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L'Association d'Encouragement pour l'Amélioration des Races de chevaux au Tchad (AEARCT) a organisé ce dimanche 29 Mai 2023 du sa deuxième phase de course hippique à l'hippodrome de Ouka à Djarmaya Appelée ECOBANK Grand Prix, la course a réuni plusieurs personnalités.

Pour le Ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de l'Habitat Mahamat Assilek Halata, c'est sa première fois d'assister à un événement de grande importance dont il est très ravi. Pour le Ministre, il faut encourager cette initiative pour le rayonnement du sport national.

De son côté le Directeur Général de l'Ecobank Habib Arabi affirme que sa banque n'investit pas seulement dans l'économie et les finances, mais aussi dans la culture et le social afin de promouvoir l'élevage des chevaux au Tchad.

Pour sa part Idriss Ahmed Idriss dit soutenir le monde rural et c'est à ce titre que feu Ngarta Tombalbaye a créé cette association en 1963 lors de l’arrivée du Roi Fayçal.

Parlant de course, pour ce dimanche le 29 Mai est dominée par 7 courses, deux courses de 1500 m, une de 1600m, deux de 1700m et deux 1800m.

Ousmane Bello Daoudou

Le président du parti Union des Démocrates pour le Développement (UDD) Dikbo Hubert a animé un point de presse ce samedi 27 mai 2023 dans la maison des médias au quartier Moursal dans la commune de 6e arrondissement de la capitale tchadienne. Une déclaration dans laquelle, il  dénonce la privatisation de la société nationale du ciment implantée au Mayo Kebbi ouest et tueries perpétrées au sud du pays.

Le président de l'UDD Dikbo Hubert, après avoir attiré l'attention des autorités de transition au mois de janvier dernier sur le projet de privatisation de SONASIM alors qu'elle traversait une crise, aujourd'hui il dénonce le projet machiavélique et diabolique orchestré sur le dos de la province par un groupuscule est en marche. Car l'État a décidé officiellement ce 24 mai 2023 de ce 70% de ses actions aux privés au terme de l'appel d'offres international. Pour lui, cet appel d'offres n'est rien autre chose qu'une caution et publicité pour blanchir les rapaces qui ont longtemps manoeuvrés pour ce projet.

M. Hubert ajoute que le contexte économique international actuel ne prête pas aux initiatives tendant à déclencher des actions de privatisation. De manière empirique, le Programme d'Ajustement Structurel (PAS) a montré ses limites, a-t-il martelé. Il poursuit, «nous avons eu pour résultats que la mise en chômage des millions d'employés dans tous les pays africains qui ont accepté à tort ce plan qui a aidé les grandes puissances à opérer des ponctions financières des revenus déjà faibles des pays sous-développés». L'UDD remercie et soutient l'État tchadien pour son action et sa responsabilité vis-à-vis de la société ESSO dont les actifs ont été rachetés et devient une société nationale. Malheureusement, à l'annonce de la privatisation de la SONACIM, elle assiste à la politique de deux poids deux mesures, a-t-il dit. Il s'interroge, pourquoi privatiser la SONACIM alors que ESSO été nationalisée ?

Le parti UDD demande que justice soit rendue à la province du Mayo Kebbi Ouest pour les préjudices subis. Il prend à témoin l'opinion nationale que, les 5% de revenus destinés à la zone productrice n'ont jamais existés notamment les promesses pour les investissements sociaux à la base, l'eau potable, les infrastructures sanitaires et scolaires, les voies de communication n'ont pas été tenues après 11 ans d'exploitation, la destruction massive de l'environnement en violant allégrement les textes et lois en vigueur, le pillage et détournement des revenus de la SONACIM par un groupuscule, les champs détruits et occupés qui n'ont pas été indemnisés etc.

Selon lui, face à cette manœuvre de mépris et de sabotage a l'égard d'une province meurtrie par des mains invisibles et sous la bénédiction des cadres ressortissants à travers des sociétés-écran, il exige l'institution sans condition des 5% des revenus pour la population du Mayo-Kebbi Ouest, la mise sur pied d'une commission tripartite pour statuer sur les clauses, tenants et aboutissants de cette action. Il invite toutes les forces vives et la population à un sursaut d'orgueil, car l'âme de la province tend à périr et seule la synergie d'action peut aider à inverser la donne.

