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Le Ministère du Commerce et de l’Industrie et celui de l’Économie, de la Planification ordonnent conjointement la fermeture de l'usine de fabrique de la farine de maïs YES. C'est à travers une correspondance adressée à la Direction générale de la Société CPL Transformation ce vendredi 29 juillet.

Les portes de l'usine de fabrique de la farine de maïs appelée Yes doivent être fermées à compter de ce vendredi 29 juillet. C’est suite à une décision conjointe prise aujourd'hui notifiée à travers une correspondance signée du ministre de l’Économie de la Planification du Développement et de la Coopération internationale et son collègue du Commerce et de l’Industrie. Ils ordonnent, « la fermeture de l’usine de production de la Farine de maïs Yes et l’interdiction de la commercialisation du produit », dit la correspondance. Les deux autorités ministérielles motivent leur correspondance en se basant sur la lettre produite par la primature, le 27 juillet suite aux conclusions d’une réunion tenue le même jour en présence du Premier ministre de la Transition relative à la qualité de farine de maïs Yes. Le document  annonce la fermeture de l’usine de production sur toute l’étendue du territoire. La correspondance précise que les autorités attendent les résultats de la contre-expertise diligentés par les services compétents.

C’est le résultat du contrôle de qualité effectué par le Centre d’Étude  de Contrôle de Qualité de Denrée Alimentaire (CECOQDA) il y a quelques jours. Les résultats révèlent que des échantillons de la farine Yes contiennent des substances comme les Aflatoxines totales déterminées. Il déduit que ces substances sont impropres à la consommation humaine et animale.  Les résultats d’échantillons sont signés par le Chef de Département de Contrôle de Qualité Physio-Chimique des Aliments, Eaux et Boissons M. Madjimbaye Patcha et du Directeur de Contrôle de Qualité Physio-chimique des Aliments, Eaux, Boissons et Médicaments Dr Souleyman Abba Kellou. 

Djénom Josiane   

Après la rencontre du comité technique d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) avec le président du Conseil militaire de la transition (PCMT) Mahamat Idriss Deby Itno, certains politiques et leaders de la société civile donnent leur position par rapport à la date et à l’état d’avancement de la préparation. Les uns sont pour la tenue du DNI pour le 20 août prochain, les autres estiment qu’il faudrait trouver un accord avec les politico-militaires et les forces vives de la nation avant de tenir le dialogue. Reportage. 

Tout est prêt pour la tenue du dialogue national inclusif (DNI) prévu pour le 20 août. C’est le président du comité technique du CODNI NDjégoltar Armand qui l’a annoncé lors de la rencontre de restitution et d’évaluation de l’état d’avancement de ce rendez-vous important pour la refondation du Tchad.  Le président du CODNI et le président d’organisation du DNI, le ministre d’État, ministre du dialogue national et de la réconciliation Acheikh Ibni Oumar on fait la restitution au PCMT qui a apprécié et leur a demandé de tout faire pour respecter la date.

Certains hommes politiques et leaders de la société civile ont apprécié de différente manière la rencontre de restitution de l’état d’avancement de la préparation.

Pour le conseiller national (CNT) du Ouaddaï, Mahamat Ahmat Khayar, honnêtement en tant que citoyen et représentant de la nation, il est pressé de voir ce dialogue se tenir. Selon lui, en réalité, toute date est indicative jusqu’à ce qu’elle se réalise, mais tout dépend du sérieux et de la volonté des acteurs. Il souligne que 4 mois de pourparlers avec les politico-militaires, c’est trop, il faut arrêter. « Nous avons aujourd’hui beaucoup des exemples qui peuvent nous aider de passer à l’essentiel », dit-il. M. Khayar ajoute qu’il attend lui aussi cette date comme un patient qui attend le résultat de son examen.

Pour Me Max, coordonnateur de Wakit Tamma, la démarche n’est pas consensuelle et ne répond pas l’agrément des forces vives et des politico-militaires.

