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Ce 21 juin, la plateforme associative du Grand Kanem s’est réunie à la Maison des médias pour dénoncer les déversements répétitifs de pétrole brut dans la région. Elle formule des recommandations pour remédier à ce qu’elle appelle « fléau incessant ».

Selon, Souleymane Mahamat Louky, vice-président de la plateforme, des déversements ont eu lieu ces derniers temps dans la province du Lac et du Kanem, principalement dans le département de Wayi et dans le Kanem-Ouest. « En moins de 2 mois, la région a subi de multiples déversements de pétrole brut, sans que les mesures nécessaires soient prises pour remédier à cette situation », a-t-il relevé. Il ajoute que les conséquences de ces déversements sont catastrophiques. Les écosystèmes fragiles ont été gravement endommagés, affectant la biodiversité et mettant en danger la faune et la flore locales, dit-il.

M. Louky a affirmé que les communautés vivant à proximité du champ pétrolier subissent les effets néfastes sur leur santé et leur sécurité. « Ce qui est préoccupant, c'est le silence de l'État ». La plateforme appelle les autorités compétentes à agir vite. « Il est de leur devoir de protéger l'environnement et la santé des citoyens ». La plateforme exige une enquête approfondie pour déterminer les causes de ces déversements pour que les responsabilités soient clairement établies.

Pour la plateforme c’est le non-respect flagrant des normes standard par la société d'exploitation pétrolière qui serait à l’origine du désastre. « Nous condamnons fermement les pratiques irresponsables qui mettent en danger notre patrimoine naturel », dit le vice-président.

Pour remédier ce fléau, la plateforme a formulé des recommandations. Elle exhorte la société pétrolière à prendre ses responsabilités et de vite réparer les endroits où il y a des fuites, de dépêcher une mission de l’État en urgence en cette saison pluvieuse pour minimiser les dommages environnementaux et restaurer les zones touchées. Enfin, la plateforme invite la société pétrolière à communiquer avec la population et à participer activement à la protection de l'environnement.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans un point de presse organisé ce mardi 20 juin au Centre culturel Almouna, la coordination de la plateforme des chefs de Race et le comité ad hoc des Cadres du Guéra demandent le départ de toutes les autorités civiles et militaires du département. Et exigent la levée du couvre-feu instauré dans la localité.

Des Chefs de Race et les membres du Comité ad hoc des Cadres du Guéra résidants à N'Djaména disent être solidaires de l'accord signé le 9 mai 2023 à Mangalmé entre sédentaires et éleveurs nomades. Et elle œuvre jour et nuit pour pérenniser les acquis de l'accord pour arriver à une paix durable dans le département de Mangalmé, au Guéra et dans tout le Tchad, a affirmé M. Mahamat Bichara. Il déplore le non-respect de l'accord par les éleveurs nomades.

Il rappelle d'autres tueries notamment le 3 juin dernier qui ont fait 4 morts dans le village Ireygué. Toujours selon M. Bichara, la semaine dernière un cultivateur a été aussi froidement assassiné dans son champ au village Kidaré, à cela s'ajoute plusieurs cas de vol d’animaux, a-t-il déploré. « Ces actes sont une violation des accords par les éleveurs »

Selon M. Bichara, le 3 juin les forces de l'ordre à la poursuite de ces criminels ont rebroussé chemin laissant des civils poursuivre les meurtriers pour les arrêter quelques jours plus tard à la gare. Cette attitude des forces de l’ordre a agacé une foule survoltée et déchaînée. Elle a lynché deux personnes arrêtées. Ce qui a provoqué l'arrestation injuste de 9 personnes, a-t-il dit.

La plateforme exige que le couvre-feu instauré dans le département de Mangalmé de 20 heures à 5 heures du matin soit levé, « il limite les libertés des cultivateurs qui doivent vaquer à leurs occupations champêtres. Les arrestations des personnes innocentes doivent cesser. Elles doivent être libérées immédiatement ».

Le gouvernement est responsable de la sécurité des personnes et de leurs biens dans le département de Mangalmé, « il doit relever de leurs fonctions toutes les autorités civiles et militaires du département pour que la paix et la quiétude reviennent à Mangalmé », disent les membres de la plateforme.

