel est au cœur des préoccupations du gouvernement. Il est une des priorités du Président de Transition. Elle a exhorté les participants à une contribution active, en mettant à profit leurs riches expériences en tant que citoyens. « L'apport de chacun serait une importance capitale pour l'atteinte des objectifs du Dialogue National Inclusif » a-t-elle indiqué.

Abderamane Moussa Amadaye

Le renforcement de l'innovation dans l'entrepreneuriat Agro-Pastoral des jeunes et Femmes du Tchad (Renfort) a clôturé son atelier de lancement de ses activités ce mardi 4 avril dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Le Projet se distingue des initiatives existantes au Tchad par son orientation thermique, sa stratégie et sa portée géographique, y compris la transformation vers le système alimentaire inclusif et durable. Il indique c'est une approche intégrée, dynamique et différenciée pour la promotion des solutions numériques.

Abdoulaye Mahamoud Labite soutient que le projet Renfort contribue à l'accroissement de revenus et à la création d'emplois décents pour les femmes et les jeunes, à l'intégration économique durable dans les chaînes de valeur « agrosylvopastorales » et halieutiques.

Pour lui, il s'agit des cultures maraîchères, les céréales, la séance, les petits ruminants (embûche bovine, ovine, caprine), la volaille traditionnelle, la pêche artisanale et les produits sylvicoles (Karité, gomme arabique miel), dit-il.

Le Directeur pays, Alexandre Marini a souligné l'importance que le gouvernement tchadien attache au partenariat avec FIDA afin de maximiser les investissements en faveur des populations tchadiennes les plus vulnérables (femmes et jeunes)

Il affirme que le FIDA a investi dans 12 provinces, ce qui permettra d'exploiter les synergies envisagées avec les projets de renforcement de la productivité des exploitations Agro-Pastorales familiales et résilience. Et donnera une opportunité économique aux couches défavorisées.

Ousmane Bello Daoudou

L'ancien Premier ministre Pahimi Padacké Albert a présenté son livre intitulé « l'Afrique empoisonnée, pathologie et thérapie de conflits » cet après-midi dans la salle de multimédia du Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD) dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Ce livre paru aux éditions l'Harmattan est subdivisé en 15 chapitres et composer de 250 pages qui parle des conflits en Afrique et est préfacé par le professeur des universités, agrégé en sciences politiques Bertrand Badie.

Dans ce livre l'auteur raconte la sociologique politique des conflits et aussi les enjeux économiques de ces antagonismes. Il décrit les facteurs et les indicateurs des tensions, ensuite la souveraineté et l'ingérence dans ces pays.

Pahimi Padacké Albert propose de pistes de solutions qui sont entre autres une alternance politique avec la limitation de mandat sans la modification de la constitution.

Pour lui, il faut revoir le système de gouvernance dans la justice, l'égalité et l'équité afin de bâtir un climat de confiance.

Enfin, il demande aux dirigeants africains une indépendance des ressources économiques avec une bonne gestion afin de promouvoir la bonne gouvernance.

Ousmane Bello Daoudou

Le Directeur de Publication et fondateur du journal arabe, Presse 235, Assafi Mahamat Adam a été brutalisé et son matériel de travail confisqué près du marché de Diguel dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena ce soir, 1er avril 2023 par la police municipale.

Contacté au téléphone, Ali Moussa Ali, secrétaire de rédaction de cette presse a indiqué que M. Assafi, par ailleurs Directeur de Publication était ce soir au marché de Diguel près de l'échangeur, lieu où il fut brutalisé par la police municipale. Il affirme qu'Assafi voulait couvrir la densité de la circulation de la soirée en ce mois de ramadan dans ce chassé-croisé un peu avant l’Iftar (fotour) où il difficile de circuler. « Quelques minutes après l'installation de son matériel de travail, des municipaux se sont rapprochés de lui. Ils lui interdisent de filmer ». Ali ajoute, « malgré le fait qui leur ai présenté sa carte de presse, ils étaient catégoriques. Ils ont arraché de force les matériaux composés d'un trépied, de caméra, du micro et de son téléphone Android portable de marque Samsung », a soutenu le secrétaire de rédaction à Ialtchad. Il souligne aussi que lorsque M. Assafi voulait joindre le Président de l'Union des Journalistes du Tchad (UJT) Abbas Mahmoud avec son petit appareil pour lui expliquer les faits et les circonstances auxquelles ils se trouvent, « ils se sont déchaînés une fois de plus sur lui. Ils ont arraché son téléphone de force et molesté ».