Le parti exprime son indignation sur la situation sécuritaire au pays. Pour lui, depuis le début de la transition, ils ont l'impression que les démons et vampires du sang ont érigé domicile au Tchad. Le péché originel est de retour. Mais en tout état de cause, le Président de la République ne doit pas trahir le serment pour lequel, il a pris le pouvoir. Celui de garantir la sécurité et la paix sur le territoire national. L'UDD fondé sur des valeurs cardinales de paix et de justice n'acceptera jamais que des royaumes politiques soient bâtis sur les cadavres des innocentes populations, a-t-il déploré. Des pires ennemis tapis dans l'ombre pour assoupir leur sale besogne égoïste activent les clivages religieux ou nord-sud au seul but d'instrumentaliser l'opinion nationale contre une catégorie des Tchadiens. Du coup, tous les gouverneurs, préfets et responsables sécuritaires nommés ces derniers mois à la tête de certaines provinces se donnent des missions spéciales d'incriminer, de réprimer et d'étouffer les voix de liberté et d'expression. Il poursuit, « le Tchad réconcilié où il fait beau vivre que nous voulons refonder n'est ni le nord ni le sud ni Jésus ni Mohammed, mais c'est la justice sociale et le respect de la dignité humaine».

Le président Dikbo Hubert dit, non à la centrafricanisation vécue en 2013-2014 ou la somalisation d'une partie du sud, vu les actes de terrorisme et les massacres perpétrés sur des paisibles citoyens sans défense et sous l'œil impuissant du gouvernement. Il conclut, « l'injustice sociale vécue par nos parents et aujourd'hui par nous même au point de nous rendre esclaves dans notre propre pays doit s'arrêter. Car le Tchad est à tous les Tchadiens et les jeunes compétents doivent tous sans discrimination contribuer à la gestion de ce pays».

Noël Adoum

À l'issu de la dernière journée de la ligue provinciale de N'Djaména, TP Elect Sport a été déclaré vainqueur de cette compétition. Un championnat gagné de justesse après l'écroulement de Foullah à la dernière face à Renaissance Football Club (RFC)

Avec 58 points devançant Foullah Édifice avec 3 points, les électriciens ont été déclarés vainqueurs pour la 10e fois de la compétition.

Pour Tokoma. M, entraîneur de TP Elect Sport, ce sacre anime en lui et son équipe un sentiment de fierté et de satisfaction, « je suis content pour les jeunes et cette victoire appartient à toute la famille Elect Sport puisque chacun de son côté à apporter sa pierre de contribution pour d'édification du club », a-t-il confié.

Si la nouvelle est bonne chez les électriciens, chez Foullah Édifice l'ambiance est crispée. Un supporteur des bleus ciel a exprimé son ras-le-bol contre la ligue provinciale de N'Djamena, « ils sont pathétiques. Ils ont tout fait pour faire Elect Sport championne. Je suis très déçu que mon équipe Foullah Édifice soit malmenée du début jusqu'à la dernière minute de ce championnat par la ligue », a lâché ce supporter les larmes aux yeux. 

Mahamat Issakha Sogar, grand amoureux du football tchadien, dit que le championnat a été très disputé et passionnant. « Au vu de tout ce que Elect Sport a fait, on ne peut dire que c'est mérité. Ce championnat s'est joué sur des détails », a-t-il conclu.

 Signalons que TP Elect Sport est champion après 17 victoires, 4 nuls et 2 défaites. Un record.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Conseil National de la jeunesse du Tchad (CNJT) a servi un cadre ce 27 mai 2023 pour la remise des financements des microprojets des jeunes ayant pris part au Dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

Ils sont 8 jeunes porteurs de microprojets à recevoir un chèque de 1 000 000 de FCFA. Un financement octroyé par le conseiller national de transition, Abakar Mahamat Abdramane dit « Djoufoune ». Il soutient que cette somme est peu, mais pourra aider les jeunes à faire le premier dans le monde de l'entrepreneuriat, dit-il. « C'est suffisant pour faire le premier pas, mais le reste dépend de comment ménager sa mini entreprise », a-t-il expliqué. Il a relevé qu'un comité est mis sur pied pour le suivi de ce financement non remboursable, «cette équipe de suivie va leur prodiguer de conseils et des orientations, mais le plus important est que ces jeunes ont la volonté, de l'audace et sont bien conscients. J'espère bien qu'ils seront à la hauteur et s'occuperont de leur besoin et élargir leur entreprise », a-t-il confié.