Au sujet de la date du 20 août, le coordonnateur de Wakit Tamma ajoute que tout n’est pas lié à la date, le dialogue peut se tenir demain ou dans 100 ans, s’ils le veulent, mais l’on va au dialogue pour faire quoi ? Dialoguer autour de quoi ? s’interroge-t-il. Me Max Loalngar soutient que Wakit Tamma et les forces vives de la nation ont signé une déclaration et appellent à la mise en place d’un comité paritaire devant toiletter le travail fait par le CODNI pour retenir ce qui est essentiel pour un dialogue sincère et inclusif.

Il précise les forces vives sont prêtes à participer au dialogue, mais, il faudrait que les autorités de la transition prennent en compte leurs exigences.

Jules Doukoundjé

Les feuilles de moringa appelées communément, en Arabe locale, « Haloum » font partie des plantes les plus consommées au Tchad. Utilisées souvent comme aliment et aussi pour ses propriétés médicinales, les feuilles  fraîches ou séchées de la moringa sont étalées partout dans les marchés de N’Djamena, capitale tchadienne. La plupart des consommateurs et les guérisseurs traditionnels rencontrés ce jeudi 28 juillet 2022 apprécient  les bienfaits de cette plante. Reportage.

La consommation des feuilles de Moringa entre dans l’habitude alimentaire de certains ménages tchadiens. Elles sont utilisées dans la préparation de la sauce. Les connaisseurs en raffolent à l’exemple de Korobeyal Rachelle qui prépare deux fois la sauce à base des feuilles de moringa. La ménagère qui habite non loin du grand marché explique les différentes recettes des feuilles de moringa. «  J'utilise les feuilles de moringa pour la sauce et je fais bouillir les feuilles en tisane pour soigner le paludisme. Je prends aussi les racines de cette plante pour les caries dentaires. Mes enfants et moi mangeons les graines pour les problèmes de ventre comme la typhoïde. J’utilise aussi les savons faits à base de moringa pour rendre ma peau lisse. Alors vous voyez que je suis une grande consommatrice de moringa », dit Rachelle.

Roger Nadoumgué, un père de famille affirme aimer la sauce à base des feuilles de moringa. «  Je me sens à l’aise après avoir savouré ce plat délicieux. Écoutez, je prends aussi ces graines pour soigner les hémorroïdes », dit-il.

Bien que la consommation des feuilles de moringa soit bénéfique pour la santé, Réné Chef d’une station de pompage ne s'y connaît pas. « J’ai entendu parler de moringa, mais je n’ai jamais consommé ses feuilles ni utilisé ses grains encore moins ses racines. Mais les gens au tour de moi apprécient cette plante », confie-t-il.

Selon les guérisseurs traditionnels, les feuilles de moringa existent depuis des siècles. Des populations du monde entier ont utilisé les feuilles de moringa comme aliment, mais aussi pour ses propriétés médicinales. «  Les feuilles de moringa sont utilisées pour traiter l’anémie, l’anxiété, l’asthme, l’hypertension, le psoriasis, les douleurs articulaires, les troubles thyroïdiens, les maux de tête, de gorge, les calculs rénaux et servent même d’aphrodisiaque », assurent-ils. À leurs avis, de nombreuses études ce dernier temps ont révélé que les feuilles de moringa soignent aussi certaines maladies chroniques. C’est le cas de diabète et du cholestérol, notamment grâce à sa richesse en antioxydants, disent-ils.

Haoua Adoum Ibeth

A l’occasion de la journée Mondiale de l’hépatite plusieurs activités se déroulent dans les centres hospitaliers retenus pour cette journée. Les données statistiques que, Dr Mbaidedji Dekandji Francine, Secrétaire d’État à la Santé Publique et à la Solidarité Nationale a retenu l’attention d’Ialtchad presse.

Des données statistiques que Dr Mbaidedji Dekandji Francine, Secrétaire d’État (SE) à la Santé Publique et à la Solidarité Nationale a fait ressortir montre que la maladie de l’hépatite prend une ampleur inquiétante dans le monde y compris au Tchad. «  Dans le monde 1,4 millions de personnes sont infectés par l’hépatite A chaque année. 296 millions de personnes sont porteuses de la maladie chronique d’hépatites B et prés de 1,5 millions de personne sont enregistrées pour l’année 2019 et 60% en Afrique Sub-saharienne et plus de 820.000  décès pour la même année ».