Contrairement à ce qui circule sur le Net, le Secrétaire de Rédaction de presse 235 affirme que M. Assafi n'a pas été emprisonné, « il a regagné sa famille, mais avec des douleurs. C'est inadmissible et ignoble, l'acte posé sur un journaliste en fonction », a-t-il confié. Selon nos sources, les matériels confisqués seront rendus au journaliste demain.

Abderamane Moussa Amadaye

La plateforme Jeunesse patriote pour un Apport Citoyen à la Transition « JPACIT » a lancé officiellement ses activités ce 1er avril au siège de Conseil National de Jeunesse du Tchad (CNJT) à N'Djari dans la commune du 8e arrondissement de la capitale tchadienne.

Ousman Abbas,  Coordonnateur du JPACIT, « la plateforme a pour mission de contribuer à l’exercice d’une citoyenneté fondée sur l’amour de la patrie afin de promouvoir l’excellence et le leadership en faveur de la refondation et du développement du Tchad ».

Pour lui, deux raisons principales justifient la création de cette plateforme qui se veut citoyenne et d'intégration de la jeunesse dans le processus de la deuxième phase de transition en cours. Il relève tout d'abord l’incivisme en milieu jeune, qui s’explique par le comportement déviant de la jeunesse, «on assiste de plus en plus, à une déperdition des valeurs sociales caractérisées par une montée de l’incivisme, et de la justice privée, des actes de vandalisme, d’un manque d’intérêt pour la chose publique, au non-respect de l’autorité de l’État, de l’intolérance», a-t-il précisé. Toujours selon lui, « chaque jour que Dieu fait, les violences ne cessent de croître, des chaînes de radio et de télévision nous rapportent chaque jour des scandales, des évènements qui font état d’actes d’incivisme notoire et qui impliquent des jeunes scolaires...il est important de mieux cerner un tel phénomène, d’en rechercher les causes profondes en vue d’y remédier dans la mesure où la cohésion sociale et l’unité nationale en dépendent», dit-il.

Ensuite, M. Ousman Abbas explique que la seconde phase de transition exige l'implication effective de la jeunesse pour le suivi des résolutions, recommandations du dialogue national inclusif et aussi du processus à un retour pacifique à l'ordre constitutionnel. Il indique  qu'il est important d’initier des actions de conscientisation et de sensibilisation des jeunes à travers des projets et programmes visant à les aider à acquérir une compréhension éclairée sur le processus de la transition en cours, l’éducation à la citoyenneté, y compris les répercussions de l’incivisme et l’importance d’une citoyenneté de qualité dans le développement de notre pays, a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans le cadre des activités de coopération entre les Nations-Unies et le Tchad le ministre de la Prospective économique Moussa Batraki animé un point de presse ce vendredi 31 mars à l'hôtel de Mara. Il a évoqué la préparation de cadre transitoire de la classification de système des Nations-Unies et le gouvernement du Tchad pour la période 2024-2026.

Le ministre de la Prospective économique Moussa Batraki a cité les quatre axes principaux, dont les services sociaux, le système alimentaire, la gouvernance et la croissance économique inclusive. Les membres du gouvernement qui ont assisté à cette réunion ont exposé leur point de vue sur les axes d'intervention et les différents sujets qui ont largement débattu concernant les zones de concentration des agences du système des Nations-Unies qui avait prévu d'intervenir sur 14 provinces tchadiennes.