Yves Djimhonbe, jeune retenu pour le financement à souligner qu'il a postulé pour le financement de son projet d'une photocopieuse et d'élargissement d'une cabine téléphonique. «Dieu merci, j'ai été retenu et mon projet financé. Même si c'est peu, ça me permettra de faire quelque chose pour élargir mes activités », a-t-il précisé. Quant à Sougouma Hassabllah Ahmat, lui aussi récepteur de financement à livrer ses impressions. Selon lui, le financement reçu lui permettra d'agrandir son élevage de caprin et des caprins pour les revendre et faire des bénéfices.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Réseau des personnes handicapées du Tchad a organisé une journée de réflexion sur le rôle et apport des personnes handicapées pour une transition réussie et apaisée ce samedi 27 mai à la maison de la Femme au quartier Kartkandjiyé dans le 5e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Galmai Moussa Abderamane président National a affirmé que la personne vivant avec un handicape a été associé à toutes les instances de la première phase de la transition. Pour lui une attention particulière a été accordée par les hautes autorités de la transition en leur accordant le financement de 70 projets portés par les personnels vivants avec une handicape à travers l'ONAPE, le projet zouhour Al maraa et leur participation au Dialogue National Inclusif et Souverain.

Il affirme que le REPHAT a initié cette journée pour permettre aux personnes en situation de handicap de comprendre la situation actuelle que traverse notre pays en vue d'apporter sa riche contribution pour cette période cruciale.

Toutefois, selon lui le REPHAT se dit étonner de la position du Conseil de Paix et Sécurité de l’Union africaine à la suite de son communiqué publié le 11 mai 2023 sur la conduite de la transition en cours. Ce communiqué interdisant les autorités de la transition de se présenter aux futures élections est en total contradiction avec les conclusions issues du dialogue national inclusif et souverain, dit-il.

Il confirme que le REPHAT exprime son soutien indéfectible aux autorités de la transition et réitère son adhésion totale et son attachement à la mise en œuvre des conclusions et résolutions du DNIS.

Pour finir Galmai Moussa Abderamane lance un appel au gouvernement de la transition d'accélérer la mise en application des résolutions et recommandations prises en faveur des personnes en situation de handicap qui jouent pleinement sa partition de mobilisation, sensibilisation, communication et conscientisation auprès des personnes en situation de handicap pour contribuer à la recherche de la paix et au retour à l'ordre constitutionnel.

Ousmane Bello Daoudou

Ce samedi 27 mai a eu lieu le lancement officiel du journal en ligne Hamama Média dans la maison des médias du Tchad situé au quartier Moursal dans la commune de 6e arrondissement de la ville de N'Djamena. La déclaration est faite par son Directeur général Teyané Bertrand.

Plusieurs journalistes de différents médias et quelques invités venus assistés à cet événement. Pour le directeur général du journal, aujourd'hui dans notre pays, les masses médias jouent un rôle non négligeable dans la vie politique et socioéconomique du pays. L'évolution technologique a bouleversé les canaux traditionnels de communication et à la clef, révolutionné le secteur d’information, a-t-il dit.

Il poursuit, sur cette autoroute de communication et d’information, la bonne information tout comme les fakes news, l’intox et la désinformation se propagent à la vitesse de la lumière. Le public, face à ces flux d'informations, n'est souvent pas armé des moyens pour faire le distinguo entre la vraie et bonne information des fakes news, l’intox ou de la désinformation, a-t-il martelé.

« Quiconque muni d’un smartphone s'autoproclame journaliste publie et relaye des informations sans vérification à la source. Vous n’êtes pas sans savoir que cela n’est pas sans conséquence sur notre société. C’est pourquoi, nous avons jugé utile de créer notre organe en ligne dénommé Hamama média. Et nous lançons officiellement nos activités aujourd’hui », a-t-il souligné.

La liberté de la presse est fragile dans des nombreux pays africains, même dans les pays où elle est très solidement enracinée, les journalistes sont toujours victimes de harcèlement, d’abus, d’arrestations et d’attaques dans l’exercice de leur métier, a-t-il déploré. Il est important de rappeler que la liberté de la presse est le fondement du journalisme, car elle permet aux journalistes de faire des reportages et d’enquêter librement.

Le lancement du journal Hamama média, se tient aujourd'hui dans un contexte particulièrement marqué par cette période de Transition confrontée à d'énormes défis d'ordre politique, économique et surtout social, notamment avec des tensions enregistrées dans quelques provinces du pays dont les nombres des victimes se comptent par plusieurs dizaines de morts, des blessés et d'énormes dégâts matériels. Pendant cette période particulière, les médias jouent un rôle prépondérant dans l'information de la population et de l'opinion publique sur les enjeux auxquels celles-ci sont confrontées, a-t-il déclaré.