Selon M. Bichara, les autorités civiles et militaires pousseraient les autochtones des cantons et villages à les considérer comme complices des agresseurs, « comment comprendre que les agressions lancées le lendemain de la signature de l'accord de réconciliation ne soient pas identifiées, alors que le gouvernement a doté les unités de sécurité du département des moyens adéquats pour juguler l'insécurité à Mangalmé ».

Pour les cadres du Guéra, le gouvernement doit affecter d'autres unités avec des responsables civiles et militaires intègres, courageuses et capables de traquer les agresseurs, les voleurs et les délinquants jusqu'à dans leurs cachettes.

Noël Adoum

Lors d'un point de presse cet après-midi du 20 juin à la Maison des médias, un collectif d’avocats dénonce ce qu’il appelle une parodie de justice au sujet de l’arrestation et transfèrement leur client professeur Al-Amine Adoudou, ex-ambassadeur du Tchad en Égypte à la maison d'arrêt de Kléssoum.

Pour Me Gozzo Tourndide, leur client a, au départ, été enlevé de son domicile et détenu dans les locaux des Renseignements généraux (RG) le 12 juin passé.  Le 15 juin il a été mis à la disposition de la police judiciaire puis déféré au parquet d'instance de Ndjamena. « Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Ndjamena a ouvert une information judiciaire. Saisi, le juge d'instruction, après l'avoir inculpé, l'a confié à ses avocats que nous sommes pour une libre comparution », a-t-il relevé. Il affirme que la poursuite contre leur client ne s'est pas arrêtée là.  « Nous étions surpris lors que notre client a été recherché et repris le vendredi 16 juin 2023 pour donner suite à un mandat d'amener signer le même jour par Procureur de la République pour les mêmes faits, semble-t-il, sur plainte déposée par le Chef d'État-major des Armées. Il y a lieu de relever ici que ce dernier n'a aucune habilitation d'agir en ce sens » a dit Me Gozzo.

Il estime que cette nouvelle procédure est une violation du Code de procédure pénale. Initiée sur la base des mêmes faits, M. AL-AMINE ADOUDOU a été, contre toute attente, placé sous mandat de dépôt. Et le dossier orienté devant une autre juridiction siégeant en matière de flagrants délits, et ce, en parfaite violation de l'article 21 du Code de procédure pénale. Il rajoute que c’est une procédure inédite et extraordinaire, la qualifiant d'acharnement contre leur client. « Le Tchad qui se veut un pays de droit ne saurait exceller dans une telle criarde injustice », a lâché l'avocat.

Pour clore, le collectif des avocats du professeur Adoudou, appel les auteurs de ces actes d'y mettre fin en libérant leur client, « ces actes n'honorent pas la Justice tchadienne », a-t-il conclut.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Directeur général de la société nationale d'électricité (SNE), général Ramadan Erdoubou a procédé ce 20 juin 2023 au lancement officiel du recensement des abonnés de la SNE. La cérémonie a eu lieu dans un hôtel de la place en présence des différents maires de communes de N'Djamena.

Selon les termes du DG, ce recensement des abonnés de la SNE intervient dans le cadre du projet d’interconnexion des réseaux électriques Cameroun-Tchad, à travers la cellule d’exécution des projets, dit-il. Il indique que ce recensement vise à recenser exhaustivement tous les points de livraison du réseau de distribution de la SNE. Il a assuré que cette opération va permettre de recueillir les coordonnées des clients, les données techniques et commerciales de chaque point de livraison et d’enregistrer les données cartographiques. Il précise aussi que cette opération consistera de fournir un service d’énergie de qualité aux concitoyens tout en établissant une base de données complète et précise. « Nous pourrons mieux planifier, gérer et améliorer notre efficacité opérationnelle », dit-il.

