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Après la présentation de la liste des 21 membres devant constituer le bureau du présidium, plusieurs représentants des organisations ont systématiquement rejeté la proposition. Beaucoup pensent que c’est une liste purement absurde. Reportage.

La pilule est très amère à avaler et il faut la rejeter sur-le-champ. C’est ce qu’ont fait ce dimanche soir au palais du 15 janvier les représentants des organisations. Après une explication peu convaincante par les membres du CODDNI, suivie de la lecture des 21 membres qui devraient constituer le présidium, la corporation des jeunes a aussitôt rejeté la liste. Les représentants étaient les premiers à claquer la porte.

Pour le représentant de la diaspora au Mali, toutes les sensibilités ne sont pas prises en compte. Selon lui, la diaspora a fait des kilomètres pour venir participer, ils sont totalement écartés. Le représentant de la diaspora au Mali pense que la diaspora est la cheville ouvrière de ce pays et on aurait dû penser à eux.

S’exprimant dans le sens, le bâtonnier du Tchad, Me Djérandi Laguerre ajoute, c’est de n’importe quoi, du désordre. Le bâtonnier qui s’exprimait avec colère pense que le CODNI n’est pas en mesure de contenir la colère des représentants du peuple. Il fustige que les gens ne sont pour que les choses changent dans ce pays et ils mettent les leurs pour perpétrer le système. Il annonce que les différentes organisations vont réagir, y compris les ordres professionnels. De l’avis Mahamat Digadjimbaye de la société civile, c’est une exclusion qui a commencé notant que les ADH ne sont même pas représentés. Il conteste la liste proposée par le CODNI et ajoute que les ADH vont se retrouver pour faire une déclaration commune pour condamner cette forfaiture. Pour les représentants des jeunes, c’est une insulte à la jeunesse et les rejette cette liste.

Zene Bada précise que ce n’est que la direction des débats, ce n’est pas un organe qui délibère et que les vrais problèmes à poser sont à venir. Il ajoute qu’il n’y a que 21 places pensant que la représentation des jeunes n’est pas un problème.

Mahamat Nour Ibedou ne voit pas d’inconvénient. Les démarches sont viciées. Selon lui, ce n’est pas le présidium, mais le contenu du débat.

Les 21 personnes qui vont composer le présidium, il n’y a pas les politico-militaires, les associations des droits de l’homme et plusieurs autres entités du pays. Les représentants des religieux disent qu’ils se consulteront avant de donner leur point de vue.

Jules Doukoundjé

Le dialogue national inclusif et souverain (DNIS) aura déjà une semaine ce dimanche 28 août. Nous nous sommes séparés vendredi, nous revoilà ce samedi matin dans la même grande salle, les mêmes 1500 personnes.

Je me suis présenté à 9h. C’est 1h avant le rendez-vous prévu pour 10h. Les Tchadiens et le respect de l’heure, c’est compliqué même en haut lieu. La salle a été reconfigurée, chacun cherche sa place, discute, fait la gueule, grogne et fini par accepter. J’ai fait pareil avant de me plier en me disant ces braves hommes et femmes du service du protocole font de leur mieux pour mettre tout ce monde d’accord.

Il est 11h. Les membres du comité d’organisation du dialogue national inclusif (Codni) s’installent. Les travaux démarrent avec quelques annonces sur le fonctionnement.

Cette journée de samedi s’annonce importante parce qu’il est question de la mise en place du présidium. Et surtout de trouver le mode opératoire pour élire ou choisir par consensus.

Il est 11h 30 minutes passé lorsque le rapporteur général Limane Mahamat prend la parole pour faire la synthèse de la veille. Il est magistral, admirable  M. Limane. Sa diction est limpide. Sa voix toujours posée. Il rassure et assure sans rien omettre. Il explique que la règle principale est la recherche du consensus  sans fermer la porte au recours au vote sur des questions majeures.