Toujours selon le SE, plus de 58 millions de personnes souffre d’infection chronique due au virus de l’hépatite C, dont 1,5 millions de nouveau cas et plus de 290 000 cas de décès notifiés en 2019. Le Tchad fait partie de la haute zone de prévalence de l’hépatite selon l’OMS, les données récente montre que la prévalence de l’hépatite B au sein de la population tchadienne est autour de 19%. Chez les femmes enceintes en consultations prénatale le tôt est de 4,6%. Pour l’hépatite C la séroprévalence est autour de 2,5% précise-t-elle. Face à cette situation le Gouvernement du Tchad a pris des dispositions de vacciner contre l’hépatite B tous les nouveaux nées dans le cadre de campagne élargie de vaccination depuis juin 2008, précise-t-elle.

Pour marquer la journée du 28 juillet qui est décrétée, journée mondiale de l’Hépatite. Le programme national de lutte contre la maladie de l’hépatite en appui avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les ONG organise des activités des dépistages volontaires  de masses pour les hépatites virales dans les sites retenus.  Il y a aussi des conférences débats qui se déroule dans des centres hospitaliers et Université dans le but de sensibiliser et mobiliser les personnes sur la maladie de l’hépatite qui continue à faire des victimes.

Enfin, l’année 2022 est placée sous le Thème : « rapprocher les soins de l’hépatite des bénéficiaires ». D’après les propres de la SE Mbaidedji Dekandji Francine sur le choix du thème, il s’agit d’une grande opportunité pour que le Tchad se concentre sur des précautions à prendre pour améliorer les services des préventions, de diagnostic et de traitement de l’hépatite du Tchad et l’Afrique, souligne-t-elle. Des milliers de personnes sont infectés par le virus de l’hépatite qui est (A, B, C, D, E) qui provoque des infections, inflammation du foie (Aigue, chronique). 1,4 millions de personnes meurent chaque année et l’hépatite reste encore mal connue.

Djénom Josiane

Depuis quelques jours, certains N’Djaménois refusent dans une transaction, d’accepter la pièce de 500 F CFA parce qu’il la juge trop ancienne. Dans plusieurs marchés publics, un peu partout dans la ville de N’Djamena le rejet du fameux « Mia dourboummé » est un fait.

Beaucoup des N’Djamenois, depuis quelques semaines, rejettent les pièces de cinq cents communément. Ce matin dans les marchés de N'Djamena, dans les stations d'essence, les agents d’Airtel expriment leurs mécontentements sur le rejet de la pièce de cinq cents.

Sanodji Djimta Bonaventure de la station Al almanna, témoigne, « depuis une semaine nos clients refusent de prendre le pièce de 500 sous prétexte que cette pièce n'est plus consommable au quartier, pourtant nous les acceptons dans notre station. Aucun document officiel ne déclare que ces pièces ne fonctionnent plus à N'Djamena, alors mon DG me demande de les garder en attendant la décision du gouvernement. C’est un rejet par ignorance », dit-il.

Pour un cordonnier rencontré au grand marché « nous qui cousons des simples chaussures, nous acceptons les pièces de 500 qui contient la tête de la femme. Je finirai par les jeter vu cette déplorable allure », se lamente-t-il.

Selon un agent de Airtel Koti André « je suis trois fois victime », pour d'autres, la plupart des conducteurs  de mini bus  refusent de prendre ces pièces qui portent les images avec tête d'une femme. Ils avancent pour motif la vieillesse de la pièce. Et pourtant ces pièces contiennent bien de numéro.

Sangnoudji Francine

Le collectif des ligues d'athlétisme au Tchad échange avec les médias, mercredi 27 juillet au CEFOD de N'Djamena. L'année 2022 relève le collectif, a été déclarée une année des sports au Tchad par les plus hautes autorités du pays. Malheureusement rien ne marche au sein de la fédération d'athlétisme, dévoilent les athlètes. Ils réclament une assemblée générale élective aboutissant à une nouvelle équipe capable d'insuffler une dynamique et booster cette discipline sportive au Tchad. Reportage.

