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Le mois du livre et de la lecture lancé du 03 au 30 octobre 2022 par la Maison des patrimoines culturels du Tchad, sous le thème « Tous, lisons pour transcender nos différences » a pris fin ce 30 octobre à la bibliothèque nationale.

Durant ce mois du livre et de la lecture, plusieurs activités ont été organisées dans les centres culturels et les écoles, dont les conférences littéraires, les jeux-concours, les ateliers d’écriture. Au total 18 établissements scolaires francophones et arabophones ont bénéficié de 10 conférences littéraires animées par différentes personnalités du monde de la culture, et 4 ateliers d’écritures ont été organisés.

Les dix centres de lecture et d’animation Culturel (clac) implantés dans 8 provinces ont mis en œuvre les activités inscrites au programme.

À cela , s’ajoute les expositions des livres des écrivains tchadiens par les maisons d’édition Sao, le Centre Almouna, le Cefod, la société internationale de linguistique (Sil), les éditions Toumaï, la Librairie la source, etc  .

Pour cette année, 63 productions du genre littéraire confondu sont réparties comme suit : grand prix d’excellence littéraire en français 19 productions, 7 productions en arabe, prix jeunes talents 30 productions, prix de la plume féminine 8 productions, prix spécial de l’éditeur 2 productions.

Après délibération des membres du jury, au total 5 prix ont été décernés cette année. Mr Vounsoumna  Baizouma Emmanuel est lauréat du  grand prix d’excellence littéraire en français avec son œuvre « Le pouvoir et le fils », Mme Kaoussar  Mahamat Salimy remporte le prix d’excellence littéraire en arabe avec son œuvre « Vengeance à cause de l’amour », M. Hebtouyofeta  Raoul lauréat prix jeune talent avec son œuvre « Le destin de Roger », Mme Dinguest Zenaba remporte le prix de la plume féminine avec « Contre vents et marées » et enfin le prix spécial de l’éditeur revient à la Maison d’édition, Le Toumaï.

Pour le président du comité d’organisation, M. Netcho Abbo, les objectifs du Mois du Livre ont été atteints, rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

Donatienne Rakindang

Mme la ministre du Genre et de la Solidarité nationale Amina Priscille Longoh, en mission de travail à Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidentale a remis un kit aux sinistrés des inondations de la ville au gouvernorat ce mardi 29 novembre 2022 dans les locaux de l’Agence Nationale de Développement Rural (ANADER).

C’était au total 1000 sacs de riz de 50 Kg et 6000 litres d’huile dont bénéficieront les sinistrés. La cérémonie de remise de ce kit est présidée par Mme la ministre en présence du gouverneur de la province du Logone occidental et des responsables des services déconcentrés de L’État a divers niveaux.

Réceptionnant le vivre le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibn Oumar Mahamat Saleh a déclaré que l’aide d’urgence du gouvernement et ses partenaires ne s’est pas fait attendre à cette période cruciale et est intervenu à temps pour soulager un tant soit peu les sinistrés. Il a saisi l’opportunité pour attirer l’attention des  bénéficiaires sur l’utilisation rationnelle des vivres qui seront mis à leur disposition , car dit-il , il ne doit en aucun cas se retrouver sur le marché .  

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

La grande mosquée Roi Fayçal de N’Djamena est en plein chantier. Un débat rampant et des interrogations surgissent çà et là. Certains affirment que la belle grande mosquée est sur le point de perdre son authenticité, son image d’origine. Et que les responsables de la mosquée sont en train de défigurer un patrimoine national. D’autres disent plutôt qu’il s’agit des travaux de réfection. Et qu’il est tout à fait normal après tant d’années d'entamer des travaux de réfection.  Ialtchad Presse s’est rapproché des architectes et des responsables de la mosquée pour en savoir plus. Qui a tort ? Qui a raison ? Chacun se fera son idée. Reportage.