Il est midi. On reprend où on avait arrêté à la salle 400. Les débats s’enclenchent, mais en mode proposition sur les potentiels présidents du présidium et des membres de cette instance. Certains intervenants accompagnent leur liste par des mises en garde, d’autres passent leur temps à remercier le Codni et bafouent leurs communications.

Subitement les travaux sont interrompus. Une communication gouvernementale va être adressée à l’assistance. Le ministre de la communication Abdramane Koulamallah se lève, saisit le micro et annonce qu’une colonne rebelle d’une dizaine de véhicules est entrée en territoire tchadien, précisément dans la zone du Tibesti. Elle est ressortie selon le ministre. Il affirme que le gouvernement demande à l’assemblée de ne pas s’inquiéter des commentaires sur les réseaux sociaux. Tout serait donc sous contrôle.

Moi et mon voisin, après avoir dit entre nous que cela fait désordre, rajoutions que cette communication n’est justement pas de nature à rassurer.

Les débats continuent. Les propositions pour le présidium redoublent d’intensité. Nous les représentants des médias sont royalement sciemment ou inconsciemment ignorés. Que faire? Surtout que dans les propositions par corporation ou par cooptation individuelle pour le présidium personne ne fait mention des médias. Nous nous concertions, haussions tons et bras pour réussir difficilement à prendre la parole en Arabe et en Français.

Il est 14h passé. Les échanges sur le présidium s’étendent, semble s’éterniser, les divergences se multiplient, chacun veut son présidium et son mode de désignation. Cela annonce des combats épiques. La pause est annoncée. La salle se vide. Une reprise est prévue pour 15h. Elle est finalement reportée pour dimanche 15h. Dimanche? Sacrilège. C’est le « dimanche des longs couteaux » pour le fauteuil du président du présidium.

Bello Bakary Mana

L'association transparence plus en appui avec la ligue tchadienne des droits des femmes (LTDF) a organisé un atelier sur l'impact de la corruption sur les femmes ce samedi 27 août 2022 au Centre d’Étude et Formation pour le Développement (CEFOD). Reportage.

Pour Raïssa Madjibeye chargée des interventions sociales de la ligue Tchadienne des droits des femmes la corruption c'est un détournement d'un processus ou d'une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le but d'obtenir des prérogatives particulières ou d'obtenir une rétribution en échange de sa complaisance. La corruption est un phénomène qui touche tous les pays quel que soit le niveau socioéconomique, ajoute-t-elle.

Ce phénomène s’observe beaucoup plus chez les femmes en raison de la place négligeable que lui accorde la société, dit-elle. « Les femmes se heurtent souvent à des diverses formes de corruption notamment la corruption sexuelle, qui est une prestation sexuelle en contrepartie d'un avantage particulier », explique-t-elle. Elle poursuit encore plus loin en affirmant que les efforts de la lutte contre la corruption ne tiennent généralement pas compte de l'impact spécifique de la corruption sur les femmes. Cela est dû à plusieurs facteurs qui sont entre autres : l'ignorance des instruments et des mécanismes juridiques relatifs à la corruption ainsi que des textes relatifs à la protection des droits des femmes, la méfiance envers le système  judiciaire, la peur de stigmatisation et les représailles compte tenu du caractère patriarcal de la société, la protection inadéquate des dénonciateurs et surtout de l'absence des mécanismes de déclaration. Pour elle cet atelier vise à approfondir sur les formes spécifiques de corruption dont les femmes subissent, d'identifier les mécanismes dont les femmes pourront utiliser pour dénoncer la corruption, d'accroître la dénonciation de la corruption sexuelle sur les femmes, de créer une synergie d'action associative et de plaidoyer sur la corruption sexuelle et de sensibiliser la société aux formes des corruptions liées aux genres.

Raphaël Lambo chargé de communication de transparence plus soutient que la corruption a un coût élevé pour les classes les plus pauvres de la population, elle interdit l'accès aux services de base essentiels.« La corruption est un mal qui non seulement est à la base de la dure misère, mais appauvrit moralement et spirituellement les acteurs de cette pratique », dit-il. Il n'a pas manqué de tracer la souffrance des femmes face à la corruption.

