Un accord de coopération sanitaire signé mardi, 28 juin 2022 entre le ministère tchadien de la Santé publique et l’ambassade d’Israël au Tchad avec résidence à Dakar au Sénégal. Objectif : poursuivre la coopération sanitaire entre les deux pays. Reportage.
Les relations diplomatiques entre le Tchad et Israël est au beau fixe. Ce 28 juin, le ministre tchadien de la Santé publique Dr Abdel-Madrid Abderahim et l’ambassadeur d’Israël au Tchad avec résidence à Dakar au Sénégal Ben Bourgeul, ont signé une coopération sanitaire. Cette signature fait suite à une visite effectuée par une délégation israélienne dans les hôpitaux tchadiens. La délégation a trouvé que les besoins sanitaires urgents nécessitent un renforcement du système pour répondre aux attentes de la population tchadienne.
L’Agence israélienne pour le développement (MASHAEV) sous l'égide de Eynat Shlein, promet de renforcer la coopération et d’œuvrer en un temps record à la mise en œuvre de ce projet. Selon elle, la consolidation de cette coopération pour les deux peuples est plus importante. La directrice de MASHAEV met en exergue dans cette coopération, le partage d’expériences et le transfert des compétences.
L’ambassadeur d’Israël Ben Bourgeul affirme que son pays est disposé à accompagner le Tchad à travers le ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale pour répondre aux besoins en santé des populations tchadiennes. Le ministre tchadien de la Santé publique, Abdel-Madrid Abderahim assure que cette coopération va renforcer le plateau technique de notre pays. Il soutient également que c'est un plus pour la médecine au Tchad et le transfert des compétences encore plus. Le ministre indique aussi que cette coopération va pérenniser les acquis et redynamiser les actions réalisées. Au nom des plus hautes autorités de la République et du Gouvernement, le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale a adressé ses sincères reconnaissances au peuple et Gouvernement israélien pour leur appui au secteur de la santé au Tchad.
Abdel-Madrid Abderahim instruit une collaboration profonde des services compétents avec la partie israélienne. D'après le ministre, une synergie d'actions est un gage de succès de ce protocole d’accord au grand bénéfice des usagers des institutions sanitaires tchadiennes.
Moyalbaye Nadjasna
Depuis la mise en place du comité de normalisation de la Fédération tchadienne de Football Association (FTFA), l'espoir de voir le football tchadien renaître semble acté. Dans la perspective d'organiser un championnat national, une compétition zonale répartie en sept (7) zones sur l'étendue du territoire a eu lieu du 18 au 25 juin. Sur 22 clubs, 12 se sont qualifiés pour le championnat national qui se déroulera à N'Djamena du 3 au 12 juillet prochain. L'équipe de Ialtchad s'est rendue à la fédération tchadienne de Football Association pour le constat. Reportage.
Le championnat zonal qui s'est déroulé du 18 au 25 juin 2022 sur toute l'étendue du territoire national et qui a regroupé les 22 meilleurs clubs des provinces et de la capitale tchadienne en 7 zones de regroupements a permis à triller encore 12 autres clubs. Ces 12 clubs sont désormais qualifiés pour le championnat national qui va se dérouler à N'Djamena le mois de juillet prochain. Parmi ces elles, quatre sont de la capitale tchadienne, l'AS PSI, Tout Puissant Élec Sport, Foullah Édifice et Renaissance FC et 8 sont des équipes de provinces, Boule d'Or (Pala, MK Ouest), Expérience (Bongor, MK Est), Gazelle (Sahr, MC), FC Amboko (Dobo, L.O), AS Santé (Abéché, Ouad.), Olympique de Mao (Mao, Knm), Espoir FC (Mongo, Guera) et enfin AS Santé (Amdjarass, Enn. Est).