Selon lui, toutes les provinces du Tchad sont importantes, il était nécessaire que ce débat ait lieu afin de rediriger le système d'intervention des Nations-Unies. Il voulait aider le Tchad sur plusieurs sujets y compris aux climats liés aux affaires et de secteur privé, la question liée à la statistique, le développement de l'agriculture, la question de la gouvernance de façon générale comprenant également les questions liées à la justice, à la lutte contre la corruption, les questions liées à la protection de l'environnement notamment le reboisement et réhabilitation de l'écosystème, lutter contre l'avancée du désert, etc. Le plan national du développement 2024-2026 sera lancé à la fin de cette année, a-t-il martelé. Il ajoute qu'ils ont prévu une fenêtre de trois ans.

Pour le ministre de la Justice, des droits humains Mahamat Ahmat Alhabo, cette rencontre a le mérite de définir une certaine harmonie entre le gouvernement tchadien et les Nations-Unies.  Il soulève la nécessité de définir les hommes proposés par les experts et de faire en sorte que toutes les régions de provinces du Tchad soient incluses en cette disposition géographique. Il poursuit, la réalisation doit être complémentaire avec les autres qui viendront s'insérer a ce qui est défini par région conformément aux besoins et aux priorités établies par le gouvernement. Pour la justice, les Nations-Unies sont en train d'appuyer de façon technique et efficace de ce département pour résoudre les énormes problèmes, a-t-il dit. Il relève que l'approche globale c'est de mettre en place une politique qu'ils ont défini et appelée « le u-justice» qui a commencé depuis 2016 avec les partenaires de l'Union européenne, mais aujourd'hui, ils veulent monter en puissance pour faire quelque chose que les techniques de communication leur permettent de réaliser et ils veulent digitaliser tout le système judiciaire afin de résoudre les maux qui entravent la justice, a-t-il souligné.

La coordinatrice résidente du système des Nations unies, Mme Violette Kakyomya se réjouit du fait qu'ils ont eu la participation de plusieurs membres de gouvernement qui ont exposé leur point de vue. Elle souligne que la réunion a été très utile et va les aider à la finalisation des documents de leur coopération. Car Ils ont discuté sur le changement climatique et la vulnérabilité du Tchad, a-t-elle dit.

Noël Adoum

À la suite des multiples accidents enregistrés ces derniers jours, l'association des professionnels des assurances du Tchad (APAT) a échangé avec la ministre des Transports ce 31 mars au siège du ministère. La circulation routière était au menu des échanges.

Mme Fatimé Goukouni Weddeye, ministre des Transports et de la Sécurité routière, cet échange avec la plateforme des assurances vise à mettre en place un comité pour réfléchir sur un plan d'action pour vulgariser le Code de la route et minimiser les accidents. Elle ajoute  que le gouvernement est conscient que le rôle vient en amont et en aval, « voilà pourquoi ils sont intégrés de façon intégrale dans le processus de sécurité sociale. Aujourd'hui, l'idée est qu'on puisse jumeler nos esprits, nos préoccupations pour émerger une certaine synergie aux accidents et ses victimes. La population doit-être mis au contre de toutes les préoccupations », a-t-elle conclu

M. Abdelkerim Batil Togoy, président de l'APAT souligne que cette rencontre est liée aux multiples accidents routiers enregistrés ces derniers temps sur l'ensemble du territoire national. « Cette situation préoccupe le gouvernement et nous les assureurs aussi », dit-il. Il rappelle que le gouvernement était réuni autour de cette question sous la houlette du Premier ministre. Et à l'issue de ces échanges, étant des partenaires, ils ont été conviés par la ministre du Transport, a-t-il assuré. Il soutient qu'ils sont entièrement disposés à accompagner le gouvernement et à satisfaire la population qui est leur client. Il indique qu'une commission Ad-hoc sera mise en place enfin de réfléchir sur les méthodes de travail pour sensibiliser et éduquer la population afin « d'éradiquer cette hémorragie d'accident », a-t-il dit.

Selon lui, les sociétés d'assurances couvrent la population en cas d'accident, «nous couvrons entièrement les dommages causés par la voiture lorsque celle-ci est assurée », dit-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Les membres du collectif des nouveaux intégrés se sont réunis vendredi 31 mars au siège de Syndicat des Enseignants du Tchad, SET. Rencontre au cours de laquelle, ils décident de reconduire la grève.