Haoua Adoum Ibeth
Sangnoudji Francine

Les signataires de la déclaration du 19 mai insistent et persistent en qualifiant d’un forcing la manière d’organiser le DNIS. Ils appellent le peuple à refuser cette forfaiture et à se battre pour la tenue d’un vrai dialogue.

Pendant que les travaux pour la mise en place d’un présidium devant permettre d’organiser les débats du dialogue, « les signataires de la déclaration du 19 mai » continuent toujours de bouder le DNIS. 10 partis politiques et sociétés civiles dénommés signataires de la déclaration du 19 mai estiment que malgré tous les appels des forces vives de la nation et de la communauté internationale pour un dialogue inclusif et sincère, le CMT et le MPS continuent leur dialogue pour le maintien du système. Selon eux, ce forcing se fait au mépris des chefs religieux et sages qui œuvrent pour obtenir la participation de tous, y compris les politico-militaires non-signataires de Doha.

Les signataires de la déclaration du 19 mai avaient déjà prévenu et démontré qu’à partir des quotas du CODNI, le dialogue qui se passe actuellement au palais du 15 janvier n’est qu’une salle remplie des applaudisseurs du CMP et du MPS d’approuver souverainement l’illégalité du PCMT aux prochaines élections, malgré le refus du peuple. Ils exigent une révision des quotas de participation et pensent que plus de 50 pour cent des participants retenus par le CODNI ne devraient pas avoir le droit de voter. Selon eux, il faut la présence de toutes les forces vives actuellement exclues et leur donner un nombre de places équitables équilibrées.

Au sujet du règlement intérieur et du présidium et l’agenda du dialogue, ils exigent que tous ceux-là ne doivent être approuvés avant la présence de toutes forces vives dans la salle.

Les signataires comptent annoncer dans les prochains jours les actions à mener pour barrer la route à cette tentative d’enfoncer le pays qui est déjà parmi les derniers en matière des indicateurs socioéconomiques. Ils lancent un appel au peuple et à toutes les forces vives à se rejoindre à eux à ne plus accepter cette forfaiture et à résister et se battre pour un dialogue sincère.   

Jules Doukoundjé

Les 1500 délégués venant des 23 provinces du pays et de la diaspora entament ce samedi la proposition des membres du présidium.  Le présidium qui doit organiser le dialogue national inclusif et souverain (DNIS) doit être composé de 21 membres. Reportage.

C’est vers 11 heures, heure locale que les délégués ont commencé à proposer les noms pour les membres du présidium qui va organiser les travaux du dialogue.

Pour le conseiller Djimet Clément Bagaou, le Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif (DNI) doit prendre en compte les propositions des participants et non imposer un point de vue. Il appelle la jeunesse à ne pas se laisser instrumentaliser. Il met en garde la manigance du CODNI et certains hommes politiques véreux. Pour certains participants, il faut donner la priorité aux femmes et aux jeunes.

De l’avis de Saleh Kebzabo, ce n’est pas réjouissant d’entendre certains propos incendiaires, il faut faire des propositions concrètes pour aller de l’avant. Selon lui, il n’y a pas de faux fuyant, il faut s’assumer. Beaucoup de délégués proposent qu’il faut voter par corporation.

Pour Bourkou Louise, opposante souhaite que le poste vice-président du présidium revient à une femme. Elle demande que pour le présidium, il faut de probité morale pour assumer dignement cette haute responsabilité. Le président du parti le Nouveau Jour Dr Nasri propose que le groupe de sage prendre attache avec les corporations pour faire de propositions pour désigner un présidium responsable

Salibou Garba propose lui aussi la suspension pour une concertation entre les corporations.