Moussa Abakar, membre du Comité de Normalisation de la Fédération tchadienne de Football Association (FTFA) se réjouit du bon déroulement du championnat zonal. Il soutient que la date prévue pour le championnat national sera maintenue comme indiqué. Il relève aussi que les délégations qualifiées pour cette édition sont attendues pour le 30 juin prochain à N'Djamena. Moussa Abakar estime que tout est fin prêt pour le lancement du championnat. Il souligne que les sites d'hébergement des joueurs et les staffs techniques sont identifiés afin que ces derniers puissent passer un séjour agréable. Malgré que le Tchad ne dispose pas des stades homologués par la FIFA ou la CAF, le Membre du CONOR indique que seul N'Djamena dispose des stades avec des pelouses, « c'est ce qui explique le choix de la délocalisation du championnat à N'Djamena », dit-il. Ces trois stades où vont se dérouler les matchs sont : le stade de Diguel, celui de Paris-Congo et enfin l'Académie de Farcha, a-t-il dit. Par rapport à l'état alarmant des vestiaires, de la sécurité, Moussa Abakar a confié « une commission a été mise sur pied pour résoudre les détails afin de permettre aux joueurs de jouer dans des conditions acceptables », a-t-il lancé. Par rapport au déplacement des supports des différents clubs de provinces, le membre du CONOR a laissé entendre que la responsabilité n’incombe pas à la Fédération tchadienne de Football Association, mais plutôt aux clubs d'assumer ou non le déplacement du douzième joueur (supporters).
Signalons que le championnat national se tiendra du 3 au 17 juillet prochain à N'Djamena. Le tirage au sort est prévu dans les prochains jours. Ce championnat a pour objectif de triller les deux meilleures équipes locales, l'une représentera le Tchad à la Champions League Africaine et l'autre à la Coupe de Confédération Africaine.
Abderamane Moussa Amadaye
Le Centre d’Étude pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme a organisé une conférence-débat sous le thème « prévention des conflits intercommunautaires et la promotion du dialogue ainsi que le rôle de chefs traditionnels, religieux, la société civile et la classe politique ». Plusieurs intervenants ont débattu du thème du jour qui a attiré l’attention de plusieurs participants. Cette conférence-débat entre dans le cadre de la préparation du prochain dialogue national inclusif (DNI). Reportage
Au cours de ce débat, les panellistes ont diagnostiqué les sources de conflits intercommunautaires et ils ont présenté un plan de résolutions. Pour M. Tamita Djidingar, Président des associations des chefs traditionnels du Tchad, pour mieux lutter contre ce phénomène il faut la mise en place d’un comité de gestion de crise, impliquer et sensibiliser les chefs coutumiers et éviter la stigmatisation de certaines communautés. « La faiblesse de l’autorité judiciaire est l’une de cause, qui empêche la résolution de ces conflits intercommunautaires. L’agriculteur et éleveur sont condamnés à vivre ensemble, qu’ils ne soient pas la proie de chefs politiques. On ne peut pas aller au dialogue national inclusif (DNI) sans résoudre ce problème. Pour une raison inconnue, certains individus véreux ne veulent pas que ces conflits cessent. On doit apprendre aux populations de gérer et résoudre leur conflit sans ingérence », ajoute-t-il.
Selon M. Kebir Mahamat Abdoulaye, la promotion de la gouvernance légitime, la culture de la paix et le partage de richesse sont à privilégier. « Nous devons nous investir dans la culture de paix durable, promouvoir la lutte contre la pauvreté, la corruption et le détournement des derniers publics, promouvoir la bonne éducation dès le jeune âge et développer les voies de communication sur l’ensemble du territoire. Une personne bien instruite, quel que soit le problème dans lequel il se retrouvera, il fera tout pour éviter le conflit. La majorité des Tchadiens sont de jeunes on est dans l’obligation de leur laisser un pays qui a une culture de paix. C’est une ambition difficile, mais pas impossible », affirme-t-il.