Le collectif des nouveaux intégrés a décidé de reconduire sa grève pour 2 semaines renouvelables allant du 1er au 15 avril 2023 sur tout le territoire national. Il ajoute qu'une marche pacifique est prévue pour le samedi 8 avril pour exiger le paiement des arriérés de 7 mois de salaire de tous les nouveaux intégrés du Tchad. Selon le porte-parole du collectif des nouveaux intégrés, M. Emmanuel, ils ont constaté le mépris dans le traitement de leur dossier.

Aussi, le porte-parole des nouveaux intégrés apporte un éclairage sur le communiqué du syndicat des enseignants du Tchad qui fait mention de prise en charge partielle du point de vue salarial des nouveaux intégrés et l'apurement des arriérés de salaire des professeurs scientifiques. « Nous pensons que le SET ne se serait pas bien informé de notre réalité. Nous précision qu’aucun nouvel intégré de notre collectif ni parmi les professeurs scientifiques à perçu un salaire dont le SET fait allusion malgré les instructions des hautes autorités », mentionne-t-il

Narhinguem Anastasie

Après un décret signé par le Président de Transition portant nationalisation des actifs de la compagnie pétrolière Esso. Les conseillers nationaux ont approuvé lors de la plénière ce 29 mars  à l'Assemblée nationale un projet de loi sur cette controversée nationalisation d'Esso. Selon l'ingénieur en économie pétrolière, cet acte est illégal.

Le ministre de l'Énergie et celui des finances ont défendu hier à la plénière le projet de loi portant nationalisation des actifs de la société d'exploitation pétrolière, Esso. Le projet qui au départ a été décrété est revu et adopté par les conseillers nationaux.

Oumar Ali Fadoul, ingénieur en économie pétrolière et ancien cadre à  la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT), affirme que pour bien comprendre les faits il faut les situer dans leur contexte, dit-il. « Esso fait partie du consortium d'entreprises au départ composé de Chevron, Exxon et Petronas pour l'exploitation du champ pétrolier de Doba ». Il ajoute que la part les actifs de Chevron ont été rachetés par l'État tchadien transformé en société des hydrocarbures du Tchad et dernièrement Esso a vendu ses actifs à Savannah, a-t-il précisé. Selon lui, le rachat des actifs d'Esso par cette entreprise anglaise a créé des complications et conduit brusquement, de façon unilatérale les autorités tchadiennes à sa nationalisation.  L'ingénieur affirme que des négociations ont été faites entre Savannah et Esso et ont abouti avec succès à la vente des actifs.

Selon les explications de Oumar, Esso n'a plus des actifs à Doba, « ils appartiennent à Savannah depuis décembre 2022 », a-t-il confié. Il explique que l'État ne peut aucunement de façon unilatérale nationaliser la part d'une compagnie pétrolière, « parce qu'ils sont liés par une convention », dit-il. Il ajoute, « s'il y a un différend ou quoi que ce soit, ça doit se régler au chambre commerciale internationale de Paris », a-t-il expliqué. Toujours selon l'ingénieur, « au regard de la loi, la nationalisation des acquis de Savannah qui est confondue sciemment à Esso n'est pas légal ».

Au sujet des arguments avancés par le gouvernement, notamment les capacités techniques et financières, il affirme qu'ils ne sont pas fondés. « Sur le paln technique, Savannah a démontré ses capacités techniques en augmentant la production jusqu'à 9%. Cela prouve que les capacités techniques de cette société sont avérées, mais Esso n'a pas pu faire depuis plusieurs années malgré les moyens qu'ils en disposent », dit-il.

