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Par un point de presse, les médias privés s’empennent à la Haute Autorité des Médias  audiovisuels (HAMA) du Tchad. Le point de presse s’est déroulé à la maison de Médias du Tchad. Reportage.

Le porte-parole Mbairabé Ouaye, plante le décor en affirmant que le président de la HAMA a fait une sortie médiatique au moment où il a compris que leurs actions est en train de porter des fruits. C’est ainsi qu’il a voulu semer une confusion dans la tête des téléspectateurs, lecteurs et auditeurs qui suivent les médias privés. Pour lui les médias privés font de leur mieux pour mettre à la disposition du public des informations fiables tout en formant et éduquant dans le sens de la paix. Il souligne « les propos du président de la HAMA n’engagent que sa personne et aucune réponse n’est accordé à nos revendications sinon des ragots de bas étage. Nous réitérons notre engagement qui est celui de ne se plier aux intimidations et autres formes de qualificatifs du président de la HAMA ».

Selon Mbairabé Ouaye le pays est dans une période de transition et s’amuser avec les libertés d’expressions revient à saper les efforts du peuple tchadien. Il poursuit que cet évangéliste de division n’a fait que raconter lors de son point de presse ce que lui seul connaît les tenants et les aboutissements et la non-réalité du milieu médiatique tchadien, dit-il. Ce n’est pas tout, il frappe du poing sur la table qu’une autorité de régulation doit se contenter de son travail au lieu de chercher à inventer une nouvelle forme de journalisme. Il poursuit un peu plus loin que pendant que le Président du Conseil Nationale de Transition (PCMT) tend la main aux politico-militaires, le président de la HAMA quant à lui joue « la carte du dictateur ».

Pour le porte-parole, on ne peut pas assainir le milieu de la presse en bafouant le droit de ceux et celles qui ont fait briller ce métier. D’après lui la HAMA ne peut se mettre au-dessus des lois de la République ni leur marcher déçus s’emporte-t-il. Selon lui, l’aide à la presse est un droit et non de l’aumône c’est ce que les médias privés revendiquent et d’ailleurs depuis 10 ans, précise-t-il. Il conseille à la HAMA qu’en principe elle devrait attendre les conclusions du DNI avant d’agir, mais ce n’est pas le cas.  Il dénonce ce qu’il appelle la mauvaise répartition des fonds alloués à la presse tchadienne pour la couverture du DNI.

Aussi pour M. Mbairabé, le CODNI en pensant répondre à leurs attentes a plutôt mené une action d’injustice dans la répartition. « Nous responsable des médias privés du Tchad, exigeons à la HAMA de verser sans délai des arriérés de l’aide à la presse avant le début du DNI et le retrait systématique de la fiche de renseignement, au CODNI de revoir la répartition des fonds alloués et au PNUD de verser la dernière tranche pour certains et trois tranches pour les autres ». Pour finir Mbairabé Ouaye affirme que si ces revendications ne sont pas prises en compte, ils envisageront de faire de camper devant le Ministère du Dialogue National et devant la HAMA pour se faire entendre y compris refuser de couvrir le DNI dans les jours à venir.

Djénom Josiane   

Sans greffier il n'y a pas de procès dit-on. Depuis le 9 août 2022, ses piliers de procès en justice ont enlevé leurs toges. Les négociations sont encore à la traîne. Le ministère de tutelle par un décret a réquisitionné quelques greffiers pour garder la maison. Ialtchad Presse a poussé sa curiosité pour chercher à savoir si cette grève a des impacts sur les activités des autres auxiliaires de justice, mais également sur les effets de cette réquisition sur la grève du Syndicat national du personnel des Greffes (SYNAPGREF). Reportage.

Me Fréderic Danoné, avocat souligne d'abord que la revendication des greffiers est légitime. En cette période, dit-il, la justice n'est pas en temps d'activité régulière. Il craint, selon lui, que cette grève ne traîne longtemps. Concernant l'impact de la grève sur les activités des auxiliaires de la Justice, l'avocat estime que ce n’est pas évident surtout en cette période dite de vacances judiciaires. Me Frédéric affirme qu'en ce moment, il n'y a pas beaucoup d'audiences, mais aussi que le ministre de tutelle a réquisitionné quelques greffiers depuis le 9 août pour garder la maison. Toutefois, pour Me Frédéric « nous sommes tout de même dans une période où tout le monde veut se faire écouter donc l'enjeu de la grève du SYNAGREF y est ».