Aussi, les participants ont évoqué plusieurs différents sujets lors des échanges avec les panéllistes comme : le chômage de jeunes, l’octroi illégal de titre foncier, etc. Enfin, les recommandations ont clos les échanges.
Rappelons que cette conférence-débat est organisée dans le but de contribuer positivement à la lutte contre les conflits intercommunautaires.
Maryam Mahamat Abakar
Les épreuves physiques du baccalauréat session 2022 viennent de débuter lundi, 27 juin dans plusieurs centres ici à N'Djamena. Dans certains centres visités par l'équipe d'Ialtchad, comme le lycée Félix Éboué des journalistes ont été agressés et les épreuves perturbées par un groupe d'individus supposés être des étudiants. Reportage.
Une semaine après les épreuves écrites, les candidats au baccalauréat session de 2022 ont été convoqués ce lundi 27 juin pour les épreuves physiques. C'est une marée humaine ce matin au lycée Félix Éboué. Il était 10h, un groupe d'individus supposés être des étudiants a fait irruption et ont perturbé le déroulement des épreuves. Ils se sont déchaînés avec une violence inouïe sur les journalistes de Ialtchad presse qui couvraient le déroulement des épreuves physiques. Nos confrères ont refusé d’obtempérer à leur injonction de remettre les images d’un évènement public d’intérêt national : les épreuves physiques du baccalauréat. Il a fallu la ténacité de nos reporters et l’intervention plus tard d’un responsable de la police pour sortir nos journalistes.
Gonda Angéline, candidate en série A4 du lycée de Walia est découragée du comportement des étudiants. « Les étudiants sont venus en masse nous perturber. Nous n'avons rien fait jusque-là. On nous demande de revenir à 15h donc on ne sait pas si ce serait possible. Je crains surtout qu'ils reviennent encore nous perturber », confie-t-elle. Kitel Nadège, elle aussi est en série A4 et candidate du lycée de Walia. Elle soutient qu'elle est venue avec l'espoir d'aborder toutes les quatre épreuves physiques, mais vu le nombre des candidats, son rêve se brise. « C'est dommage pour moi, je ne peux pas finir aujourd'hui. En fait, je compte revenir vers 15h comme promis pour voir si je pourrais en finir avec tout cela. Il me semble que les notes des épreuves physiques n'y figurent pas sur le relevé, mais on le fait quand même », assure-t-il.
Abdel-Moumine Abdramane Idriss un autre candidat en série A4. Il est du lycée le "Renouveau". « Ce matin J'ai fait la course de vitesse. Les éducateurs physiques et sportifs nous demandent nos cartes biométriques et sur une fiche de relevé, ils pointent nos performances pour nous noter après. Je vais revenir dans l'après-midi pour le saut en hauteur, le saut en longueur et le lancer de poids ».
Au lycée Sacré-Cœur, tout est en ordre. Ce n'est pas comme au lycée Éboué. Selon Ngartoudjou Begoto, chef de section des épreuves physiques, tout a bien commencé depuis 7h du matin. Le centre du Sacré-Cœur, dit-il, regroupe les candidats des séries G1, G2,G3, E et C. « Quatre épreuves sont obligatoires à savoir : la vitesse, la hauteur, la longueur et le lancer de poids. Pour mon centre, ce sont en tout 3000 candidats qui vont affronter pendant 3 jours ces épreuves physiques. Concernant la discipline, les élèves suivent normalement les consignes pour le moment, rien de grave à signaler », dit Ngakoutou. À son avis, le critère de notation reste le même, mais c'est la note majorée qui est portée sur le procès-verbal à envoyer à l'Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS).
Pour répondre à la question de prise en compte des notes des sports dans le relevé des notes après admission au baccalauréat, Ngakoutou Bégoto affirme que la majoration entre directement dans les épreuves écrites.