Pour finir sa déclaration, M. Erdoubou invite les acteurs de la société en particulier les médias de sensibiliser la population pour l’amélioration des conditions des abonnés. « Je suis convaincu que ce recensement nous aidera à assurer un approvisionnement fiable en électricité, soutenir le développement économique. Je vous invite à participer activement, car votre contribution est essentielle à notre succès collectif. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir énergétique meilleur et durable », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

Par un communiqué de presse rendu public ce 17 juin 2023, l'ONG action humanitaire africaine (AHA) tire la sonnette d'alarme sur la situation humanitaire désastreuse à l'Est du Tchad marquée par un afflux massif des réfugiés soudanais qui ont fui la guerre opposant l'armée régulière au groupe paramilitaire du Général Himeti.

Dans un communiqué de presse, Mohamed Saleh Ibni Oumar, Responsable de l’ONG AHA, lance un appel à la mobilisation internationale pour soutenir les réfugiés d'ElGeneina (ville soudanaise dans le Darfour) à Adré dans le département d'Assoungha, province du Ouaddaï.

Selon le Responsable de l’ONG AHA « à Adré, les réfugiés soudanais sont plongés dans une détresse inimaginable. Le manque d'abris, d'eau potable, de nourriture et de services de base est effrayant », dit-il. M. Ibni ajoute qu'en cette période critique, marquée par des combats d'une extrême violence au Soudan, la situation humanitaire atteint des proportions dévastatrices. « Cette crise se propage aux localités avoisinantes, notamment celles proches de la frontière tchadienne, forçant ainsi les populations locales à se réfugier en masse à Adré, au Tchad », a-t-il expliqué. « Malheureusement, la ville d'Adré se trouve complètement submergée par l'afflux massif de réfugiés, souffrant cruellement du manque de structures d'accueil appropriées. dit-il. L’ONG AHA rapporte que ces deux derniers jours, plus de 400 blessés et 15.000 personnes ont fui la ville d'El-Geneina pour chercher refuge à Adré.

L'Action Humanitaire Africaine (AHA), a mobilisé ses équipes tout au long de la frontière tchado-soudanaise afin de fournir une assistance essentielle aux déplacés et réfugiés soudanais dans le Département d'Assoungha, rapporte son Responsable. « Nous continuons à apporter notre expertise de l’écosystème tout en nous focalisant sur l’aide d’urgence à apporter, il s’agit entre autres de la distribution de kits Wash, de bâches, de nattes, des paniers alimentaires… », a expliqué Monsieur Mohamed Saleh Ibni Oumar.

Face à cette crise humanitaire d'une ampleur sans précédent, l'ONG AHA lance un appel aux organisations internationales pour qu'elles se mobilisent en vue d'apporter une aide humanitaire urgente à ces populations démunies et sans défense. « Nous exhortons les donateurs et les acteurs internationaux à déployer des ressources à la hauteur de la situation critique qui prévaut à l’Est du Tchad. Les bailleurs doivent accroître massivement leur aide afin que le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), La Commission Nationale d’Accueil de Réinsertion des Réfugiés et des Rapatriées (CNARR) et d’autres structure comme la nôtre puissent prêter secours aux centaines de milliers de réfugiés présents dans la zone et les communautés qui les accueillent », a-t-il conclut.

Abderamane Moussa Amadaye

La secrétaire d'Etat à l'éducation nationale a lancé ce matin 19 juin dans un hôtel de la place de N'Djaména un atelier de validation du Cadre National d'Orientation Curriculaire (CNOC) révisé.

C'est un projet de renfoncement de l'éducation et de l'alphabétisation au Tchad (PREAT) soutenu par l'UNESCO, a indiqué la Secrétaire d'État à l'Éducation Nationale, Mme Gemdjé Liliane. Elle précise que cet atelier de validation de la réécriture du Cadre National d'Orientation curriculaire est l'une des émanations de la politique du Gouvernement en matière d'éducation. « En effet, la volonté de refonder l'école tchadienne, telle que recommandée par le Dialogue National Inclusif Souverain (DNIS) et souhaitée par les acteurs du système éducatif Tchadien, ne saurait être une réalité que si cette école dispose d'un Cadre National d'Orientation Curriculaire, finalisé et adapté à nos besoins », dit-elle. Pour elle, l'opérationnalisation de cette option politique, est traduite par des séries de concertations avec les différents acteurs du système éducatif assortie d'une étude diagnostique sur la pertinence des curricula pour mieux adapter à la construction d'un système éducatif compétitif et performant, a-t-elle signifié. Avant de conclure, elle rappelle que cet atelier de validation de la réécriture du Cadre National d'Orientation Curriculaire constitue une étape cruciale de ce processus. En fin, elle a tenu à remercier l'équipe technique nationale et les Partenaires techniques et financiers qui ont contribué valablement à la réécriture de ce document phare, par leurs appuis multiformes, en particulier le Bureau International d'Éducation de UNESCO.

