Une formation sur l'agriculture et le développement durable a eu lieu ce 3 août 2022 au Centre Al Mouna dans la commune du 2e arrondissement de N'Djamena. Elle est organisée par Agribusiness Youth Académie- Agri Révolution "AYA" en partenariat avec le Centre International de l'Entreprise Privée (CIPE).
Plus d'une trentaine de jeunes ont été initiés ce mercredi 3 août sur la thématique, « l'agriculture comme vecteur d'un développement inclusif et durable du Tchad ». Cette formation est organisée par Agribusiness Youth Académie en partenariat avec le Centre International de l'Entreprise Privée. Pour Ahmed Alfyl Malloum, Directeur Exécutif d'Agrobusiness Youth Académie (AYA), le Tchad est un pays d'agriculture par excellence mais qui reste en grande partie inexploitée. Il souligne que face à la crise de l'emploi des jeunes et l'initiative de 50.000 emplois lancé par le gouvernement, AYA a lancé cette formation. Il affirme que cette formation vise à former, outiller les jeunes dans le domaine de l'agriculture. Il relève aussi que cette formation va aider ces jeunes à monter leur projet et business plan sur l'agriculture et avoir de financement dans le domaine. "Nous avons de critères, ceux qui sont sérieux et les plus structurés seront accompagnés par AYA pour bénéficier de financement et de suivi dans leur projet d'Agrobusiness" affirme-t-il. S'agissant du suivi de la formation, Ahmed Alfyl Malloum confie que tous apprenants de cette formation suivront une formation pratique et technique lors du boot camp qui se tiendra au mois d'octobre prochain, conclut-il.
Agribusiness Youth Académie est une organisation des jeunes créée pour former les jeunes dans le domaine d'Agrobusiness et aussi produire et valoriser les produits agricoles locaux.
Abderamane Moussa Amadaye
Suite à la promesse faite par le Président de la transition pour résorber le chômage en milieu jeune, le Ministère de la Jeunesse a lancé le 25 juillet dernier l’initiative 5000 Emplois décents pour les jeunes.
Le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la promotion de l’Entrepreneuriat informe les jeunes garçons, de nationalité tchadienne âgés de 18 à 35 ans, porteurs de projets de création d’entreprise des activités du projet « initiative 5000 Emplois décents pour les jeunes au Tchad ».
Financée sur fonds de l’État, l’initiative ambitionne de résorber le chômage des jeunes par la création d’emplois. Le renforcement des compétences techniques et managériales des jeunes et la promotion du volontariat au Tchad sur une période de 3 ans, allant de 2022 jusqu’en 2025.
Les jeunes, groupements ou coopératives des jeunes, porteurs de projets d’entreprise ou d’activités génératrices de revenus, désireux de bénéficier d’accompagnement technique et financiers sont priés d 'adresser leurs demandes à la coordination de l’unité de gestion du projet à la direction Générale de l’entrepreneuriat et Emplois jeunes (DGEEJ) ou dans les délégations provinciales de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’entrepreneuriat et conformément aux orientations .
Les secteurs prioritaires concerne Agriculture, (y compris le maraichage), Elevage et pêche (petits ruminants, porcin, volaille, pisciculture, apiculture, cuniculture), Services (Restauration, froid et climatisation, Électricité Hygiène et Assainissement, maçonneries, Menuiseries, plomberies salon de coiffure, couture), commerce générale (boutiques, cabines téléphoniques), etc.
Au sujet de la composition des dossiers pour les demandes collectives, une demande manuscrite adressée à M. le coordonnateur, un exemplaire de formulaire de projet dûment rempli et une copie d’une pièce d’identité des promoteurs (passeport, CIN, NNI)
Deux photos de chaque promoteur. Un texte de base du groupement, coopérative (statut et règlements). Une copie légalisée de l’autorisation de fonctionner ou pour les entreprises légalement constituées, liste des membres, liste des membres du bureau exécutif, une caution solidaire. Les factures pro forma ou devis estimatifs de matériel à acquérir.