Moyalbaye Nadjasna
Khadar Market une entreprise des produits biologiques, frais, et locale. Il a été inauguré samedi 26 juin au quartier Béguinage dans la commune du 2ème arrondissement de la ville de N’Djamena. La gérante de cette entreprise nous en dit plus sur le but de la création de cette entreprise. Reportage
Selon Fatimé Amine, gérante de l'entreprise, Khadar Market est créée dans le but de garder les aliments , légumes et fruits bio pour la propriété et l'hygiène de la santé des Tchadiens. « Nous souhaitons faire plus pour approfondir la connaissance des épices, des fruits et légumes en les transformant en des produits qui peuvent être exportés. Ou bien les produits que nous n'avons pas au pays comme les tomates concentrer, les piments et carottes concentrer qui nous vient de l'extérieur », dit-elle.
Pour ce qui concerne les particularités de Khadar Market par rapport aux produits du marché, Mme Fatimé Amine souligne que chez elle, l'hygiène alimentaire est de rigueur « Nos produits sont protégées par rapport à celles qui sont aux marchés. Tous les matins nous avons de produits qui nous vient de notre champ de Mabrio et de Ndjamena Farah ». Elle rajoute que Kadhar Market en plus de légumes et fruits vend aussi les œufs, les poissons fumés et séchés, les farines et les algues microscopique femelle appelé communément diyé en arabe, les charmoutes et les gombo séchés. Nos produits sont bien analyser et les prix sont pareils que celui du marché, dit Fatimé Amine.
« Je suis impressionnée par cette initiative de Fatimé qui mérite plus d'encouragement et je ferai venir des clients et des amies à visiter cette nouvelle entreprise. Je trouve que les prix sont abordables, n'importe qui peut acheter les produits de son choix à Khadar Market », dit Dadi Tabita.
Pour Youssouf Coché Abdelkader, Khadar Market est une structure bien organisée. Il encourage l'initiative de Mme Fatimé Amine de s’être lancé dans l'agro-business et souhaite que cela s’étende dans d'autres arrondissements de la ville. Pour lui, les prix sont abordables du faite 1kilo d’oignons se vend à 1500f cfa.
Haoua Adoum Ibet
Le 25 juin passé a eu lieu au terrain Parade dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena la remise des certificats de fin de formation à 32 jeunes de l'Académie de football Renne. Reportage.
Pour encourager le football tchadien d'une manière générale et les jeunes espoirs plus particulièrement, l'association Green Chad a appuyé le Centre National tchadien de Football Renne académique. Une formation de 14 a été réalisée. 31 jeunes espoirs y ont participé. Ils sont de la catégorie U-15, U-16 et enfin les U-17 mélangés avec les U-19. Cette formation a pour objectif de renforcer la capacité physique, technique et morale des participants.
Deheyé Yacine Khamis, défenseur de la catégorie U-15 affirme que cette formation leur a permis d'acquérir des nouvelles connaissances pour jouer au haut niveau, c’est à au football professionnel « cette formation nous a appris les techniques de récupération, d'attaque, de pressing, de marquage, de possession de balle, d'emplacement et surtout de discipline sur le terrain avec nos adversaires et entre-nous coéquipiers », dit-il. Il confirme aussi les difficultés qu’ils font face, « notre Académie est une référence, mais malheureusement nous ne disposons pas des matériaux nécessaires pour nos entraînements et de l'accompagnement du côté des autorités, nos rêves se brisent souvent », confie-t-il. Pour Mahamat Attié, fondateur de l’académique et entraîneur de l'équipe, « cette formation a pour but de renforcer la capacité physique, technique et morale de ces jeunes ». Pour lui, ces jeunes sont les futures du football tchadien, les former c'est assuré le football de demain. Toutefois, il souligne des difficultés matérielles et financières, « ici c'est les joueurs qui fournissent la quasi-totalité de besoins du centre, ils achètent les matériaux, les maillots ». L'entraîneur lance un appel aux autorités, notamment le ministère de la Jeunesse et des Sports, aux entreprises et aux hommes d'affaires de leur venir en aide afin de miser sur ces jeunes espoirs pour l'avenir du football tchadien.