Toujours selon lui, le journal Hamama média ne vient pas jouer le rôle amélioratif, moins encore exquis. Il vient accompagner plusieurs grands journaux qui existent déjà depuis de nombreuses années et qui abattent tous les jours d'excellents travaux et éclairent la lanterne de l'opinion publique en temps réel. Les médias ne contribuent pas à tisser la haine et la division entre les populations comme l'espèrent certains, mais ils sont plutôt l'arme pour détisser la haine et la division entre les populations, a-t-il conclu.

Noël Adoum

Le Coordinateur de Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement du Tchad (CONAJEPDT) Mahamat Oumar Ibrahim a animé un point de presse hier vendredi 26 mai. Une déclaration dans laquelle, il dénonce les violences qui se passent au sud du pays et la pénurie de carburant.

Le coordinateur Mahamat Oumar Ibrahim déplore en disant, « c’est avec un cœur rempli de tristesse que je m'adresse à mes compatriotes du Mont de Lam, Andoum et Larmanaye qui vivent l'enfer sur terre, la CONAJEPDT condamne ces tueries barbares perpétrées les populations de ces trois localités citées ci-haut ». Le Tchad est confronté à un défi sécuritaire qu'il faut relever le plus rapidement possible afin que les populations puissent retrouver la quiétude pour se préparer aux travaux champêtres et aux autres activités, a-t-il déclaré. Il saisit cette occasion pour appeler le gouvernement à prendre ses responsabilités pour ramener la paix dans la zone.

« Il faut que le gouvernement traque ces bandits armés qui sèment la désolation dans les familles. Ces tueries dans le Sud de notre Pays ne laissent personne indifférent » a-t-il martelé. Cette situation d'insécurité est la conséquence de la crise centrafricaine.

Aussi, la coordination observe avec attention la gestion de la 2e phase de la transition. Malheureusement, elle constate la CONOREC n'est véritablement inclusif, car la couche la plus importante est écartée de la gestion. C'est un fait et elle prend acte pour ce qui est de la composition du CNT. La CONAJEPDT estime qu'il est impératif de reprendre la composition de la CONOREC pour lui permettre de retrouver un semblant de crédibilité.

« Nous avons également observé ces derniers temps, la multiplication des crises diplomatiques et la plus récente est, celle avec la Chancellerie allemande. Nous appelons à la sagesse du Gouvernement ». Il poursuit, « le conseil paix et sécurité l'Union Africaine à travers un communiqué à sommé les autorités de transition de décliner un agenda des échéances électorales et exigent à ceux qui conduisent la transition de s'abstenir de se présenter aux prochaines élections ».  la CONAJEPDT suit cette situation de près et appelle le gouvernement à privilégier le dialogue avec l'Union Africaine pour trouver une sortie de crise.

Selon lui, « dans le domaine de l'économie, notre Pays n'a pas fini de traverser une crise énergétique accentuée par la baisse de pouvoir d'achat de ménages ». Il souligne que « le manque de carburant et du gaz est perceptible sur l'ensemble du territoire national. Nos industries sont à bout de souffle pour faire face à cette situation intenable ». La CONAJEPDT interpelle le gouvernement pour qu'il résolve cette crise. La CONAJEPDT dit souhaiter que le pays soit un havre de paix et de Justice.

Noël Adoum

En stage au Tchad, le doctorant en droit à l'Université Paris 1, Panthéon Sorbonne, Benjamin Allahamne Minda a présenté son livre au Centre d'études pour la formation et le développement (CEFOD), intitulé « Coopération intra-africaine, étude à l'aune de l'accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine », parue aux éditions L'Harmattan en juillet 2022.

Le dédicace du livre a vu la présence des diplomates, des praticiens du droit, des écrivains, des universitaires, des étudiants, aussi des acteurs de la société civile et des hommes politiques.

 Subdivisé en deux parties et contenant 200 pages, l’auteur de nationalité tchadienne met la lumière sur l’intérêt grandissant pour les États africains d’intensifier leur coopération mutuelle dans les domaines économiques. Il part du constat qu’il existe des faiblesses sur le plan de la coopération intra-africaine dans le domaine économique qui ne favorise pas une véritable intégration régionale.

Dans la première partie de cet ouvrage, M. Benjamin indique que la zone de libre-échange continentale africaine est un accord ambitieux au regard de ses objectifs généraux et spéciaux en vue d’intensifier le commerce intra-africain, dit-il.  En seconde partie, l'auteur il relève dans cet ouvrage qu’il y a d’énormes défis pour une opérationnalisation de cet accord intra-africain. Au rang de ces défis, M. Benjamin souligne les défis de nature juridique, économique, sécuritaire et la problématique des droits de l’homme (une forme d’ouverture dans la réflexion sur les droits de la deuxième génération « droits économiques et sociaux »).