Pour Senoussi Ahmat Senoussi, architecte urbaniste, la mosquée, la cathédrale et autres représentent une identité, et si on veut le transformer, l’avis du protecteur, de l’architecte est nécessaire, mais pour la rénovation de cette mosquée, ce n’est pas le cas, souligne-t-il. « On ne doit pas se lever un matin et transformer un bien public, un patrimoine culturel de la sorte. On doit au moins consulter les gardiens de ce bien ».

Il est bien et normal de rénover, d'embellir cette mosquée, mais changer son plan, changer même la peinture, ce n’est pas faisable puisqu’elle représente un patrimoine culturel, après presque 50 ans d’existence, martèle Senoussi. « En tant qu’architecte, j’ai parlé même de cela avec le Conseil islamique. Eux même ne sont pas d’accord, ils sont d’accord pour embellir la mosquée, mais ne pas la changer, défigurer son image d’origine ». Il ajoute qu’en termes d’image ou d’identité, il n’y a pas mieux que de garder l' identité d’origine. C’est ce qui se passe partout. Donc, on ne peut pas peindre en rouge la mosquée, par exemple.

Selon nos sources, c’est un bienfaiteur haut placé qui finance ce travail de défiguration. Les architectes à leur niveau ne peuvent pas empêcher ce soi-disant bienfaiteur de le faire comme c’est un lieu de culte. « L’intention de se porter volontaire pour rénover la mosquée est bonne, mais c’est important de garder l’identité historique », disent plusieurs architectes contactés par la rédaction.

M. Senoussi souligne aussi le problème des constructions voisines de la mosquée qui barrent la vue de loin de la mosquée est un autre problème qui s’ajoute à celui des réfections à l’emporte-pièce dont est victime ce patrimoine culturel et religieux qui est la grande mosquée, une identité de la ville de N’Djamena et du Tchad en général. Normalement les constructions dans une ville doivent obéir à des règles d’urbanisme malheureusement cela n’existe pas au Tchad. Cette absence laisse n’importe qui construit n’importe comment et n’importe où selon ses humeurs, ses moyens et son désir.

Senoussie Ahmat Senoussi interpelle le ministère de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et la Mairie d'introduire et d'appliquer la loi de la construction pour sauvegarder l’image des villes tchadiennes.

Cheikh Abdadayim Abdoulaye Ousmane, Vice-président et Secrétaire général du Conseil supérieur des affaires islamiques (CSAI), reconnaît qu’il y a des « petits changements » dans le réfectionnèrent en cours de la grande mosquée. Il trouve cela normal. « Pour qu’une chose dure longtemps et garde sa forme, il faut l’entretenir. Les grands bâtiments construits avant l’indépendance doivent être réfonctionnés Et c’est le cas de notre mosquée », explique-t-il.  Ce petit changement constaté, il cite, les décorations, l’augmentation des murs les portes et autres, ne sont pas graves. « La grande partie de la mosquée n’a pas été changée et ne doit pas l’être. Nous en tant que premiers responsables ne permettrons pas la défiguration de la mosquée. Nous avons le devoir de la protéger ». Il conclut que ce travail de réfection est en train d’être fait avec leur autorisation.

Haoua Adoum Ibeth
Narhinguem Anastasie

 

Dans le cadre des activités de la 5e édition de « 16 jours d’activismes pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles », une campagne de sensibilisation est organisée ce mardi 29 novembre 2022 au rond-point trésor au quartier Farcha par l’ONG la voix de la femme. Reportage.

Lancées le 25 novembre dernier sous le thème : Tous unis : activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et filles, les activités de 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles organisées par l’ONG voix de la femme en partenariat avec le ministère de Genre et de la Solidarité nationale se poursuivent en différé.