Pour Me Ngartebaye Énoch, président du Syndicat national du personnel des greffes (SYNAPGREF) ils sont en grève depuis le 09 août. Et c'est une grève qui va prendre fin le 23 août prochain, dit-il. A son avis, l'arrêté portant réquisition des greffiers n'a pas d'impacts négatifs sur leur grève, en ce sens que les audiences publiques ne sont pas tenues. Il n'y a que des audiences des référés qui se tiennent, dit le président du SYNAPGREF. « Les réquisitionnés sont là pour recevoir des voies de recours (opposition, appel, requête civile, pourvoi en cassation », précise le greffier.

Parmi les revendications, le SYNAPGREF insiste sur la suspension des salaires de certains greffiers. D'après Me Ngartebaye Enoch, le ministère de la Justice veut mettre sur pied une commission pour traiter cas par cas le problème de salaires suspendus. Il trouve illégale cette manière de faire. Me Enoch estime que c'est aussi une façon de fouler au pied le caractère alimentaire et sacré du salaire. Le président de SYNAGREF insiste sur le caractère de réquisitions possibles qui ne peuvent être que des audiences de référé.

Moyalbaye Nadjasna

Selon la source proche de la famille, le maire Ali Haroun n'est impliqué ni de loin, ni de près dans cette affaire de rixe entre Ahmat Haroun Larry et le conseiller en communication du maire de la ville de N’Djamena M. Ousman Abbas.

Selon les proches de M. Abbas, c’est bien Ahmat Larry qui donné rendez-vous à Abbas Ousman pour qu’ils se retrouvent entre hommes. Et régler leurs divergences à coups de poing. Lieu du rendez-vous : au terrain de la rue de 40 m. M. Abbas arrive sur les lieux, Ahmat Haroun Larry l’attendait de pied ferme en compagnie de ses amis. La bagarre éclate entre Ousmane Abbas et Ahmat Larry et ses amis après s’être défendu quelque temps, M. Abbas, en difficulté appelle ses frères en renfort par à un coup de téléphone afin de venir le trouver au terrain de la rue de 40 mètres sans leur signaler la fâcheuse situation dans laquelle il se trouvait.

Les mêmes sources disent arrivés sur les lieux, les frères d'Ousman Abbas se jettent dans la bagarre sans demander la cause puisque trouvant leur frère était en train d'être tabasser. Pour faire disperser la foule, Zakaria le frère a tiré quelques coups de feu en l'air sans viser personne. La police est intervenue pour arrêter certains membres de deux groupes. « Voilà comment la scène s’est passée entre Ahmat Haroun Larry, Ousman Abbas et ses frères », dit une source proche de la famille de Ousman Abbass qui réfute la version de M. Larry dans la presse et les réseaux sociaux.  

Ousmane Bello Daoudou

Après la présentation du livre les chroniques politiques de Mahamat Hissène, quelques personnes ressources présentes ont témoigné les relations interpersonnelles de ce célèbre journaliste. Témoignage.

Selon Khayar Oumar Deffalah, après s'être réfugié au Cameroun de suite aux événements de 1979, Mahamat Hissène est resté un patriotisme dans l'âme. Il espérait la fin de la guerre et revenir dans son pays pour apporter sa contribution pour la reconstruction. Juste à côté, Moussa Khadam qui témoigne un travailleur infatigable. Pour lui feu Mahamat Hissène sait manipuler la langue de molière et ses écrits donnaient envie de lire. Jamais un homme n'a été aussi digne jusqu'à sa mort, salue-t-il ainsi sa mémoire.

Mme Loum Élyse renseigne le public que c'est son anniversaire et elle s'offre ce livre qui va rester sous mon oreiller. D'après elle, feu Mahamat Hissène refuse des amis, mais ils sont devenus quand des amis entre guillemets. C'est bon pédagogue à son avis qui l'a appris les manipulations politiques. Mahamat Zen Bada dit avoir connu Mahamat Hissène quand il avait environ 7 ans. ''Lui et Moussa Doumngor  m'ont amené pour la première fois au cinéma Rio. Il m'a conduit ensuite au Centre culturel français pour m'initier à la lecture.'' se rappelle-t-il. Zen Bada affirme connaître qu'un seul ami de feu qu'est Hourmadji Moussa Doumngor. « On s'appelait avec lui « Assakayar wé al Kébir ». À la Conférence nationale souveraine, on l'appelait professeur « géo-trouve-tout », trouve-nous quelque chose pour demain. C'est une bonne idée d'immortaliser Mht Hissène », dit-il.