 Jules Doukoundjé

Après trois jours d’échange, et sans un consensus devant permettre aux 1500 délégués d’adopter le règlement intérieur, le président du CODNI semble avoir imposé tard aux délégués d’adopter ce règlement. Son imposition a été contestée par certains délégués. Reportage

Certains délégués n’ont pas approuvé le règlement intérieur proposé par le CODNI. Les quelques 1500 délégués ont, pendant trois discuté sur l’adoption du règlement intérieur. Certains estiment que le CODNI n’a pas habilité à imposer le règlement intérieur, parce qu’il a fini son travail dès lors qu’il a présenté le rapport. Toute la journée du vendredi, les délégués ont échangé sur la méthode d’adoption du règlement intérieur. Le CODNI a proposé un vote à main levée, cette proposition a été contestée par certains membres de l’assemblée, qui souhaitent un vote à bulletin secret.

Au retour de la prière de 18h, le président du CODNI, Acheikh Ibni Oumar a tergiversé sur l’adoption du règlement intérieur. Imposé ? Certains délégués contestent. Le flou demeure entier.

Ce matin les délégués vont procéder aux élections des membres du présidium. Cette journée serait plus houleuse que celle d’hier.

Jules Doukoundjé

Depuis le 24 août 2022, date de l’ouverture des débats au dialogue national inclusif souverain, il règne une ambiance de souk. Ce qui s’apparente à des échanges contradictoires des grandes assemblées, décris une réalité prévisible, celle d’une hostilité de générations. Les caciques soixante-dix ans consommés de l’ancien régimes et ses descendants, contre une jeunesse cinquantenaire enfin sortie de l’ostracisme des dictatures successives. Ce qui est sûr, au sortir du dialogue une seule génération s’imposera, l’antagonisme est bien profond pour une cohabitation harmonieuse.

En effet, dès l’entame des débats la satire est servi à profusion. De tout part on ne manquait pas l’occasion d’indexer l’autre. Pour chaque parole prise, le sujet au programme du jour est recalé. Comme des mages, on croit connaitre les intentions des uns et des autres. Des joutes verbales, on s’enlise, et on suspend pour éviter un chaos en direct. Procès d’intention national souverain en marche.

Pour la génération des caciques de l’ancien régime, la compréhension est simple. On a peur de tout changement. Habituée aux nombreuses avantages pécuniaires et des outrances de pouvoir, elle tient à se régénérer à travers ses nouveaux adultes. S’adapter au changement est pour elle apprendre à rester derrière. Elle résiste de son mieux. Les preuves ne manquent pas. La parole est donnée en priorité à leurs progénitures. Les invités de l’émir du Qatar marginalisés. Le CODNI est attisé pour une seconde vie, son équipe en préparation pour un recyclage. Et quand on parle du présidium, les mêmes CV qui ont servi à évangéliser l’exclusion, la gabegie, le népotisme, la corruption, les détournements, sont déposés sur la table. Le Maréchal du Tchad n’est plus là, il faut anticiper l’émancipation de certains de leur, le vote à main levée est brandi.

Contrairement aux autres pays du monde, la jeunesse tchadienne née après les années 70 a vieilli sans prendre la main. Pourtant, nos anciens étaient déjà dans les affaires depuis leur vingtaine. On a même connu des présidents trentenaires. Les raisons sont multiples et les principales sont les guerres successives et la pauvreté génitrice de l’avidité. Dans tous les cas, depuis les années 80 à aujourd’hui on a les mêmes sur nos têtes. 30 ans ministre, 30 ans chef de parti, 30 ans ambassadeur, 30 ans chef militaire, 30 ans DG, 30 ans président des institutions, 30 ans député, 30 commissaire, 30 ans protocole.

Des repris de justice. Des soustraits de justice. Des mafieux. On n’aurait rien dit si nous n'étions pas à terre. Le constat est sans appel. L’éducation au plus bas de la région. La santé au plus bas de la région. Le sport au plus bas de la région. L’eau, l’électricité, les voies bitumées sont minuscules. Des provinces entières isolées en saison pluvieuse. Des quartiers et des hôpitaux dans l’eau. Pendant ce temps d’autres familles à l’abri dans des maisons achetées indument en Europe, en Amérique, au Maghreb, etc. On veut perpétuer quoi ?