Mogossé Djibrine, ancien athlète et personne-ressource Ahamat Guiémé, président de la ligue d'athlétisme de N'Djamena, Dr Gédéon Walbang président de Bongor face à la presse ce matin, interpellent leur ministère de tutelle. Selon Mogossé Djibrine, ils sont déjà organisés afin que dans un proche avenir une nouvelle équipe de la Fédération tchadienne d'athlétisme voit le jour. « Nous avons sollicité une assemblée générale pour mettre à la tête de cette fédération des hommes qu'il faut, qui vont réellement se mettre au service de l'athlétisme au Tchad et non ceux qui se servent », confie-t-il. À son avis, pour insuffler une nouvelle dynamique à l'athlétisme, il faut d'abord une équipe digne qui va travailler de manière concertée avec les ligues. Les ligues constituent la force d'une fédération, dit-il. Mogossé estime que pour résoudre le problème d'athlétisme, l'État doit mettre aussi de moyens matériels, financiers et structurels. « Nous ne détestons pas l'équipe actuelle, seulement elle ne satisfait pas les attentes des athlètes. La fédération actuelle est laxiste, comme elle ne travaille pas avec les ligues, elle n'est pas efficace. Nous sommes à bout de souffle et ça doit changer », signifie-t-il. Pour Mbairakoula Innocent, athlète spécialisé en 100 et 200 mètres, il y a trop de clientélisme dans le monde des athlètes pour aller dans les compétitions, régionales, continentales ou internationales. Cette pratique indigne décourage quasiment tous les athlètes. Nous souhaitons un changement au sein de la fédération.

Miangué Roi, athlète spécialisé en 100 et 200 mètres. J'ai 12 ans dans la pratique de sport, principalement en athlétisme. En effet, au niveau des athlètes nous fournissons des efforts chaque jour. Nous avons participé à plusieurs compétitions nationales et internationales. Mais il manque du sérieux surtout dans la sélection des athlètes. Ceux qui ne travaillent pas sont toujours priorisés au détriment des athlètes sérieux qui peuvent valablement représenter le pays dans les grandes compétitions. C'est bien dommage, et il est grand jour pour que les choses changent. Car nous sommes tous des intellectuels et non des abrutis. Il y a trop de malice à la fédération tchadienne d'athlétisme. Il faut que nos textes sur les sports au Tchad soient respectés.

Sylviane Reyabé, athlète spécialisée en 100 et 400 mètres dames, « sans vous mentir, c'est le chaos dans notre fédération. Il me semble que la fédération a disposé en cachette un certain nombre d'athlètes choyés pour participer à toutes les compétitions d'envergure. Ce sont des athlètes qui n'ont jamais fleuré les pistes en interne comme en externe. Nous trouvons cela anormal ». Depuis mars, tous les athlètes travaillaient à Toukra pour sélectionner les meilleurs afin de les envoyer en Turquie. Nous nous sommes investis pour rien. Il y a trop de copinage à la fédération. Nous qui aimons ce pays et luttons chaque jour pour hisser nos tricolores sommes abandonnés simplement et purement. Nous voulons l'objectivité dans la sélection. En athlétisme il n'y a pas de corruption, c'est la performance et la jambe qui courent plus vite que l'autre. Ce n'est pas une discipline collective, mais c'est l'arrivée qui compte. Tout le monde a vu qui est qui. Le public est le meilleur juge.

Golom Yaounasis, sprinter de 100 et 200 mètres soutient qu’il est bien dommage de le dire ainsi, mais la fédération et les ligues ne parlent pas le même langage. « Nous les athlètes nous appartenons à notre pays le Tchad et les luttes entre ces entités les engagent. Notre objectif c'est de hisser le Tchad à chaque importante occasion sur les scènes internationales ». Faute d'infrastructure, on compétitionne depuis mars à Toukra. On avait compétitionné aux jeux U18 et U20 à Garoua au Cameroun d'où nous sommes rentrés avec de trophées pour le Tchad. Il nous ont rassuré qu'ils vont organiser une compétition en interne pour sélectionner les athlètes pour le jeu islamique en Turquie. Chose faite, j'ai battu deux fois un athlète qui vient d'être sélectionné et moi le vainqueur je suis abandonné. C'est juste ça ? Mêmes les autres camarades athlètes ont trouvé cela injuste. Nous avons manifesté jusqu'au ministère de tutelle, dit-il sur un ton amer.