Abdallah Soumaïne, Président de l'association Green Chad affirme que son organisation a plusieurs agendas notamment l'appui des initiatives sportives à l'endroit des jeunes. Il estime que les jeunes sont l'espoir de demain, « investir sur les jeunes d'aujourd'hui, c'est investir à longtemps au développement de la nation », lance-t-il. Il réaffirme son engagement au développement du sport et surtout des jeunes espoirs et promet dans les prochains jours l'organisation d'un tournoi regroupant plusieurs équipes espoirs de la ville de N'Djamena et étendre le réseau dans d'autres provinces, conclut-il.
Le Centre National tchadien de Football Renne académique est créé le 12 février 1996 dans le 8e arrondissement de la capitale tchadienne. C’est l'une des plus anciennes académies de football à N'Djamena.
Abderamane Moussa Amadaye
Pastèques, manques, pommes, bananes, ananas, papayes, oranges sont les fruits les plus consommés par les N’Djamenois. Les étals sont remplis à rebord aux abords des voies publiques à grande circulation de la capitale tchadienne. Seulement, la plupart de ces fruits sont périodiques et viennent de Kousserie, ville camerounaise frontalière du Tchad. Les nutritionnistes conseillent de consommer régulièrement les fruits pour bien maintenir la santé. Reportage.
Les fruits sont vendus dans les différents marchés de la capitale tchadienne N’Djamena. Plusieurs variétés sont proposées par les vendeurs aux clients : citons, pastèques, mangues, pommes, bananes, ananas, papayes, orange, etc. Les commerçants ont développé d’autres stratégies de vente de ces fruits aux bords des grandes artères de la ville. D’autres le font comme des vendeurs ambulants. Selon certains vendeurs, la plupart des fruits sur leurs étals proviennent du Cameroun voisin. Ils les acheminent avec beaucoup de peine et de tracasseries. Tchouktambi Boumangsou est aussi vendeur des fruits depuis 3 ans. Il souligne que c’est à Kousserie qu’il achète ses fruits pour les revendre ici. « On nous arnaque assez dans notre mouvement et on essaye de vendre nos fruits un peu chers. Si les clients trouvent que les prix sont exorbitants, ils ont raison, il faut qu’on gagne aussi quelque chose en retour. Nous avons assez de clients qui viennent. Nous avons quelquefois, des difficultés de conservation et cela nous fait perdre beaucoup de fruits tels que les pommes », confie-t-il.
Rimnayal Djimadoum, un consommateur rencontré non loin de l’étal de Tchouktambi Boumangsou. Il mange la banane, mais c’est un grand priseur des mangues et d’avocats, affirme-t-il. « Les avocats par exemple je les consomme avec du pain. Les mangues ne sont que de desserts, mais je réalise que certaines personnes en font un repas tout fait. Celui qui a de moyens il peut s’acheter de raisins ou pommes de France », lance Rimnayal.
Pour les nutritionnistes, les fruits donnent de l'énergie, éveillent la vigilance et de l'efficacité au travail. Les fruits apportent à l'organisme des éléments indispensables pour son bon fonctionnement, expliquent-ils. Les nutritionnistes soutiennent que les fruits sont de meilleurs régulateurs de l'organisme. Les fruits sont riches en fibres, en vitamines, en minéraux. Leurs effets favorables sur la santé ont été démontrés, insistent-ils. « Les fruits jouent un rôle protecteur dans la prévention des maladies. Le bon moment pour manger les fruits c'est entre les repas et même 1h avant le repas ou au moins 4h après. On peut également un fruit la matinée petit déjeuner, mais le mieux est d'attendre au moins 20 minutes avant de déguster les autres aliments », démontrent les nutritionnistes.