Moyalbaye Nadjasna

Pour le compte du 7e journée du championnat de deuxième division de la ligue provinciale de football de N'Djamena, l'une des meilleures équipes de ce tournoi, Galactik FC a croisé le fer avec les Stars d'Amriguebé cet après-midi au stade de Paris-Congo dans la commune du 6e arrondissement de la capitale tchadienne. Un match qui s’est soldé par la victoire de Galactik FC. Reportage.

Lancé à 15h30mn dans une ambiance conviviale, le violet blanc (Galactik FC) domine les 10 premières minutes de la rencontre. Les attaquants ont multiplié des occasions mais sans succès. Deux tirs cadrés repoussés par le gardien Anassa de Stars d'Amriguebé et un transversale. A la 12 min, Stars reviennent dans la danse, Alexis le n°9 ouvre le score après une erreur défensive. Galactik FC continu de faire son beau jeu sans inquiétude, 3 minutes plus tard soit à la 15 min, Youssouf égalise pour le violet blanc. C'est sur ce score que l'arbitre renvoie les deux compositions en pause.

De retour des vestiaires, il n'a fallu que 2 min pour que le n°10 de Galactik FC, Ahmat Hassan marque le deuxième buts et permet à son équipe de prendre une légère avance sur son adversaire. Le jeu devient plus agressif, une bataille rude s'est livrée au milieu de terrain, chaque équipe veut conserver la balle. A la 60e Youssouf Mamadou a signé le troisième buts pour Galactik FC. Le coach adverse monte au créneau et cri sur l'arbitre central. Il sera sanctionné par un carton jaune, il riposte sur le champ et bascule le carton de l'arbitre. Carton rouge, il est renvoyé dans les tribunes. Après l’expulsion de leur coach, Stars d'Amriguebé perdent complètement les pédales. Il a fallu une erreur défensive avant qu'ils mettent le deuxième buts. A la 76e min, le Président de Galactik FC, Oumar Adjib Koulamallah, sera à son tour renvoyé après avoir élevé le ton sur l'arbitre du match. C'est sous le score de 3-2 que l'arbitre met terme à ce choc inédit.

Adoum Hamid, entraîneur de Stars d'Amriguebé dit qu'il s'est bien préparé pour le match mais ses joueurs l'ont déçu. Il soutient aussi que l'arbitre a joué en leur défaveur. Au sujet de son carton rouge, M. Hamid affirme, « c'est décourageant le niveau des arbitres, j'interpelle la ligue à revoir leur statut et leur formation avant de les engager dans un championnat aussi important que celui-là », a-t-il déclaré.

Youssouf. M, buteur lors de cette rencontre justifie que la victoire de son équipe est amplement méritée et qu'il est temps de penser au prochain tour, le éliminatoires. Oumar Adjib Koulamallah, Président du club Galactik FC affirme, « le match a été compliqué malgré un très mauvais arbitrage nous avons pu gagner et nous sommes qualifiés pour les éliminatoires ». Sur son carton rouge, il relève que l'arbitrage n'est pas professionnel, « plusieurs cartons ont été partagés et de fautes non sifflées. J'interpelle la ligue à revoir la qualité des arbitres de match », fustige-t-il.

Rappelons que Galactik FC est une nouvelle équipe fondée par un jeune mais qui fait déjà des prouesses. Sur 6 matchs de deuxième division joué, il a gagné 4 et perdu un seul. La victoire de ce jour, 17 août 2022 lui donne accès au play-off. Il rejoindra trois autres équipes pour se battre pour le titre de ce tournoi et faire place au championnat de première division.

Abderamane Moussa Amadaye

L’union des  syndicats du Tchad (UST) a lancé la grève annoncée la semaine dernière ce mercredi août 2022. Cette grève est couplée avec la clôture de la formation organisée par la fédération nationale  des agents du pétrole des mines et de l’énergie du Tchad. Ialtchad a rencontré le vice-président de l’UST et quelques participants à la formation organisé par la FENAPMET ce lundi 15 août 2022 à la bourse du travail. Reportage.