Moyalbaye Nadjasna

Plusieurs jeunes filles et femmes pratiquent l’ IVG pour éviter la honte sociale. La Rédaction d’Ialtchad s’est entretenue avec une sage-femme et un juriste sur le sujet. Reportage.

Nouveau-née abandonné dans des bacs à ordures, devant les concessions des particuliers, des fœtus avortés en voie de décomposition retrouvée dans des caniveaux, fausses communes, les puits d’eau abandonnés prennent une allure inquiétante.

Haoua Zakaria est Sage-Femme diplômée d’État (SFDE) à l’hôpital Sultan Cherif Khasser explique que les causes de ces comportements inhumains sont les rapports sexuels non protégés qui entraînent des grossesses non désirées. Pour elle une fois contractée la grossesse non désirée, les concernés choisissent le court chemin, l’avortement. Les problèmes sociaux ne sont pas aussi à écarter, dit-elle. D’après Haoua Zakaria les jeunes filles, femmes qui pratiquent l’IVG ne connaissent pas vraiment les conséquences. Elle poursuit plus loin en affirmant que ses conséquences sont diverses. Il y a celles qui sont immédiates, à moyen terme ou à long terme. Selon elle, aussitôt la femme présente une hémorragie importante qui peut entraîner la mort, où soit l’avorteur utilise la pince qui provoque, le choc Vagale (ce choc est la conséquence directe d’un arrêt cardiaque) qui entraîne la mort, une anémie sévère qui emmène aussi à la mort. Pour Haoua Zakaria il y a des concernés qui développent de Tétanos parce que les matérielles utilisés n’est pas aseptisés.  D’après ces explications les moyens à court terme (ce sont les infections pélite péritonite, Inflammation du péritoine de l’abdomen qui entraîne aussi à la mort). Et les conséquences à long terme, pour Haoua Zakaria, la femme risque une stérilité à cause des infections qu’elle avait eue par le passé pendant la pratique de ces IVG  qui entraîne une obtusion des tuber (destructions des trompes).

Haoua Zakaria souligne encore que «  les avortements ne concernent pas seulement les IVG. Mais en cas de nécessité des Gynécologues font aussi des avortements volontaires thérapeutiques. Qui vise à préserver la santé de la femme au cas où elle présente des risques. Si le fœtus présente une malformation, il est autorisé que des Médecins fassent automatiquement l’avortement thérapeutique. Ces Médecins n’ont pas besoin de l’avis du mari, pour épargner la vie de la femme. Pour les avortements thérapeutiques, les médecins prennent toutes leurs dispositions pour éviter des complications que ça soit immédiatement, à moyen terme ou à long terme » précise-t-elle. Haoua Zakaria conseille aux jeunes filles que si elle n’arrive pas a pratiqué l’abstinence, elles se rendent dans un centre de santé, hôpital et pratiqué les plannings familiaux. D’après elle, il y a plusieurs méthodes comme les pilules de lendemains où elle explique qu’une fois après un rapport non protégé la jeune fille peut se rendre à ces services et prendre le comprimé. C’est un seul comprimé, précise-t-elle. Il y a aussi les méthodes de 3 mois qui sont les Depos (c’est les injections qui se font tous les 3 mois), explique-t-elle. Les Nouristeral qui se font par un rendez-vous de chaque 2 mois et le Jadel qui se prend et valide pour 5 ans. L’implant  qui est pour 2 ans et les préservatifs féminins qui sont là et sont donnés gratuitement pour amener ces jeunes filles ont évité cette pratique qui n’est sans conséquence. D’après Haoua Zakaria que ça soit dans les provinces ou en ville ces services existent souligne-t-elle.