Pour Amina Tidjani Yaya, coordonnatrice nationale de l’ONG la voix de la femme, cette lutte  est une lutte nationale, tout le monde doit s’impliquer « ce n’est pas seulement l’ONG la voix de la femme qui est appelée à lutter bien qu’elle fait partie des toutes premières associations qui milite contre la violence faite aux femmes ». Elle ajoute que la lutte contre violences faites aux femmes est une question mondiale.  Partout dans le monde, tous les activismes s’organisent pour éradiquer définitivement les Violences Basées sur le Genre (VBG).  Elle affirme que la VBG ne concerne pas seulement les femmes, mais également les hommes. Il y a aussi des hommes qui subissent certaines violences, « il est tant d’impliquer les hommes, cette année le concept continental « la masculinité positive » lancé par des chefs d’État africains, nous édifie sur les engagements des hommes sur la VBG, maintenant on se base plus sur ce concept  et l’engagement de nos États sur la question de l’éducation de l’éradication de ces violences »,  dit Mme  Amina Tidjani. Elle appelle le gouvernement à multiplier les efforts pour mettre fin aux VBG.

 Evelyne Yadang Banda, présidente d’organisation de cet évènement, indique que chaque novembre, elles décident de consacrer 16 jours pour lutter efficacement contre la VBG « désormais nous ne voulons pas qu’une femme ou fille se fasse violer, violenter ou marginaliser ».

Pour cette édition, plusieurs activités sont programmées à N’Djamena, à Mongo dans le Guerra, notamment, les caravanes de sensibilisation, des émissions radiophoniques et télévisées, des ateliers de renforcement de capacité des femmes, les causeries débats, etc.

Narhinguem Anastasie
Donatienne Rakindang

La ministre du Genre et de la Solidarité nationale est en mission à Moundou chef-lieu du Logone Occidentale pour une mission de travail.

Dans le cadre d'appui aux coordinations des organisations féminines et aux personnes vivant avec le handicap, la ministre du Genre et de la solidarité nationale Amina Priscille Longoh et son équipe séjournent ce mardi 29 novembre 2022. Objectifs du voyage : appuyer les organisations féminines et les personnes vivant avec le handicap .

Première étape, à son arrivée Mme la ministre a rendu une visite de solidarité, dit son entourage, dans deux ménages des veuves qui ont bénéficié d'une enveloppe dans le premier arrondissement, en présence du gouverneur.

Deuxième étape de sa visite de travail est marquée par une audience de Mme la ministre avec les organisations féminines et les personnes vivantes avec un handicap. Au quartier Djarabé le même geste est posé dans deux autres ménages.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Suite à l'annonce du Procureur de la République de l'ouverture des audiences foraines des manifestants arrêtés le jeudi noir qui s’ouvrira ce mardi 29 novembre 2022 à Korotoro, l'Ordre des Avocats du Tchad a animé un point de presse cet après-midi 28 novembre dans la salle de cet ordre à l'intérieur du Ministère de la Justice et des Droits Humains dans le 8e  arrondissement de la ville de N'Djamena. Selon l’Ordre, c’est une parodie de justice que le Tribunal de Grande Instance de N'Djamena s’apprête à ouvrir. Reportage.

Le point de presse s'est tenu en présence des avocats du barreau du Tchad et quelques organes de presse . L'ordre des avocats du Tchad affirme qu'après les évènements douloureux du 20 octobre 2022, les forces de l'ordre ont procédé à une vague d'arrestation tant de nuit que de jours frisant des enlèvements et les personnes victimes de ces actes ont été déportées dans la prison de haute sécurité de Korotoro pour y être arbitrairement détenues. Pour l'ordre des avocats du Tchad, le Tribunal de Grande Instance de N'Djamena a accepté de se rendre à Korotoro suivant un ordre de Justice afin de procéder aux auditions des personnes enlevées puis déportées à cette prison de haute sécurité, c'est en violation de toutes les règles régissant les limites des ressorts territoriaux des juridictions fixées. L'ordre des avocats du Tchad oppose un refus catégorique de plaider devant une juridiction de N'Djamena siégeant en dehors de son ressort territorial à Korotoro dans une prison sans accès à la population aux prétendues audience foraine que dans les ressorts juridictionnels des juridictions et non en dehors de son ressort.