Pour Younouss Mahadjir, vice-président du syndicat des travailleurs du Tchad le syndicat des travailleurs du Tchad, UST réclame beaucoup de choses en commençant par le pacte social « le gouvernement a dit qu’il était exécuté à 75% et nous avons constaté qu’il a été exécuté à 2% donc c’est un mensonge », dit-il. Il ajoute que tout ce qui est inscrit dans le pacte social  n’a pas été exécuté à l’exemple des retraités qui on 26 milliard d’arriérés. Le gouvernement a dit qu’il va verser 13 milliard en octobre 2021 et 13 milliard en janvier 2022 et jusqu’aujourd’hui il  n’a versé que 3 milliards et même ces 3 milliard sont versés à moitié, c’est une violation flagrante. «Tout ce qu’on avait demandé pour payer le transport  une grande partie n’a pas été payé alors qu’il devrait être payé avant janvier 2022. Au sujet des contractuels, qui attendent  leurs salaires qui n’a pas été payé depuis plusieurs années et les retraités qui revendiquent leurs pensions  que le gouvernement n’a pas versé à la caisse nationale de prévoyance sociale et nous avons aussi les arriérés des fonctionnaires  recruté   récemment qui ne sont pas payés », explique-t-il. Il n’a pas manqué de souligner les revendications des infirmiers décédés au moment de la covid-19 au temps du Maréchal IDI qu’il devrait être dédommagé. Si jamais nos revendications ne sont pas prises en compte nous allons passer à la vitesse supérieur c’est à dire organisé des settings et des marches et accompagné wakit-tama dans tout ses actions conclut-il.

Damri ngaradoum Caroline participante à la formation dit qu’elle  a appris beaucoup de choses durant cette formation qui permet aux jeunes syndicalistes de revendiquer leurs droits et devoir et se dit prête pour respecter la grève lancée par UST.

Pour Ndondel Urbain facilitateur rappel le but de la formation qui est d’outiller les membres du syndicat afin d’avoir les moyens d’actions et de comprendre les normes internationales du travail et savoir sur quel contexte on peut ratifier les travails. Il ajout que comme d’autres fédérations affiliée à l’UST La FENAPMET est aussi prêt pour respecter cette lancée par la centrale UST c’est le seul moyen qui va nous permettre d’entrer en possessions de nos revendications dit –il.

Haoua Adoum Ibeth
Sangnoudji Francine   

Les autorités publiques tchadiennes se sont réunies mercredi 17 août à N'Djamena, capitale tchadienne, pour définir un plan d’urgence pour faire face aux inondations à travers le pays. C'était le ministre tchadien de la Santé publique Abdel-madjid Abderahim qui a dirigé cette rencontre en présence des membres du gouvernement, des responsables à divers niveaux de la ville de N’Djamena et des partenaires. Reportage.

C'est une situation réelle actuellement au Tchad. Ce mois d'août, quasiment toutes les provinces enregistrent de très grosses pluies provoquant des inondations dans certaines zones du pays. Pour le ministre tchadien de la Santé publique, Dr Abdel-madjid Abderahim la situation mérite une action rapide pour soulager la souffrance des sinistrées. Il estime qu'il faut dépêcher des missions dans les autres provinces touchées pour une réponse urgente. Son Secrétaire général Dr Ismael Barh Bachar présente un plan de contingence dénombrant 46.090 ménages touchés. Il affirme qu'à l'instant, leurs besoins s'expriment en termes des vivres, non-vivres et médicaments. Ismael Barh Bachar propose qu'il faille prévoir même si les ressources nécessaires sont dégagées pour répondre à cette situation. Selon lui, cette présentation a pour objectif de clarifier ce que les partenaires comptent sous-tendre ce plan national d’urgence.  Après la présentation, le ministre a rappelé l’urgence de la situation et a demandé à chaque département ministériel et entité administrative de dérouler les actions réalisées et celles en cours.