Yao Ydo, Directeur du bureau international de l'éducation pour l'UNESCO, assure que son institution est là pour appuyer et accompagner le gouvernement dans le domaine de l'éducation pour redéfinir un manuel mieux adapté aux réalités tchadiennes et qui doit mettre en valeur la culture tchadienne, dit-il.

Il faut noter que cet atelier durera 5 jours. Du 19 au 23 juin 2023 à l'issu duquel le cadre national d'orientation curriculaire sera révisé.

Abderamane Moussa Amadaye

Les premières épreuves écrites du baccalauréat session de juin 2023 ont été officiellement lancées ce matin lundi 19 juin 2023 au centre du lycée Félix Éboué par le ministre de l’Enseignement Supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation, accompagnée par son collègue de l'éducation nationale.

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Tom Erdimi a encouragé les candidats à faire du sérieux lors de cet examen qui va les permettre d’être dans les institutions d’enseignement supérieur. « Les mots d'ordre c'est la rigueur. Les élèves, surveillants et présidents du jury doivent être à l'heure », dit-il. Il ajoute qu'ils sont satisfaits de ce début, « hier j'ai effectué une visite inopinée à l'ONECS.  On m'a assuré que tout est fin prêt et j'ose espérer que le calendrier soit respecté sans incidence pour que cet examen se passe dans de très bonnes conditions », a-t-il confié.

Le ministre a aussi assuré que contrairement aux années précédentes, cette fois-ci, les sujets sont codés et ne sont envoyés que le matin aux différents présidents des centres pour être imprimés. « Avec cette technique, il n'y aura pas de fuite et d'ailleurs hier je me suis amusé à faire le tour d'horizon sur les réseaux sociaux pour constater les faits, mais rien à signaler. Pas de fuite et c'est une très bonne chose », a-t-il laissé entendre.

Pour conclure, Dr Tom Erdimi a souhaité une bonne chance à tous les candidats. De même, le ministre de l’Éducation nationale, Moussa Khadam dit satisfait de l'organisation de cette année. « L'année académique 2022-23 a été un succès après tout. Nous avons enregistré moins de grèves et pu faire le nécessaire pour clore le programme ».

Pour rappel, il y a 93 944 candidats repartis dans 141 centres des compositions composent le baccalauréat, session de juin 2023 sur le territoire national.

Abderamane Moussa Amadaye

L'Association tchadienne pour l'Unité de la République (ATUR) a organisé une conférence-débat sur le thème « Pour la paix, la cohabitation pacifique et l'unité nationale ». L'échange a été porté sur la sensibilisation des Tchadiens sur le thème.

Le Maire de 2e arrondissement Youssouf Mahamat Yaro, les délégués de quartiers, les chefs des carrés, les jeunes, les femmes ainsi que plusieurs membres de cette association étaient présents.

Le Maire Yaro dit que le 2e arrondissement reste et demeure le fief du « vivre ensemble de la cohabitation pacifique de la paix ». C’est une pratique et un comportement qui ne date pas d'aujourd'hui, « cela a été hérité des enseignements, des comportements des Lamy-fortains dont le centre de gravité était aux quartiers actuels du 2e arrondissement », a-t-il dit. Il ajoute, en citant la citation de l'artiste Talino Manu que, «la paix est une culture et un comportement », en appelant les Tchadiens à changer de comportement.