Les tranches des financements disponibles pour que les jeunes puissent se constituent individuellement ou collectivement, est accordé pour les jeunes de 18 à 35 ans pour la phase en idéation de 500. 000 à 1 000 000 000 Fcfa, puis pour les jeunes de 18 à 35 ans par Amorçage de 1 000 000 à 300 0000 Fcfa, encore des jeunes de 18 à 35 ans pour expansion de 3 000 000 à 5 000 000. Fcfa enfin pour les groupements ou coopératives de la jeunesse (collective) 8 000 000Fcfa montant plafond. Tout cela se déroule sur ce calendrier : 22 juillet le lancement puis à partir du 29 juillet la réceptionne dossier. La date du 12 août est fixe pour la clôture de l’appel à projets. Du 13 au 20 août 2022 pour le prétraitement des dossiers et du 22 au 27 août 2022 pour la sélection des dossiers, du 29 au 04 septembre pour l’authentification des projets sélectionnés et signatures des conventions et du 05 au 08 août 2022 l’accompagnement technique et enfin le 09 septembre2022 pour la cérémonie de remise des chèques .NB les dossiers sont reçus en imprimée sous pli fermé, les formulaires ou les plans d’affaires sont à télécharger sur la plateforme du ministère de la jeunesse, des sports et de de l’entrepreneuriat, à retirer à la coordination de ou dans les délégations provinciales.
Ousmane Daoudou Bello
Le ministère de la Culture et de la promotion de la diversité avec l’appui de l’UNESCO a organisé l’atelier national de validation de la politique culturelle du Tchad. Le lancement officiel a lieu ce mardi à N’Djamena en présence de plusieurs hommes de culture et du ministre d’État chargé de la réconciliation nationale et du dialogue social, Acheikh Ibni Oumar, représentant le premier de la transition. Reportage.
Selon l’UNESCO, la culture est l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe les arts et les lettres, les modes de vie, les façons de vivre ensemble, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.
Pour le ministre de la Culture et de la promotion de la diversité culturelle, Ndougonna Mbakasse Tiradjim cette cérémonie est l’aboutissement d’un long processus commencé par les ministres de la Culture qui se sont succédé. Selon elle, la formalisation d’un document de politique culturelle est une nécessité pour un développement harmonieux et soutenu du secteur, permettant à l’état de disposer un outil indispensable à la mobilisation des ressources, à la protection et à la promotion de la culture nationale. Elle souligne que le document de projet de politique culturelle du Tchad qui sera remis aux participants pour examen et adoption est structuré en plusieurs points, notamment le contexte, la définition de la vision soutenue par 11 principes directeurs.
Mme la ministre ajoute que l’UNESCO souhaiterait que le document de politique culturelle soit une référence africaine lors de la conférence mondiale sur les politiques culturelles et le développement durable qui aura lieu au Mexique en septembre prochain.
Dans le même registre, le coordonnateur de l’UNESCO représentant le représentant résident de l’UNESCO au Tchad, Adjanohoun Maxi affirme que la directrice générale de l’UNESCO invite les États membres et la communauté internationale à engager ensemble une réflexion continue sur les politiques culturelles pour relever les défis mondiaux et définir les priorités immédiates et futures. Il précise que l’objectif visé est de construire un secteur culturel plus solide et plus résilient ancré dans les perspectives de développement durable et la promotion de la solidarité, de la paix et de la sécurité conformément à la vision présentée dans le rapport « notre programme commun ».
Le coordonnateur de l’UNESCO au Tchad exhorte les Tchadiens et surtout le monde culturel du pays à saisir l’opportunité pour mesurer l’immense chemin parcouru dans le domaine des politiques culturelles au Tchad depuis quelques années et porter ensemble les regards vers l’avenir. Il soutient que les enjeux de la diversité, d’accès et de participation à la culture, la gouvernance démocratique et la contribution de la culture au développement socio-économique n’ont jamais été aussi présents dans les débats sociétaux et politiques.
Jules Doukoundjé
Les grosses pluies du 31 août au 1er septembre 2022 ont fait d'énormes dégâts dans la capitale tchadienne. La commune du 7e fait partie des arrondissements le plus touchés par ce drame. Le bassin de rétention rempli se déverse dans le quartier et engloutit les habitations tout autour. L'équipe de Ialtchad Presse s'est rendue ce 2 août pour le faire le constat. Reportage.