Oblom Jean, doctorant en Nutrition et Alimentation et Sciences des aliments à l’Université Abdou Moumouni, conseille la consommation crue des fruits. D’après lui, il faut s’assurer que les conditions d’hygiène sont respectées. Le contraire, dit-il, risque de contamination aux microbes est très élevé. « Une alimentation riche en fruits favorise la rétention d’eau et amplifie un problème veineux qui sont les deux causes héréditaires de la cellulite. De plus ils contribuent à l’entretien d’un système digestif saint. Ce qui est important pour empêcher l’accumulation de toxines et de déchets dans le corps », explique Oblom Jean. Il conclut et signifie que, les fruits sont les meilleurs produits frais que la terre puisse offrir, un régime qui procurent les anti-inflammatoires par excellence.
Haoua Adoum Ibet
Lors de la célébration de la semaine mondiale de la sécurité routière le 17 mai dernier, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun a annoncé le réaménagement de 10 km dans chaque arrondissement de la capitale tchadienne avant la saison pluvieuse. À Moursal, dans le 6e arrondissement de N’Djamena sur l’axe de la Maison des médias, des tas de remblai sable sont déposés depuis deux jours afin de réaménager cette rue secondaire. Les résidents sont inquiets face à ce projet. Le micro de Ialtchad Presse s’est baladé dans le quartier. Quelques riverains ont donné leur avis. Reportage.
La saison pluvieuse arrive à grands pas. Comme les années antérieures, la mairie de ville de N’Djamena aménage les routes à veille afin d’éviter les inondations. Selon la population, cette opération faite en aval ne protège pas. Les routes sont très souvent inaccessibles, la plupart des ménages sont dans les eaux de pluies et pis encore certains quartiers de la capitale sont coupés de la ville.
Cette année, lors de la semaine mondiale pour la sécurité routière célébrée le 17 mai dernier à N’Djamena, le maire de la ville, Ali Haroun a annoncé le réaménagement de 10 km dans chaque arrondissement de la capitale tchadienne avant la saison pluvieuse afin de permettre une fluidité dans le transport, circulation et diminuer le risque d’inondation à N’Djamena. Dans le 6e arrondissement par exemple, la route secondaire à côté de la Maison des Médias du Tchad, des tas de remblai sable ont été déposés afin de réaménager la rue. Emmanuel Dobaydjé Madjos, riverain trouvé sur lieu affirme que le reprofilage de cette rue est irréfléchie. Il estime que la mairie doit avoir des techniciens de surface, des conseillers, des ingénieurs, etc. pour réfléchir en amont spécialement pour le réaménagement des routes. « Imaginons, à la veille de la saison pluvieuse on met du sable, quand il va pleuvoir, l’eau risque de drainer tous les sables dans les caniveaux d’à côté et ça va boucher ces canaux et causer encore de l’inondation et cela causera naturellement des maladies », dit-il.
Emmanuel pense que, si les travaux de réaménagement ont été faits en amont autrement dit, six (6) mois avant la saison pluvieuse, le sable va bien se compacter et les risques d’inondation seront réduits. Il relève aussi que les tas de remblai sable déposés depuis deux jours sans aménagement ont fait une victime « hier nuit des braqueurs se sont camouflés entre les tas de sable et braqué un motocycle non loin du boulevard Maréchal Idriss Deby Itno. Ils ont emporté son engin et ont fui » affirme-t-il. Le riverain interpelle la mairie à aménager la route afin de réduire le risque d’inondation et d’insécurité dans cette zone.
À quelques pas d’Emmanuel se trouve un réparateur des ventilateurs. Il s’appelle aussi Emmanuel, mais de nationalité nigériane. Il estime que le réaménagement de cette rue est une bonne chose. Pour lui, le fait d’aménager la route à l’approche de la saison pluvieuse est une ingénieuse idée, mais curer ou construire des canaux de drainage des eaux est encore plus important, dit-il. Comparativement au Tchad, chez lui au Nigéria, un citoyen peut aménager une route avec ses propres fonds sans l’aide de l’État, confie-t-il.
Abderamane Moussa Amadaye