C’est déjà important l’organisation de ce dialogue. Le président de transition Mahamat Idriss Deby a fait son travail, le reste c’est de bonne guerre et la vérité s’imposera. Tout porte à croire qu’il y a une majorité qui veut saisir cette occasion. Il y aura certainement d’autres Moussa Faki, encore plus courageux. Le ton est donné, rien ne sera comme avant. Mahamat Egreye Secrétaire Général de l'Union des Forces de la Résistance (UFR), Mahamat Assileck Hallata, vice-président de l'UFDD et bien d’autres ont dit non, quand il fallait répondre aux agissements contreproductifs des caciques. Les faits sont têtus. Et tout est désormais filmé. Ça promet un dialogue.

Il n’y a rien de plus persévérant, de plus inéluctable que le changement. Alors s’adapter que d’avoir peur. Et si nous faisons confiance à une nouvelle génération ? Le pays est déjà tombé, une nouvelle génération ne fera pas pire.

Mahamat Kebir-mi

8h. Vendredi 26 août. Je suis arrivé le torse bombé au palais du 15-janvier pour entamer ma journée comme participant médias aux travaux du Dialogue national inclusif.

9h. La salle de la plénière grouillait du monde. Les participants sont tous frais et attendent. Les uns bavardent avec les autres. Les retrouvailles et les salamalecs chauffaient la salle…

11h. Après une petite annonce, le président du Comité d’organisation du dialogue national (CODNI), le ministre d’État chargé de la réconciliation nationale Acheikh Ibni Oumar, suivi de son équipe, font leur entrée.

Il explique les raisons du retard. Il semble que la veille, les participants se sont écharpés sur les textes du règlement intérieur (RI). Des amendements ont été relevés. Les travaux ont traîné pour s’achever autour de 18h. Il profite pour annoncer que les équipes qui ont retravaillé les textes du RI ont presque passée une nuit blanche malgré leurs efforts, les textes ne sont toujours pas prêts pour distribution. La faute à qui? L’imprimeur ou les imprimeurs. Aussi, il propose que le rapporteur lise un exemplaire en attendant que les imprimés arrivent.

11h 30 minute. Le rapporteur général Limane Mahamat, lit intégralement le texte, version française. Le rapporteur adjoint Djidda Mahamat fait le même exercice, mais en arabe.

13h. Fin de lecture. Pause prière.

Je me suis réfugié dans un bureau quelque part dans cet immense bâtiment du palais du 15-janvier. Je regarde ma montre, il est presque 15h. Je me précipitais pour rejoindre la plénière lorsque mon hébergeur me lance, « t’inquiètes, les travaux reprendront après la prière du « as sourr » vers 16h. Je vais quand même dans la salle pour m’apercevoir qu’il avait raison.

16h. Le président du CODNI annonce la reprise des travaux. Bizarrerie, le texte n’est pas disponible en Français. Quelques copies en arabe sont distribuées, le ministre Acheikh se justifie « la version française arrive… ».

17h. Le débat démarre. Certains ne sont pas contents de la procédure de distribution de parole. Il y a eu même quelques chahuts. Le président de séance calme les esprits. Des vifs échanges reprennent, le mode de désignation à main levée enflamme les débats. Les esprits s’échauffent, la seconde pause prière sonne. Les ardeurs s’estompent.

19h 45. Reprise des débats dans une lourde fatigue. C’est encore et toujours l’article 37 vote à main levée ou vote à bulletin secret.

19h 54. La parole est passée à une autre salle adjacente, la salle 400. Le premier intervenant proteste qu’on les oublie. Toujours le vote à bulletin secret ou à main levée qui tient le haut de l’affiche.

Il est 20h, les échanges un peu à l’emporte-pièce continuent. La fatigue me tenaille l’esprit. Je clos ma chronique. Tchadiens « maa hay nine ». Les Tchadiens ne sont pas des gens faciles à gérer.

Bello Bakary Mana 

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