Les eaux de pluie de ces deux derniers jours ont fait d'énormes dégâts à N’Djamena et dans la commune du 7e arrondissement. Le bassin de rétention d'eau situé à 0 mètre de la station-service de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), non loin du lycée Amtoukoui s'est écroulé et les eaux se sont déversées dans le quartier. Des maisons englouties et plusieurs ménages se sont déplacés. Les rues sont impraticables. La commune du 7e arrondissement a déployé un mini excavateur (Caterpillar) pour inspecter et déboucher les canaux afin d'évacuer les eaux stagnées.
Komidi Armand habitant d'Amtoukoui, son domicile est englouti par les eaux se confie, « la mairie ne fait pas son travail, attendre les eaux de pluie, voir la population souffrir avant de venir en aide est inacceptable », dit-il. « On en a marre de leur travail toujours médiocre », se plaint Armand. Pour Moussa Hassan, réparateur des motos, cette inondation a impacté négativement ses activités, « depuis hier je n'ai pas eu de client », a-t-il affirmé. Il interpelle la mairie à doubler d'efforts dans cette opération de drainage et aussi de curage des canaux.
Atteib Mahamat Abdallah, Maire de la commune du 7e arrondissement interrogé sur la question, il affirme que l'inondation est un phénomène mondial et le Tchad n'est pas du reste. Il souligne que la ville de N'Djamena est une cuvette et il y'a un manque sérieux de canalisation. Il relève aussi que le 7e arrondissement est entouré de 5 autres arrondissements, ce qui fait que les eaux stagnent plus dans sa commune. Atteib Mahamat Abdallah affirme aussi que la mairie ne dispose pas des moyens conséquents pour subvenir aux besoins de la population « à part la collecte de taxe, nous n'avons pas d'autres moyens financiers ni matériels », dit-il. Par rapport aux inondations, M. Le Maire du 7e arrondissement, affirme que l'incivisme caractérisé des citoyens est une grande part de responsable, « il y a des personnes qui mettent des tas de sable dans les canaux ou sur le passage d'eau qui bloque le passage d'eaux ». Le Maire soutient aussi que le bassin de rétention d'eau est inachevé, « le canal de drainage qui devrait relier le bassin de rétention d'Amtoukoui au fleuve Chari est inachevé, le CGCOC y travaille dessus, ce qui ne permet pas à l'eau de s'évacuer, c’est pourquoi il y a débordement dans les quartiers », martèle-t-il. Toutefois, le maire tient à rassurer sa population que des actions sont en train d'être menées pour que les eaux stagnées puissent être évacuées, « nous avons loué un excavateur depuis hier, avec les techniciens, ils sont un peu partout dans l'arrondissement pour évacuer les eaux », a-t-il ajouté.
Il faut rappeler que le 7e arrondissement fait partie des arrondissements le plus touchés par les inondations.
Abderamane Moussa Amadaye
Arachides frais, maïs frais, fruits sauvages, etc. C’est en saison de pluie que ces denrées alimentaires sont vendues dans les marchés et sont accessibles à tout le monde. Ialtchad presse est allé dans quelque marché pour un constat. Reportage.
Maïs frais, Arachides, Concombres, maniocs, tubercules de rônier appelé communément (Djabbra) pour ne citer que ces aliments. Contrairement à l’année dernière, les premiers arrivages sont déversés sur les marchés et sont en quantité cette année. Selon certains la forte pluie qui s’annonce cette année expliquerait l’abondance. Les vendeuses dans les marchés sont du même avis. Très prisés par les Tchadiens ces fruits alimentaires apparaissent surtout en saison de pluie et sont vendus à bas prix. Ces produits saisonniers sont vendus par tas et par sac d’après les explications des vendeuses.
10h. Marché de Dembé. Les produits sont visibles un peu partout. Ils sont vendus dans des bassines, des plateaux, dans des brouettes et étalés sur des sacs. Des femmes, des enfants les rangent dans des plateaux ou des bassines et en font la vente dans les rues, les bars et autres lieux publics. Les prix de sac varient d’un marché à un autre. La base de ces produits est le « marché Tarodona ». Ils sont vendus par sac, bassines, Coro, etc. Au marché de Dembé le prix de sac de maïs frais selon Fatimé la vendeuse coûte 14 500 F CFA à 14 000 F CFA et sont aussi vendues par tas. 5 petits maïs sont vendus à 500 F CFA, le gros de tas de 6 maïs à 1000 F CFA. Elles sont aussi grillées sur place par les vendeuses et vendus à 200 F CFA à qui le veut pour en consommer directement, explique-t- elle.