L'ordre des avocats soutient que les faits que les forces de l'ordre ne relevant pas des autorités judiciaires arrêtent, enlèvent puis déportent des personnes pour les détenir arbitrairement à Korotoro avant que le Tribunal de Grande Instance de N'Djamena et le parquet d'instance près du tribunal puissent se déplacer suivant un ordre de mission ministériel afin de procéder à l'audition sur le procès-verbal d'enquête préliminaire dans ces lieux, car c'est en violation des règles de procédures prévoyant une assistance ou une personne du choix du mis en cause.

Enfin, l'ordre des avocats attaché au respect des droits humains a décidé de cesser toutes les activités sur toute l'étendue du territoire pendant la période de la tenue de cette audience dite foraine à Korotoro et exige que les personnes détenues arbitrairement dans ces lieux puissent être libérées et ramenées purement et simplement à N’Djamena auprès de leurs familles respectives. Il rappelle le gouvernement tchadien à ses engagements internationaux qui l'obligent à prendre cette décision afin d'être considéré parmi les États de Droit qui se respectent.

Noël Adoum

La Carrière de fabrication des briques dans les quartiers de Moundou devient de plus en plus des mouroirs. Trois corps sans vie des garçons sont repêchés dans une flaque d'eau d'une carrière de fabrication des briques dans le quartier Guelkol1 dans le 4e arrondissement de la commune municipale de Moundou ce samedi 26 novembre 2022 vers 16h.

Selon les informations recueillies sur le lieu du drame, les trois garçons seraient en train de pêcher, c'est alors que l'un d'entre eux est tombé dans une partie de carrière de fabrication de briques trop profonde, plus de 3 mètres. Les deux autres garçons en voulant chercher à sauver la vie de leur camarade, ont été aussi emportés, des trous causés par les fabricants de briques.

Les quartiers périphériques enregistrent de plus des cas de décès par noyade à la fin des saisons, souvent pour les enfants aiment se laver et s’amuser dans ces flaques d'eau. Les corps repêchés par des pêcheurs volontaires devant les autorités administratives civiles et militaires ont été remis aux parents. « Les parents des enfants doivent être vigilants en cette période où l'eau se retire » a dit le délégué du 4ème  arrondissement M. Kalimbaye Obed à la population riveraine. La carrière de fabrication des briques constitue un danger public nous interdisons formellement sa pratique à partir d'aujourd'hui, a confirmé le délégué.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

L'association tchadienne des couturiers formateurs et les promoteurs du Festival de mode et de traditions ont organisé une conférence de presse ce vendredi 25 novembre à la maison de Médias dans le 6e arrondissement de la ville pour dénoncer l'injustice sur l'organisation du projet du festival Dary depuis sa création.

Au cours de sa communication, le représentant de l'association Hissène Adamou Camara souligne qu'ils sont conscients de l'importance de cet événement qui se déroule désormais à la fin de chaque année,  « nous l'avons pensé, écrit et proposé après avoir entamé sa construction en marge, mais pour récompense nous avons été tout simplement balayés ». Il ajoute qu'il est grand temps de corriger cette injustice qui est n'honore pas  notre pays qui en phase de refondation. Pour lui, le Tchad nous appartient tous et la justice doit être désormais le maillon fort de la construction de la paix.

La Cour d'appel a reconnu la légitimé du projet du festival Dary à l'association tchadienne des couturiers formateurs et condamner les promoteurs dudit festival puis demande à l'État de réparer les torts qu'ils ont causés, affirme M. Camara. Car, toujours selon lui, cette manière de faire tant d'écriées par les Tchadiens est contraire aux engagements du président de transition. Pourtant la 4e édition qui doit normalement se tenir en parfaite collaboration avec le l'association et les promoteurs est malheureusement en train d’être organisé en marchant sur la justice par les individus qui pensent qu'ils sont au-dessus de la loi, qu'aucune justice ne les fera fléchir.

Enfin, l'association met en garde les personnes qui veulent induire la justice en erreur à travers une voie de recours irrégulière. Elle interpelle la plus haute autorité à faire appliquer la loi conformément aux résolutions de Dialogue national inclusif et souverain et aussi à l'engagement du président de transition de faire du Tchad un pays juste et équitable.

Ousmane Bello Daoudou
Essibeye Lévis

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