Le président d'ATUR, Hassan Mahamat Halou affirme que le Tchad appartient à tous les Tchadiens, « on est condamné à vivre ensemble et on doit vivre-ensemble, car le Tchad n'appartient pas à une ethnie, une région, ni à un nordiste ou un sudiste ». Il appelle les Tchadiens à ne pas soulever la question de l'ethnicité, de la région ou de la religion. Pour lui, tous les Tchadiens sont égaux, il n'y a pas un Tchadien supérieur à son prochain.

M. Hassan met en garde les Tchadiens de la diaspora qui, dit-il, alimentent le feu et distillent les messages de haine sur les réseaux sociaux. Selon lui, les publications faites sur les réseaux sociaux pour s'en prendre à d'autres ethnies ne sont pas responsables. Il appelle les Tchadiens à rester unis et solidaires.

Noël Adoum

Lors d’un point de presse ce 16 juin la Maison des médias, le Cadre des Jeunes Leaders pour le Maintien de la Paix et la Stabilité au Tchad (CJLPST), affirme soutenir le Président de Transition (PT) Mahamat Idriss Deby et sa tournée en zone méridionale.

Lors de sa tournée du 5 au 11 juin dernier, le PT, Mahamat Idriss Deby Itno a visité 7 provinces méridionales

Le président du CJLPST, Keinodji Carmel Ndilbaye affirme qu'en effectuant cette visite, le PT a démontré qu'il se préoccupe de tous les compatriotes. Et leur bien-être fait partie de sa priorité. Il a remercié le PT pour ses promesses de réaliser des nombreux projets au profit de la population.

« La tournée du président au sud avait pour objectif de constater les maux qui minent cette zone et les conflits intercommunautaires. Il a présenté ses doléances à la population de qui s'est massivement mobilisé pour l’accueillir, l'accompagner et le soutenir ».

Le PT, toujours selon M. Ndilbaye, le PT à exprimer ses remerciements à tous les cadres du sud et d'autres qui n'ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette tournée.

Le président du CJLPST a précisé que le Tchad est un patrimoine commun et appelle tous les Tchadiens à soutenir le Président de Transition dans sa volonté de refonder le Tchad, de l’unir, de le réconcilier et de le développer.

Noël Adoum

La Compagnie Hadre Dounia a clôturé la cérémonie de cours de soutien de la fin de préparation à l’examen du baccalauréat ce jeudi 15 juin au centre culturel Koulsy Lamko au quartier Habena dans la commune municipale de 7e arrondissement de la capitale tchadienne.

La cérémonie s'est déroulée dans l'après-midi à 15h 30min en présence de Maire de la commune municipale de 7e arrondissement Jutané Anne Gao, des enseignants et plusieurs élèves en classe d'examen. Tout a commencé par la prestation des Slameurs et des danseurs.

La Compagnie Hadre Dounia qui gère le Centre culturel Koulsy Lamko forme chaque année du mois de mars à fin juin, près de 2 000 élèves en classe d'examen des différents établissements scolaires et de différentes séries. « Ils bénéficient gratuitement d'un appui à la préparation des examens, des recherches et d'initiation à l'informatique », a déclaré l'initiateur de cette œuvre Jean Kevin Ngangnodji alias Hadre Dounia. Les cours prépa bac se déroulent de 16h à 18h, du lundi au samedi avec toutes les séries, les recherches, cours en informatique et les révisions tous les matins de 8h à 16h ainsi que les entraînements et les révisions toutes les nuits. Les enseignants d’expérience des différentes matières se sont engagés dans le but d’aider ces élèves.

Mme la Maire de la commune municipale de 7e arrondissement affirme qu'elle est de tout cœur avec les candidats durant cette période. Elle appelle les candidats à garder confiance en leurs capacités.

Selon elle, bien que plus la révision des cours, c'est l'État d'esprit le jour des épreuves de bac qui fera la différence, dit-elle. Elle demande aux étudiants de réviser leurs cours sans oublier de se reposer.

Toujours selon elle, les candidats doivent donner le meilleur d'eux-mêmes afin de relever le défi pour réussir leur bac. Quant aux enseignants, ils ont exprimé leurs reconnaissances au promoteur de ce centre Hadre Dounia.

La cérémonie a pris fin par la prière d'un pasteur et d'un imam pour le succès des candidats au baccalauréat.

Noël Adoum

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