Le sac d’arachides coûte 18 500 F CFA et sont aussi vendues la plus petite tasse 250 F CFA, le moyen à 500 F CFA, et le Coro à 1000 F CFA et se vend aussi à partir de 50 F CFA et plus. Les tubercules de rônier (djabbra) le sac est vendu a 15000 F CFA voir 14000 F CFA et sont aussi vendus par tas d’après la taille et forme de tubercule. Il y a le tas de 250 F CFA, 500 F CFA, 1000 F CFA, ainsi de suite. Les maniocs sont vendus à leurs tours eux aussi, selon la forme, taille du manioc. Le prix va de 50 F CFA et plus.
Comme d’habitude c’est en saison de pluie que ces produits font leurs apparitions sur les marchés et d’après les témoignages des vendeuses. Ces produits alimentaires viennent le plus souvent des provinces rurales. Par exemple du Lac Tchad, etc. Certaines des vendeuses disent que les arachides, siguettes, maïs viennent aussi du Cameroun voisin, expliquent-elles. L’arachide, le maïs, le manioc et le tubercule de rônier sont consommés étant cuits ou frits et sont très prisés des Tchadiens. Mais d’après les explications d’un ménage qui répond sous anonymat que ces produits sont très appréciés par les Tchadiens parce que même les plus démunies peuvent se l’offrir. Mais elles ne sont pas sans conséquence à force de trop consommer. Pour une bonne consommation il faut bien les lavés avec de l’eau javel, bien cuire avant de manger. En consommant sans laver, surtout les enfants sont exposés à des maladies comme la typhoïde, le paludisme, le rhume et le choléra, explique-t-elle.
Djénom Josiane
Sangnoudji Francine
Les responsables des Médias privés du Tchad ne sont pas contents du mutisme du gouvernement, de la Haute Autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) et du comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) face à la presse privée. Ils dénoncent le non-respect des promesses et comptent mener des actions de grande envergure dans les jours à venir si leurs revendications ne sont prises en compte.
Au cours d’une rencontre tenue ce lundi matin à la maison des médias de N’Djamena, les responsables des médias privés dénoncent un silence méprisant du comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) face à la presse privée à l’approche du dialogue.
Pour le porte-parole de la presse privée francophone Mbaïrabé Ouaye, malgré les efforts consentis par les médias privés dans l’accompagnement du processus de transition et la sensibilisation pour la participation active de toutes les sensibilités, la presse privée semble être méprisée. Selon lui, en dépit de moult sacrifices, le CODNI a affiché un mépris à l’endroit de la presse privée. Il souligne que certains médias ont reçu l’accompagnement prévu par le PNUD et d’autres n’ont rien reçu. Le porte-parole des médias privés et directeur de la publication du journal « Le Haut-Parleur » ajoute que la 3e tranche qui devrait suivre selon les promesses des responsables du CODNI n’est pas versée. Il affirme que le CODNI a promis d’accompagner les médias privés financièrement avant, pendant et après le dialogue, mais malheureusement jusqu’à présent, rien n’est fait.
Les médias privés interpellent les responsables de la HAMA de retirer purement et simplement la fiche adressée aux médias privés sans consultation au préalable.
Au sujet de l’aide accordée à la presse, le porte-parole explique que c’est depuis 10 ans que la presse privée n’a pas eu l’aide à la presse qui est un droit reconnu par les textes de la République et non de l’aumône. Les patrons de la presse privée exigent aussi le versement sans délai de l’aide à la presse et de tous les arriérés des années précédentes.
Au CODNI, ils demandent la clarification sur la participation des médias privés au dialogue, également le paiement de la subvention allouée.
Les responsables des médias privés signataires du document comptent mener des actions de grande envergure dans les jours à venir, si leurs revendications ne sont pas prises en charge.