Rappelons que M. Benjamin Allahamne Minda est nanti d’un double Master, un en Droit International public à l’Université Lyon 3 Jean Moulin, le second en Droits africains à l’Université Paris 1, Panthéon Sorbonne. Il est actuellement en instance de thèse en Droit International public et chargé d’enseignement en Droit à Paris.

Abderamane Moussa Amadaye

Une année après la première échange, Watch Africa Development a organisé une deuxième conférence-débat ce 26 mai dans un hôtel de la capitale, N'Djamena. La question des énergies au Tchad a été au cœur des échanges.

 Dr Abdelhamid Issa Hassan, enseignant et expert en énergie affirme que plus la démographie est croissante, plus la demande croît aussi. « L'accès à l'électricité au pays est de 6,4%, ce qui est inférieur à la demande », dit-il. Selon lui, le Tchad dispose de tous les atouts, de l'éolien dans la partie septentrionale, de la chaleur provenant du soleil qui peuvent apporter des solutions définitives pour l'accès à l'énergie, mais plusieurs contraintes ne permettent pas de résoudre le problème, a-t-il expliqué

« Nous avons une dépendance aux énergies fossiles, précisément du gasoil, un coût de production du kWh élevé à 218 FCFA, un faible taux d'accès à l'électricité dans le milieu rural, la vétusté des groupes électrogènes, les branchements clandestins, la prise en charge des cadres administratifs, etc. », a-t-il dit. A cela, Dr Abdelhamid ajoute des contraintes juridiques comme le manque des textes juridiques pour libéraliser le secteur, pas de concurrence, etc.

L'expert a proposé des solutions. « Le Tchad dispose des ressources énergétiques, fossiles et renouvelables qui pourraient être exploitées afin de satisfaire ses besoins énergétiques (pétrole et solaire) ». Il ajoute aussi que la disponibilité et l'accès à l'énergie doivent être à bas prix pour la population. Et doit être la priorité des priorités de la politique gouvernementale.

M. Félix Djerassem, expert des questions énergétique, a fait sa présentation sur les solutions. Selon lui, l'État tchadien doit créer une 24e province qui sera dédiée spécialement au solaire et la photovoltaïque comme celui du Maroc. « L’expertise marocaine nous permettra de sortir de cette crise qui perdure », a-t-il confié.

M. Ousmane Djougourou, Directeur Général de l'Agence d'administration des zones économiques spécialises, tire à boulets rouges sur la SNE. Il affirme que la SNE a échoué et continue de s’écrouler à cause des personnes de mauvaise foi qui mettent en avant leurs intérêts personnels au détriment de l'Intérêt Général. « Par exemple, la fraude peut être bannie en instaurant des compteurs intelligents de nouvelles générations. Ils peuvent détecter la fraude, mais personne ne veut le faire pourtant les moyens ne manquent pas », dit-il.  Selon lui, il y a plus 10 sources d'énergie, « dommage au Tchad, nous utilisons la plus chère ».

Abderamane Moussa Amadaye

L'urgence contre la faim (UCF) a lancé l'éducation nutritionnelle ce vendredi 26 mai dans les établissements scolaires pour l'année 2023-24 à l'école annexe d'Ardeb-Djoumal au quartier Ardeb-Djoumal dans le 3e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Mahamat Alifa Abouna président national de l’UCF dit l'éducation nutritionnelle dans les établissements scolaires publics vise à renforcer les pratiques nutritionnelles. « C’est pour changer les habitudes alimentaires qui contribuent à une mauvaise santé en réduisant la malnutrition au Tchad », a-t-il résumé. Selon lui, l'alimentation est un fait culturel et des habitudes alimentaires familiales que les enfants adoptent de manière durable.

« L'école est le meilleur endroit pour une éducation nutritionnelle afin d'aider les Écoliers d'améliorer les conditions de vie des leurs alimentations nutritionnelles », dit-il.

Les nutritionnistes ont expliqué les bonnes pratiques : le lavage des mains et l'hygiène corporelle. Ensuite, ils ont cité les trois groupes d'aliments qui sont le groupe d'aliments énergétiques, de croissance et de protection. Selon eux, le premier groupe comprend les sucreries qui donnent de l'énergie, le deuxième groupe les aliments de protection qui sont les fruits et les légumes qui favorisent la protection. Et le groupe de croissance composé de la viande, du poisson, du lait sans oublier l'activité physique.

Ousmane Bello Daoudou

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