Du côté financier, M. Fadoul explique que le moment n'est pas propice, « cela devrait être fait lorsque Savannah négociait avec Esso avant l'acquisition de ses actifs ». Toujours sur la capacité économique de cette société, l'ingénieur s'interroge « pourquoi le ministre de l'Énergie a-t-il accepté de signer un partenariat avec cette même entreprise dans le domaine de l'énergie solaire de 500 Mw pour la ville de Moundou, Doba, etc.?», se demande-t-il. « Si les capacités financières de Savannah n'étaient pas avérées, il n'aurait pas dû signer cet accord». Il révèle aussi que les conséquences seront lourdes. « Les investisseurs ne viendront jamais s'installer par peur de cette méthode ancienne », a-t-il élucidé. L'ingénieur craint le pire, « avec la projection telle qu'on voit, les Tchadiens doivent se serrer les ceintures », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Laboratoire des Dynamiques sociales et des Savoirs endogènes (LADYPSE) a organisé une conférence-débat sur le thème intitulé « la chefferie traditionnelle et le constitutionnalisme africain aux prismes débats sur la réforme de l'État » hier mercredi 29 mars au Centre Al-Mouna. Conférence au cours de laquelle, les questions de la place et le respect de la chefferie traditionnelle ont été évoquées.

Le premier intervenant, Pr Urbain Amoa Koidio, président de l'Université Charles-Louis de Montesquieu de la Côte d'Ivoire affirme que le constitutionnalisme ou le principe de constitutionnalité est une théorie du droit qui se caractérise, au moins par quatre éléments : le pouvoir souverain et les droits fondamentaux doivent être garantis par une Constitution écrite, la suprématie est accordée à la Constitution, les velléités d'exercice du pouvoir par un éventuel despote sont limitées et enfin la présence effective de mécanismes qui permettent de limiter les dérives.

Le conférencier ajoute que dans ce type de démocratie où il y a des institutions classiques pour la République, nulle part n'apparaissent les institutions coutumières que sont, entre autres, l'Assemblée nationale et le Sénat, la grande chancellerie, le Conseil Économique, Social, Culturel et Environnemental et le Conseil Constitutionnel chargé du Contrôle de la Constitutionnalité des lois ainsi que la régularité des élections nationales et des référendums. Or dans ces instances où l'âme du peuple se manifeste, nulle part n'apparaît un quota réservé aux autorités coutumières et traditionnelles qui, de ce fait ne peuvent que subir les décisions prises ici et là jusqu'à être marginalisées voire ignorées et banalisées.

L'orateur conclut que la plus grande règle des règles dans le constitutionnalisme démocratique et dans le consensualisme démocratique, tous les deux complémentaires par endroits, est le respect des valeurs qu'offre la diversité culturelle d'un pays. Qui doit être à son tour axée surtout sur le respect de l'Humain. Il invite à un respect soigné de la cohabitation fraternelle pacifique et au respect du Divin de l'humain qui impose le respect du Sacré de la Nature. « Ce sont les préalables indispensables à la production des richesses pour l'Être et le Bien- être de chacun (e) et de tous », dit le Pr.

Le chef Tamiya Djiteïngar, représentant de la chefferie traditionnelle tchadienne, souligne qu'un être ne doit pas oublier sa traduction, quoi qu'il en soit. La mise en valeur de la tradition, dit-il, doit être la priorité de tous. « Les Tchadiens ont tendance de dire que la chefferie traditionnelle est l'âme de la nation, puisque dans certains événements malheureusement à l'exemple de celui de 1979, ce sont les chefs de village qui ont été à côté de la population, puisqu'ils n'ont pas bougé de leur territoire. Une structure de réflexion scientifique doit être mise en place pour permettre à la chefferie traditionnelle de jouer normalement son rôle dans le développement de ce pays. La chefferie est à la base de tout », dit le chef Djiteïngar.

Pr Vaidjike Dieudonné, enseignant chercheur et Directeur de LADYPSE de l'Université de Ndjamena dit, « ce n’est pas au chef seul de perpétuer la tradition, mais c’est aussi aux sujets, ceux qui reçoivent du chef la bénédiction et la protection. Aidons nos chefs à perpétuer nos traditions dans le respect tout en leur accordant leurs places dans nos sociétés ».

Narhinguem Anastasie

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