Les responsables des médias privés ont également prévu organiser un point de presse ce mardi pour informer l’opinion nationale et internationale sur la situation des médias privés au Tchad.
Jules Doukoundjé
Dans la journée du 31 juillet au 1er août 2022, deux grosses pluies se sont abattues sur la capitale tchadienne, N’Djamena. Des pluies qui ont englouti des grands axes de la capitale et ont inondé des quartiers. L’équipe d’Ialtchad s’est rendue dans quelques arrondissements de la ville de N’Djamena pour faire le constat.
Décriés au milieu de mois de juillet par certains comme une saison de pluie lente voire même de sécheresse, d’autres ont imploré le ciel en ne ménageant aucun effort pour qu’il commence à pleuvoir. Hier dans l’après-midi, le ciel a grondé. Des nuages sombres ont couvert pratiquement toute la capitale. Aux alentours de 15h, il a commencé à pleuvoir. Une grosse pluie qui a duré plus de 2 heures d’horloge. Toutes les routes principales de la capitale ont été englouties par les eaux de pluie. Des quartiers ont été inondés et sont difficiles d’accès. Une partie de la capitale, surtout la périphérie, est devenue un véritable marigot.
Encore ce matin, vers 11h, une autre gigantesque pluie a arrosé N’Djaména. Dans le 4e arrondissement à quelques mètres du rond-point Adoum Tchéré, on peut voir des caniveaux curés à moitié non refermés et des eaux usées stagnent dans les périphéries des boutiques, des habitations et perturbent la circulation. Certaines rues non bitumées sont inaccessibles, de la boue ou et des eaux de pluie à perte de vue.
Dans le 8e arrondissement, c’est encore plus grave. Du viaduc de Diguel en passant par le canal de N’Djari au rond-point SNER jusqu’au Ministère de la Santé publique, les voies bitumées sont presque toutes englouties par les eaux comme un bras de fleuve ou un marigot. Les propriétaires de véhicules et motos disent adieu au service de lavage station, ces eaux permettent désormais de faire le besoin pour la propriété externe de leurs engins. Dans les quartiers, les rues sont presque impraticables. Il faut se déchausser ou encore plier son pantalon pour défier les eaux stagnées et la gadoue. Jusqu’à là, les autorités communales sont pratiquement absentes alors que les habitants sont dans le désarroi. Ils interpellent ces derniers à agir au plutôt que possible.
Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou
Dans le cadre de notre chronique santé, la rédaction d’Ialtchad discute avec un spécialiste de santé sur quelques maladies Transmissibles et non Transmissible qui gangrènent notre société. Dr Daboulaye Allahsayim D, Endocrinologue-Diabétologue-Nutrition en fonction à l’Hôpital Générale de Référence Nationale (HGRN) nous parle de la maladie du Diabète. Chronique.
D’après Dr Daboulaye Allahsiyam D, la maladie du Diabète se définit comme étant une augmentation de taux de sucre dans le sang alors que la glycémie normal c’est entre 0,70 et 1, 26, précise-t-il. Pour lui, dire qu’une personne est diabétique il faut que le tôt de sucre soit supérieur a 1,26. Le Diabétologue explique que les signes de la manifestation de la maladie sont entre autres l’envie d’uriné à chaque temps (plus de 3 a 4 fois) la nuit accompagné d’une soif intense, les amaigrissements et les fatigues. Pour lui ces signes amènes à faire des examens de la glycémie pour comprendre. Il poursuit que lorsque ces examens sont faites le plus souvent le taux de glycémie est supérieur a 1,26. Ainsi ceci, pousse à dire que le patient est Diabétique et le mettre sous les traitements adéquats souligne-t-il. Pour Dr Daboulaye Allahsiyam D, les causes de Diabète sont multiples mais avant de parler de cause, il faut d’abord parler des types de Diabètes, dit-il. Selon lui il y a les Diabètes de Type 1 et de Type 2.
Le Type 1 : Dr Daboulaye Allahsiyam D, explique qu’il se manifeste le plus souvent chez les enfants parce qu’il y a une cause auto humine, c’est-à-dire leurs propres anticorps détruit le pancréas qui empêche la sécrétion normal de l’Insuline c’est une maladie auto-humine, affirme-t-il.