D’après Maître Athanase Mbaigangnon, la loi tchadienne n’autorise pas les IVG. « Mais, elle réprimande et condamne ceux qui les pratiquent. Elle est une infraction réprimée par la loi, il y a des dispositions indiquées pour cette répression, il faut aussi déterminer les éléments consécutifs de l’IVG et viser aussi la disposition pénale qui réprime. Mais au Tchad nous parlons beaucoup plus des avortements, l’IVG c’est un néologisme européen »

Djénom Josiane

Après une semaine de la vente des céréales subventionnées par les autorités pour soulager aux populations les plus démunies. Mais cette organisation semble rencontrer de difficultés dans certains arrondissements. Les habitants de la commune du 3e arrondissement dénoncent l’organisation des autorités communales. Ils accusent celles-ci de vendre les denrées destinées aux démunis. Reportage.

Pour permettre aux populations moins nanties d’avoir accès aux denrées alimentaires de premières nécessités et de lutter contre la flambée des prix sur les marchés. Les autorités publiques ont instruit l’office national de la sécurité alimentaire (ONASA) à procéder à une vente subventionnée des céréales. Pour que ces denrées subventionnées arrivent aux personnes démunies, les autorités publiques ont instruit les autorités communales avec l’appui des délégués des quartiers et les chefs de carrés à identifier les vrais bénéficiaires pour éviter que ces céréales ne se retrouvent sur les marchés.

Mais plus d’une semaine après le lancement de la vente subventionnée, certains habitants de certaines communes dénoncent le laxisme de leurs autorités communales.

Dans la commune du 3e arrondissement, au lieu d’organiser la vente dans les établissements scolaires comme le font d’autres communes, les responsables ont préféré organiser la vente dans l’enceinte même de la commune sans impliquer les délégués des quartiers et les chefs de carrés. Certaines personnes âgées rencontrées devant la commune accusent le maire et ses éléments d’écarter les personnes qui sont censées mieux organiser la vente subventionnée.

Elizabeth Labeu, une retraitée affirme qu’elle connaît des gens nantis qui viennent en voitures pour ramasser ce qui est destiné aux pauvres. La retraitée qui habite au quartier Sabangali, non loin de la commune ajoute que certaines personnes remettent de l’argent au personnel de la commune avec un taux d’intérêt pour leur apporter du riz et du maïs qui sont chers dans nos marchés. Un autre retraité du ministère l’administration qui s’exprime sous anonymat ajoute que certaines personnes qui viennent acheter le céréale ne sont pas de la commune du 3e. Selon lui, au lieu que les autorités de la commune font comme les autres, ils ont préféré se servir et servir leur base politique et c’est ce qui a amené ce désordre.

Débordé par une meute de personnes démunies qui ont pris d’assaut la commune. Les autorités de la commune sont contraintes de faire appel aux délégués et aux chefs de carrés pour identifier les ayants droit.

Pour le délégué du quartier Kabalaye, dans le 3e, les délégués ne sont pas impliqués, c’est aujourd’hui qu’on a fait appel aux délégués et aux chefs de carrés pour intervenir en identifiant les populations en situation de précarité de leurs quartiers. « Nous organisons les femmes âgées en tas de dix pour mieux faciliter la venter et d’éviter les personnes qui ne sont pas de la commune », dit-il. Selon lui, si l’on impliquait les délégués et les chefs de carrés dès le début, l’on ne serait arrivé à cette situation. Il ajoute qu’avant, les autorités de la commune ont ouvert une liste d’inscription et cela a permis au gens qui ne sont pas démunis et surtout certaines personnes qui sont inscrites, ne sont pas de la commune. Le délégué reconnaît la difficulté et affirme qu’ils feront de leur mieux pour organiser la vente et pour que les vraies personnes vulnérables arrivent à acheter quelques sacs de leur choix. Pour permettre aux populations démunies de la commune du 3e arrondissement, les délégués et les chefs de carrés s’organisent pour identifier si ces personnes démunies vivent réellement dans leurs quartiers.

Pour avoir la version du maire de la commune du 3e arrondissement, mais une meute d’agents de la sécurité composés de la police et de la gendarmerie nous a opposés un refus catégorique.

Jules Doukoundjé

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