Les acteurs réunis ont planché le lancement du plan de réponse  aux inondations en commençant par la ville de N’Djamena. Mme Alixe Naimbaye du département des affaires foncières, du développement de l’habitat et de l’urbanisme dévoile son choix. Elle précise que son ministère mise sur les sites devant accueillir les personnes touchées. Patalet Géo,  ministre des infrastructures et du désenclavement évoque la célérité de l’opération et une gestion rationnelle du sinistre. Brahim Seid Mahamat, délégué du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena soulève la question de priorité. A son avis, il faut mettre en place une équipe bien constituée qui va conséquemment répondre aux objectifs de cette opération. Ali Haroun, maire de la ville de N’Djamena rappelle les activités réalisées par ses services pour dégager les eaux de pluie afin d’atténuer les conséquences des inondations. Il soutient que les équipes techniques sont déployées pour renforcer les actions de terrain.

Pour les partenaires, Jacques Boyer, représentant de l’UNICEF au Tchad soutient que des kits médicaux et intrants nécessaires sont disponibles dans les sites touchés. Le représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM) dit que la méthodologie concertée de distribution des vivres et non-vivres aux victimes d’inondations est déjà déterminée avec le ministère de la Santé publique. Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés se mobilise aussi ainsi que l'UNFPA pour soutenir les actions gouvernementales. D'après le ministre de la Santé publique, les médicaments sont acheminés depuis mars dans les zones à risque. Seulement, Abdel-madjid Abderahim alerte le personnel médical au travail bien fait. Une synergie d'actions multisectorielles, selon lui, est la seule solution pour répondre promptement aux inondations et leurs conséquences.

Moyalbaye Nadjasna

Un séminaire de renforcement des capacités des femmes leaders membres du Conseil national des femmes leaders du Tchad (CONAF –TCHAD). Se déroule du 16 au 17 au CEFOD dans la grande salle Multimédia. Reportage.

Placée sous le thème : «  Paix, cohésion sociale, cohabitation pacifique et vivre ensemble » l’assise a vu la présence de la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance Amina Priscille Longoh et d’autres grand patron des corporations publiques et privées.  D’après Mariam Mahamat Nour en novembre 2021 la CONAF a organisé un séminaire de renforcement des capacités des membres de Conseil National de Transition (CNT). Dans ce même sens en février dernier il  s’est tenu dans le Mayo-Kebbi Est pour les femmes  y compris à Bongor. Pour elle, toutes ces thématiques ont pour objectif la réussite de la transition et l’édification d’un Tchad prospère, dit-elle. 

Pour Mariam Mahamat Nour : «  comment comprendre que pour une  houe, deux communautés s’entretuent à Malgalmé au Guera? Et les tueries d’Abéché, de Sandana de Gounou Gaya?  Des Tchadiens de tous les horizons sensibilisent les populations sur la cohabitation pacifique et le vivre ensemble, mais nous constatons comme si c’est un « coup d’épée dans l’eau ». C’est ainsi que nous nous sommes dit au CONAF de changer de méthode, de tirer sur la corde sensible. En donnant des outils aux femmes leaders afin qu’elles passent le message ».  Selon Mariam Mahamat Nour le CONAF a jugé utile d’organiser le séminaire afin d’aider les femmes à faire de plaidoyer, car il est primordial que les femmes leaders puissent apporter leurs touches pour l’aboutissement d’un contrat social qui permettra de construire le Tchad que les Tchadiens souhaitent tous souligne la présidente. Un Tchad dans lequel, les valeurs de tolérance, de respect d’autrui, et l’amour du prochain soit exprimées dans les attitudes et les comportements de tous les jours. Elle explique  qu’elle souhaite un Tchad dans lequel le principal repère serait au-delà de la riche diversité qui est un atout majeur.  Pour le séminaire des Thématiques importantes seront développées les unes après les autres au cours des échanges entre les participants et les personnalités intervenantes. Des thèmes comme : cadre juridique garantissant la paix, cohésion sociale, et culture de paix, cohésion sociale dans les années 1950 à 1970, les principes de la paix sociale selon les chefferies traditionnelles et coutumières. Ces thèmes seront présentés par Mme Neloum Mbaigoto conseillère au CNT, Cheikh Mahamat Djarma, ancien Maire de Fort Lamy et N’Djamena, ancien parlementaire puis Tamita Djidengar, président de l’ association des chefs traditionnels et coutumiers pour ne citez ceux-là.

Djénom Josiane

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