Le Type 2 : c’est plus les facteurs génétiques, hérédité plus les facteurs environnementaux qui est l’alimentation souligne-t-il. Pour lui l’alimentation doit être saine et il faut aussi éviter les stresses car ce sont les facteurs génétiques. Il précise que tous ces aspects participent à la survivance de la Diabète, surtout le type 2 chez les patients.
Diabète secondaire : Il est du à certaine maladie et certaines prises de médicaments comme les Corticoïde. Selon ses explications certains prennent tellement des comprimés comme le Dexamatozone qui sont aussi souvent prescrit. La prise de ces comprimés à long terme peut entrainer la maladie du Diabète secondaire. Les femmes qui deviennent accros aux produits corticoïde entraine aussi la Diabète secondaire. Les femmes enceintes aussi ne sont pas du reste d’après, Dr Daboulaye Allahsayim D, le Diabète gestationnelle qui sont le plus souvent développé au cours de la grossesse, dit-il. Des femmes qui, une fois enceinte ont un taux de glycémie supérieur à 0, 92 sont à suivre par un médecin. Celle qui a des antécédents d’accouchement où le poids de l’enfant est de 5 kilos est exposée parce que probablement un diabète gestationnelle peut survenir. Il poursuit qu’une femme enceinte qui fait de diabète géostationnaires plusieurs fois finira par faire la Diabète du Type 2. Toutes femme où à l’accouchement l’enfant pèse plus de 4 kilos avec de glycémie première trimestre qui est 0,92 il faut que cette dernière consulte un diabétologue pour sa prise en charge conseille-t-il.
Pour un patient diabétique qui a un taux de glycémie très élevé, il est exposé à faire un AVC. C’est aussi la première cause de Siccité, d’insuffisance cardiaque, d’insuffisance rénale et les plaies diabétiques (des plaies qui ne se guérissent pas). Et qui finisse toujours par être amputés sont les quelques multiples causes. Donc, il est bien d’équilibrer son alimentation pour éviter le pire.
Traitements, préventions
D’après le Dr Daboulaye Allahsayim D, les premiers traitements sont les régimes hygiéno-diététique. Il consiste à choisir des aliments avant de manger et à faire des activités physiques tels que la marche. Ne pas trop manger du sucre, du gras et que le sel soit légèrement utilisé dans la nourriture. En dehors de ce traitement Hygiéno-diététiques, il y a des médicaments par voie orale qui sont souvent utilisés dans le traitement de diabète de Type 2 qui sont les plus fréquents au Tchad, souligne-t-il. Si les médicaments par voie orale n’arrangent pas le patient d’après Dr Daboulaye Allahsayim D, ils sont obligés d’aller vers l’hynsuline qui lui permet d’équilibrer sa glycémie pour éviter les complications aux patients.
Concernant le Diabète gestationnelle les conséquences sont multiples d’après le Médecin qui sont parfois les malformations, l’hémorragie chez la femme, l’hypertension, préclamtie, explique-t-il. Pour éviter il faut un traitement tôt et le pire sera éviter et l’enfant naitras avec un poids normal.
Cas du Tchad
Au Tchad tout comme dans le monde entier le type de Diabète qui fait rage d’après Dr Daboulaye Allahsayim D, c’est le Diabète de Type 2. Pour lui lors des consultations ils sont fréquemment enregistré mais il n’oublie pas aussi le cas du Diabète de Type 1 souligne. Ils sont plus détectés chez les enfants les Diabètes de Type 1 qui sont mal traité et le plus souvent lorsqu’ils sont amenés à l’hôpital c’est à un stade avancé. D’après lui lorsque quand les enfants font de malaise le reflexe des parents c’est directement le paludisme et ils traitent le ca. Alors que lors des bilant nous enregistrons plus de 50 jeunes enfants par semaines. Et ce qui choque le plus souvent directement ces enfants passe a la réanimation par ce que la maladie n’a pas été détecté tôt.
Les respects de conseils du médecin traitant par le patient sont une des meilleures préventions. Même si un diabétique est traité doit venir tous les 3 mois consulté le médecin pour le contrôle. Nous conseillons aux patients de faire une fois par mois le texte de glycémie pour éviter le pire.
Djénom Josiane